Les 4 espèces
Le loulav, le myrte et les branches de saule doivent être liés (avant Yom Tov). Cette réunion de ces 3 espèces est communément appelée Loulav.
De même que l’on commencera à construire sa souka immédiatement après Kippour, nous devons rechercher le plus tôt possible le plus beau Loulav et le plus bel Etrog.
Signification du Loulav
L’agitation du Loulav dans les 6 points de l’espace signifie avant tout que le règne d’Hachem s’étend à toutes les extrémités de l’univers. Rattachée à la saison agricole de l’Automne, c’est une prière gestuelle à Hachem pour « empêcher les vents mauvais et l’eau néfaste de pourrir la végétation de la terre » (Soucca 37b).
Le Loulav et le peuple Juif
Le Loulav représente également le peuple juif dans sa diversité :
- Le palmier donne des fruits comestibles mais n’a pas de parfum : il représente le juif qui pratique en toute simplicité, sans étudier.
- Le saule n’a ni fruits, ni parfum : il représente le juif qui ne pratique pas et n’étudie pas.
- Le myrte ne donne pas de fruit mais un bon parfum : il représente le juif qui étudie, mais ne pratique pas.
- Le cédratier (arbre fruitier donnant l’étrog) possède fruits et parfum : il représente le juif qui pratique et étudie.
Comment réaliser cette mitsva ?
Depuis le premier jour de Souccot et jusqu’à Hochaana Rabba (sauf Chabbat), on récitera la berakha sur le Loulav :
- On tient droit le Loulav dans sa main droite (au niveau de la liaison) dans le sens des pousses : le bas vers le sol et la tête vers le haut ;
- On récitera la berakha « … ‘al netilath Loulav » puis le premier jour celle de Chéhé’héyanou ;
- On saisi l’étrog dans la main gauche et on rapprochera ses 2 mains pour que le loulav et l’étrog se touchent.
- On agitera les « 4 espèces » 3 fois dans chaque direction : Sud, Nord, Est, Haut, Bas et Ouest.
Les Femmes et le Loulav
Les femmes sont exemptées de la mitsva de Loulav. Néanmoins, il est bien qu’elles prennent le Loulav et l’agitent mais sans réciter la berakha.
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Les commandements négatifs liés au Lachone Hara’
10/ Si un homme témoigne au tribunal sur son prochain et qu’il est le seul témoin, il n’est pas un témoin fiable et transgresse par conséquent l’interdit : « Un témoignage isolé ne sera pas valable contre une personne quelque soit le crime ou le délit ».
11/ Celui qui se joint à un groupe de personnes qui disent du lachone hara’ de manière habituelle, pour parler ou pour écouter, transgresse le commandement : « Ne suis point la multitude pour mal faire », qui constitue une mise en garde de ne pas s’allier aux fauteurs
Halakhot sur le Lachon Hara pour Demain Jeudi, Vendredi et Samedi. A imprimer.
Jeudi 15 Tichri
12/ Si par le biais de ces propos diffamatoires il alimente une querelle, il enfreint l’interdit : « Qu’il ne soit pas semblable à Kora’h et à son assemblée », qui constitue une mise en garde de ne pas alimenter une dispute.
13/ S’il parle en présence de la personne concernée et que celle-ci s’en trouve peinée, par exemple il rapporte ses actes ou ceux de sa famille ou il relate son peu d’intelligence, il transgresse l’interdit : « Ne blessez point votre prochain », qui constitue une mise en garde de ne pas peiner un Juif par des paroles.
Vendredi 16 Tichri
14/ S’il dit du lachone hara en présence de la personne concernée au point de l’humilier et de la faire pâlir, il transgresse le commandement : « Tu n’assumeras point de péché contre lui » qui constitue une mise en garde de ne pas faire honte à un Juif [même si c’est pour le réprimander sur une faute]. Et s’il l’a humiliée en public, il n’a pas de part au monde futur.
15/ S’il s’agit d’un orphelin ou d’une veuve, même riches, il transgresse également l’interdit de : « N’humiliez point la veuve ni l’orphelin. »
Samedi 17 Tichri
16/ S’il dit du lachone hara’ afin de flatter son auditeur, il transgresse : « Vous ne souillerez point le pays« , que de nombreux guéonim (sages qui ont vécu après l’époque talmudique) considèrent comme un commandement négatif. De même, s’il écoute des propos médisants et qu’afin de flatter celui qui raconte, il lui exprime son approbation et ajoute des mots de mépris, il transgresse également cet interdit de flatter.
17/ S’il dit du lachone hara’ lorsqu’il est en colère, il arrive qu’il maudisse la personne, et parfois même, il associe le nom de D. à la malédiction. Il transgresse dans ce cas l’interdit de : « N’insulte pas un sourd » et ce, même s’il a maudit dans une autre langue que l’hébreu.
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