Pendant une semaine entière s’est tenu à Ashdod le troisième festival d’Ashdodshira, une sorte de marathon musical sous forme de «réparation», de lutte, de changement et de révolution dans l’espoir de voir les textes et les musiques avoir enfin une place dans ce monde, permettant d’établir un certain changement. Jeudi soir se sont tenus trois spectacles dans 3 lieux différents et samedi soir le spectacle de cloture de ce festival, du nom de «légende sur la pelouse », a marqué les cinq années écoulées depuis le décès du chanteur israélien aimé de tous, Arik Einstein, paix à son âme.
Le spectacle «réparation poétique» qui a eu lieu jeudi soir avait pour objectif de mettre l’accent sur le langage ashdodien accompagné du mouvement « réparation »qui s’est donné pour objectif de s’impliquer davantage et de promouvoir le patrimoine culturel oriental, parce qu’il y différentes façons de fonctionner dans la société. Sur la scène se sont retrouvés des artistes et des écrivains, convaincus d’avoir une influence grâce à la poésie. Un dialogue échangé entre artistes a permis de comprendre le pourquoi de la société israélienne et de son identité. Est-ce que grâce à ces créations l’on peut prétendre apprendre des choses nous concernant grâce à l’amour de la tradition juive mais aussi de déclaration contemporaine ?
Dans la pyramide du musée d’Ashdod c’est tenue une soirée très particulière, c’est la troisième année consécutive que l’écrivain Smadar Sharat accueille des artistes et des poètes de la ville d’Ashdod. Cette année le comédien Dnir Nizzan a lu certaines de leurs œuvres, les a présentées et pour la partie artistique Shalom Ohayon et Yaniv Nahmani ainsi que Sebla Rodnizki nous ont surpris en interprétant des chants de Smadar Sharat que Yaniv a produit et interprété lors d’un projet particulier.
Samedi soir il y a eu lieu un spectacle »the legend of grass » à l’occasion du 5eme anniversaire du décès du chanteur et compositeur Arik Einsein, spectacle qui a clôturé cette nouvelle saison du festival 2018. Mais aussi une nouvelle saison du »club de la chanson » dans la grande salle de spectacle d’Ashdod. Cette soirée fut consacrée totalement à Einstein. Les chansons qu’Arik aimait en particulier, celles de ses compositeurs préférés qui faisaient partie de son répertoire. Des chansons écrites par Arik furent lues.
Tout le long de cette émouvante soirée beaucoup de chansons connues d’Einstein furent interprétées. Parmi celles-ci : la fleur du lilas, rentre sous mon aile, des passages de vidéo et de audio avec la voix profonde et unique de Arik Einstein lisant ses chansons et enfin une interprétation émouvante de nombreuses chansons toutes aussi belles et nombreuses qui nous donnent à tous l’impression d’avoir grandi avec ces chansons et d’avoir été caressé par ces mots et ces musiques.
Traduit et adapté par Ashdodcafe.com
Communiqué municipal