Comment traiter les eaux usées : une initiative novatrice, une journée conférence mise en place par la municipalité d’Ashdod et le ministère de l’Économie et de l’Industrie.
Ashdod de nouveau enregistre à son palmarès une initiative exclusive et originale et maintient sa position en tant que pionnière dans les projets urbains. Cette fois-ci elle a organisé une conférence sur le traitement des eaux usées. Une initiative du Ministère de l’Économie, de l’Agence pour les petites entreprises, par l’intermédiaire de Maof, parrainée par la ville d’Ashdod et en collaboration avec l’Association de l’environnement municipal d’Ashdod, Yavne et la corporation Youvalim pour les petites et moyennes entreprises.
Les défis auxquelles font face les entreprises, petites et grandes, en matière de protection de l’environnement et de traitement des eaux usées, sont complexes et nécessitent la connaissance étroite des règles et des règlements établis par les organismes d’État et par l’application de la loi. Tout récemment, nous avons été exposé à un événement dramatique, la pollution du cours d’eau de Ashalim qui a abouti à une crise de l’environnement causant des dommages aux plantes et aux animaux. Suite à ce fâcheux incident, il est probable que les autorités décideront d’appliquer des sanctions sévères contre les responsables. Ashdod n’attend pas les crises écologiques, Ashdod sert toujours de modèle et de pionnier, jeudi dernier (13/7), a eu lieu, la première conférence du genre concernant le traitement des eaux usées, qui a réuni sous un même toit, des organismes traitant des autorisations pour les petites et moyennes entreprises, des représentants d’entreprises et de commerces de la ville et des alentours.
La conférence a eu lieu dans la salle du conseil municipal, une initiative du Ministère de l’Économie, de l’Agence pour les petites entreprises, par l’intermédiaire de Maof, parrainé par la ville d’Ashdod et en collaboration avec l’Association de l’environnement municipal d’Ashdod, Yavne et la corporation Youvalim pour les petites et moyennes entreprises. Son objectif était de discuter du traitement des eaux usées – sujet douloureux et important exigeant la collaboration de toutes les entités du système, les organismes d’application de la loi et les entreprises. Lors de la conférence il a été exposé différents points de vue sur le traitement des eaux usées, de la théorie a la pratique, tout en fournissant des outils pour faire face aux défis et les moyens de les résoudre. Elle a informé les PME des possibilités de recevoir des aides dans les domaines de l’environnement et des ordures ménagères, provenant du ministère de l’économie, et des aides d’État subventionnées, et des conseils donnés sur le traitement des eaux usées.
Les organisateurs de la conférence soulignent que le sujet des eaux usées se trouve généralement caché sous la surface de la terre, mais ses effets imprègnent, littéralement, à différents niveaux la vie publique et les affaires. On nous expliquent que ces dernières années de nombreuses lois ont été promulguées et appliquées pour la première fois en ce qui concerne la qualité des eaux usées industrielles, un sujet qui auparavant représentait un aspect mineur dans l’obtention de la licence d’exploitation d’une entreprise. Depuis 2013, la situation est devenue beaucoup plus complexe a gérer car il y a une réglementation plus complexe et plus dure pénalisant ainsi les entreprises par des paiements de frais divers et d’amendes surprenantes et difficiles à digérer.
Maof est une agence nationale mise en place pour les PME par le Ministère de l’Économie et de l’Industrie, afin d’aider les entreprises et les entrepreneurs. Les agences de Maof offrent un outil d’aide aux entreprises au stade précoce de leur création et aux PME, outils adaptés aux besoins des entreprises et du développement régional, tout en accompagnant les entreprises le long de leur parcours. Les objectifs fixés par Maof sont, le développement et la promotion des entreprises dans tous les secteurs de l’économie au niveau régional, d’être un centre de services et d’informations, afin d’améliorer le revenu et la qualité de vie des populations diverses et aussi de présenter aux bureaux de l’Assemblée législative et du gouvernement des informations relatives aux besoins du terrain.
Jacob Palachi, directeur des licences d’affaires a la Mairie d’Ashdod signale positivement la coopération entre tous les services et institutions concernés et la prise de conscience croissante des valeurs environnementales. Il souligne que grâce aux bureaux du gouvernement, l’aide aux entreprises et la fourniture d’outils efficaces, il sera possible de faire face à la question des eaux usées.
