Lors du Festival « TOR HAZAV » 2017 qui aura lieu pendant Hol Hamoed Pessah dans notre belle ville d’Ashdod, un hommage sera fait aux artistes dont la musique a laissé son empreinte en Israel : Ahouva Ozri, Sami El maghribi et la chanteuse ashkenaze Arembtiko Roza
En vue de l’hommage qui sera fait au chanteur, compositeur et poète de la grande musique traditionnelle andalouse des juifs marocains en particulier et d’Afrique du Nord en général, nous avons rencontré le poète Emile Zrihen qui était son ami et avait eu le privilège de l’accompagner dans le monde entier lors de ses tournées. Le poète Emile Zrihen, pour l’hommage qui sera fait à Sami El magribi, se produira avec des artistes de renom tels que : Bnimin Bozaglo (la petite fille de Sami El Magribi), Albert Gigi, Ester Rada et chanteur Marocain Abir El-Abd, accompagné par l’Orchestre israélien andalou d’Ashdod et le pianiste Omri Mor.
Et d’ajouter que Samy Alemgribi etait très strict avec les élèves de sa chorale, mais que l’exigence était pour lui la clé pour obtenir des très bons résultats.
»J’ai grandi sur les chansons de Sami Elmaghribi, il était un des chanteurs les plus classiques du Maroc. En son temps, il y avait beaucoup de chanteurs, mais lui était le meilleur sur la place !
Ses concerts, d’une haute performance, remportaient un vif succès auprès de la communauté juive marocaine. Il était également un des chanteurs favoris de la Monarchie du Maroc ».
Quant à Emile Zrihen, lequel va bientôt célébrer ses 64 ans, il nous apprend que depuis son plus jeune age il écoutait les chansons de Sami El maghribi. Dès le début, il a eu un coup de cœur pour son style.
Zrihen a raconté que quand il avait 7/8 ans déjà il chantait dans les synagogues et quand il a fait l’alya en Israel avec sa famille à l’age de 10 ans, ils ont vécu pendant 3 mois dans des camps d’immigrants, et il chantait devant les olim qui arrivaient. Ce qui lui a valu le surnommé “Joselito l’israélien”.
En 1968, il a enregistré des chansons dont une était écrite pour lui par Sami El Maghribi, en hébreu, « Bizkeri yamim yamima» dont la mélodie a fait le succès immense que l’on connaît.
Dans les nouveaux quartiers d’Ashdod, les rues portent les noms de poètes : Shoshana Damri, Yafa Yarkoni, Ouzi Hitman, Ehud Manor, Arik Einstein : pourquoi il n’y aurait pas la rue “Sami Elmaghribi”?
Sami Elmaghribi a écrit et chanté dans sa jeunesse sur l’amour, le désir et la séparation et a été surnommé « le chanteur sentimental ». Il était aussi un excellent professeur, et il lui tenait toujours à cœur de faire passer les prières et son art à sa chorale.
La particularité de ce spectacle entièrement dédié aux chansons de Sami Elmaghribi qui a chanté pour la monarchie marocaine, et a été respecté et aimé par tout le monde. Lors du spectacle les artistes qui se produiront en son honneur chanteront une grande partie de ses chansons, avec lesquelles ils ont un lien particulier depuis leur jeunesse. Chaque chanson a un message et une signification différente, particulière
Le 13 avril 2017 à 18 heures, se tiendra un concert au Centre « FISG, au Centre DAHAN de l’Université Bar Ilan, à l’initiative et sous la direction du Dr Shimon Ohayon, assisté du Professeur Edwin Sroussi de l’université hébraïque, le professeur Eythan Abitzor et Mor Ezra Barnea. Mani Mimoun Cohen interprétera les chansons de Sami El Maghribi.
L’Orchestre israélien andalou
Solistes: Emil Zrihen, Bnimin Bozglo, Ester Rada, Liz Maman, Albert Gigi
Pianiste : Omri Mor
Chef d’orchestre: Sivan Albo Ben-Hur
Conseiller musical: Yoram Azolay
Festival Tor Hazahav, Pessah, 2017
Ne ratez pas ce spectacle qui s’annonce inoubliable et riche en émotions !