« Quel bonheur de revenir en Israël, je me sens comme chez moi ». Ce sont les premiers mots prononcées par Marie- Arlette Carlotti, député des Bouches- du- Rhône lors de la conférence de presse donnée à l’Ambassade de France, lundi 4 juillet, en l’honneur de la venue du groupe d’amitié France-Israël de l’Assemblée Nationale.
Plusieurs membres de cette délégation ont été accueillis dans la charmante demeure de Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Israël pour échanger intensément et s’expliquer enfin devant les citoyens français vivant en Israël.
17 H 30, Pascal Popelin, ole president du groupe accompagne de trois deputes, Guy Tessier, Marie Arlette Carlotti et christophe Cavard ont pris place dans le salon de l’ambassade pour s’exprimer devant une dizaine de journalistes.
La rédaction d’ASHDODCAFÉ y a assiste activement dans le but d’en savoir un peu plus sur l’objectif de ce groupe.
Interview de Pascal Popelin, député de la 12 ème circonscription de la Seine-Saint-Denis et président du groupe d’amitié France-Israel à l’assemblée nationale depuis le 15 juin 2016.
»Sensibiliser et faire connaitre Israel aupres d’un large public »
Romy Hassoun : Monsieur Popelin tout d’abord je voulais vous souhaiter la bienvenue en Israël. J’aimerais vous demander dans quel but principal a été fondé ce groupe ?
Pascal Popelin : La création d’un groupe d’amitié est une tradition à l’Assemblée nationale et au Sénat, c’est donc quelque chose qui est déjà inscrit dans le paysage, nous n’avons rien inventé. En ce qui concerne notre groupe, nous avons poursuivi l’oeuvre qui avait été entreprise par de lointains prédécesseurs. L’histoire de la France avec l’État d’ Israël est importante. Nos objectifs principaux sont de renforcer les liens qui existent entre ces deux pays, apporter un environnement favorable et tenter de connaître les vrais problématiques de ce pays. Nous voulons représenter tous les citoyens français de France et ceux qui vivent dans le monde entier. Israël et la France sont deux pays forts qui doivent s’unir intensément. La France doit s’imprégner de la société israélienne.
R.H: Depuis la création de ce groupe, quelles ont été les actions accomplies et réussies ?
P.P: La première chose que nous faisons avant tout est de rencontrer notre représentant sur place, échanger et poser des questions, pour ensuite analyser la situation; nous devons être attentifs, faciliter ou compliquer l’amitié qui peut exister entre ces deux pays. Je vais vous donner un exemple tout récent. Certains de nos collègues minoritaires avaient proposé un amendement qui était finalement de nature à infléchir la position de la France sur la question du Boycott. Ils ont voulu proposer un système qui rendait possible quelque chose d’interdit, boycotter un Etat pour un Etat. Notre rôle de parlementaire consiste à mettre en oeuvre la vigilance nécessaire pour que cette disposition ne soit pas votée et cette action a été finalement réussie. Parlons aussi d’un sujet qui fâche. La France a connu un moment d’inattention avec le vote de la France à l’Unesco concernant »la Palestine occupée ». Notre action est de faire en sorte que cette erreur ne soit pas à nouveau commise et que la réalité soit rectifiée.
R.H: Votre groupe est constitué de plusieurs députés issus de sensibilités politiques différentes, quelles sont les blocages qui persistent encore et qui freinent votre groupe à avancer dans les relations entre la France et Israël ?
P.P: Vous savez c’est comme dans une amitié, il y a des amis proches et des amis moins proches, est-ce pour cette raison qu’il faut les écarter? L’amitié c’est avoir la capacité de se dire les choses en confiance. Nos différences de points de vues nous permettent d’avancer sur toutes les questions que l’on doit se poser au sujet de la relation de ces deux pays. Comme dit l’expression, « avancer doucement et sûrement ».
R.H: Beaucoup de Français trouvent encore des difficultés à s’intégrer en Israël. Avez- vous des solutions pour faciliter cette intégration ?
P.P: C’est une réalité en effet. Nous sommes conscient que cette étape constitue dans la plupart des cas, un véritable challenge pour les Français.Certains y arrivent mieux que d’autres. Nous comprenons ce n’est pas facile de vivre dans un pays qui possède une langue et une culture différente. Nous y pensons et c’est pour cette raison que nous sommes présents aujourd’hui pour vous écouter, prendre note de tout ce qui pose problème et tenter d’y remédier rapidement. Ce qu’il faudrait faire par exemple est d’ organiser davantage de réunions, introduire des cours de soutiens pour les jeunes et les adultes. Il faut être conscient que les Français ont beaucoup d’atouts et qu’ils peuvent apporter beaucoup de choses à la société israélienne.
La conférence de presse s’est achevée une heure plus tard. Monsieur L’ambassadeur nous a proposé de le suivre à l’extérieur pour profiter de la réception.
Impossible de passer à côté de cette vue exceptionnelle qu’offre l’Ambassade sur la mer. A nouveau, Pascal Popelin et les députés ont pris la parole pour exprimer leur joie d’être ici. »Nous sommes heureux de découvrir Israël, ce pays si chaleureux, convivial qui nous rappelle le sud de la France, merci pour votre accueil ». Une énergie positive se diffusait dans l’ensemble du bâtiment et cela, tout le monde le ressentait. Les gens échangeaient avec les députés comme de vrais amis qui se racontent leur journée surtout Marie-Arlette-Carlotti, une femme dynamique et souriante qui ne pouvait pas cacher sa joie, »Je me sens bien ici, je trouve qu’Israël et Marseille se ressemblent . En plus, à seulement quelques brasses je me retrouve chez moi ».
Jeudi soir leur voyage officiel c’est terminé. Ce fut une visite de courte durée qui leur permettra de repartir en France avec des souvenirs et de belles couleurs.
Ce qui est important de retenir avant tout est que ce dernier fait tout pour que les choses avancent, que de vrais solutions pour la France et Israël soient trouvées et que ces députés participent au rayonnement actif de nos deux pays et cela, il ne faut pas l’oublier.
Romy Hassoun pour AshdodCafé.com