Le Dr Anat Rozen, PDG de l’Association municipale de l’environnement a déclaré : « Chaque jour, l’institut urbain de traitements des eaux traitent quelque 40 000 mètres cubes d’eaux usées, dont environ 5 000 mètres cubes en provenance de l’industrie, c’est une dure charge.Les effluents des usines de traitement d’eaux usées sont utilisés pour l’irrigation agricole, il est donc important d’y apporter un traitement approprié dans le respect des normes». Le Dr Rosen ajoute que « a Ashdod la réglementation est respectée par tous permettant de rendre des eaux usées épurées et de qualité supérieur». Le Dr Rozen remercie les partenaires de la municipalité d’Ashdod, la société « Youvalim», le ministère de l’Environnement, le ministère de la Santé et Maof pour l’initiative de la mise en place de cette conférence.
La municipalité affirme que même la plus petite entreprise doit se plier aujourd’hui aux normes en vigueur, en particulier dans le domaine des eaux usées industrielles. Le sentiment général des industriels est qu’ils doivent effectuer leur traitement avec de nombreux régulateurs comme les sociétés de distribution des eaux, le bureau de la protection de l’environnement, le Ministère de la Santé, le bureau des licences d’affaires, etc., c’est un lourd fardeau pour les industriels et les fabricants. Mais ces régulateurs peuvent réellement aider et éloigner le risque de se retrouver en dehors de la loi et de subir des peines. La preuve en est que les participants de la conférence reconnaissent qu’a Ashdod les organismes de réglementations coopèrent entre eux, point positif qui rend la gestion des affaires courantes beaucoup plus facile malgré tout.
Mme Yamit Honikman Peretz, directrice du département de la qualité de l’environnement a la Municipalité d’Ashdod, a parlé du triangle magique du développement durable – concept qui combine trois perspectives : L’économie, la société et l’environnement. La capacité du triangle est de servir de levier pour l’entreprise.
Le point de vue économique est d’examiner la viabilité économique et le profit de chaque opération.
Le point de vue environnemental est d’examiner chaque action / processus dans les affaires et leur impact sur l’environnement afin de prévenir les atteintes à l’environnement.
Le point de vue social est de mettre en place des actions au bénéfice des clients, des résidents et des touristes qui contribuent à la prospérité de la ville et par conséquent a la prospérité des affaires » dit-elle en expliquant que « les entreprises qui choisissent d’intégrer les principes de développement durable en profitent nécessairement ! « .
En apparence, cela semble impossible, mais la question est de savoir si l’environnement est une situation sans autre choix ?
Si les propriétaires d’entreprise commencent à traiter l’environnement comme une assurance qui maintient leur entreprise, ils feront appel a des spécialistes et leur expertise. « Comme avoir un consultant en assurance, il faut avoir des consultants en environnement qui pourraient proposer des solutions environnementales aux entreprises et préviendraient ainsi les risques environnementaux, les amendes et les poursuites judiciaires », dit Madame Yamit Honikman Peretz en faisant remarquer que « Le bureau Maof propose des conseils professionnels en solutions environnementales subventionnées par l’état ».
Maître Sharon Artzi Madal, avocat et un expert en droit de l’environnement, qui se trouve à la tête du département traitant des lois de l’environnement chez Begros Houdek et associes, a souligné lors de sa conférence que les entreprises doivent être actives et vigilantes. Elles doivent travailler pour obtenir des concessions là où cela est possible, le cas échéant et veiller à ce que l’activité de la corporation dont elles font parties soit respectueuse des lois, correcte, compatible avec toutes les directives et reflète de manière fiable la qualité des effluents rejetés par elle. Sinon, les aberrations qui se créeront, se présenteront sous la forme de charges financières considérables que les entreprises seront forcées de soutenir.
M. Hilik Sadovski, directeur du service d’application des peines A Youvalim, donne des précisions sur les responsabilités (entre autre) de la corporation, sur la qualité des déchets entrants et sortants de leurs usines de traitement des eaux usées.
M Michael Kouplik, PDG de la société Élément et spécialiste en environnement et déchets industriels « La société Élément accompagne les autorités et les établissements industriels dans tous les dossiers qui concernent diverses questions environnementales. » Michael est un consultant agréé par Maof et représente des clients de Maof cette dernière année.
Eddy Ben-Hamou
Porte-parole la Mairie