Selon l’ancien économiste en chef du ministère des Finances Michael Sarel, il est plus facile d’acheter un appartement de nos jours qu’il ne l’était en 1997.
Les mesures visant à réduire le prix des logements que le ministre des Finances Moshe Kahlon promeut ne feront qu’augmenter les prix et créer une bulle immobilière, affirme Michael Sarel, l’ancien économiste en chef du ministère des Finances. Sarel a démissionné de son poste en signe de protestation contre le plan de l’ancien ministre des Finances Yair Lapid, qui visait à accorder une exonération de la TVA aux acheteurs d’appartements.
Selon Sarel, d’abaisser le prix des terrains et le prix des logements par le biais de prix fixes aurait pour effet d’augmenter la demande de logement et les rendre plus cher, exactement comme une exonération de TVA.
Sarel critique également le plan d’augmentation de la taxe d’achat pour les investisseurs, et dit qu’il n’y a actuellement pas de différentiation entre les investisseurs immobiliers et les investisseurs du marché des capitaux. Il ajoute que des taxes plus élevées pour les investisseurs ne diminueront pas le nombre d’appartements à louer, et ne rendront pas la tache plus facile aux jeunes couples à la recherche d’un appartement.
L’entretien avec Sarel a été mené peu de temps avant la publication d’un rapport de situation par le Kohelet Policy Forum, où il est actuellement chercheur en économie. Bien qu’il convienne que les prix des logements en Israël sont à un haut historique, en particulier à Tel-Aviv, il estime qu’en raison du faible taux d’intérêt, il est maintenant beaucoup plus facile d’acheter un appartement comparé à ce qu’il en était au sommet précédent du prix des logements en 1997.
Sarel affirme qu’Il est beaucoup plus facile d’acheter un appartement aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 20 ans, et il n’est pas encore plus difficile qu’il ne l’était il y a 10 ans. Selon son analyse, il y a deux facteurs à l’achat d’un appartement: l’acompte et le prêt hypothécaire. Il affirme aussi que si l’on compare l’acompte requis et les versements hypothécaires en pourcentage du revenu disponible, les deux éléments sont inférieurs à ce qu’ils étaient il y a 20 ans.
« Si nous supposons que l’acompte représente la moitié du coût d’un appartement, il est inférieur à ce qu’il était il y a 20 ans, et le paiement de l’hypothèque est moins élevé- même négligeable, comparé à ce qu’elle était il y a 20 ans. Vous pouvez obtenir un prêt hypothécaire aujourd’hui avec des paiements qui sont près d’un quart de ce qu’ils étaient il y a 20 ans », dit-il.
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