L’émigration juive de France vers Israël, qui avait cru de 60% l’an dernier, s’est encore accélérée en 2014. Elle devance nettement, sur les neuf premiers mois de l’année, l’alya de Russie et celle d’Ukraine. Elle semble en passe de devenir la plus importante au monde. A tel point que meme les médias Russes s’en préoccupent
A Ashdod, des familles affluent aussi en nombre. Mal connue des futurs olim et peu conseillée par l’agence juive, Ashdod continue son ascension pour devenir très prochainement la Riviera d’Israël.
Les jeunes olim qui s’y installent fréquentent assidûment les oulpanim, perfectionnent ensuite leur hébreu grâce a des cours professionnels. Le programme « Ma’alot » du Misrad haklita les accompagne dans la création de leur entreprise, voir leur permet d’obtenir des prêts a taux intéressants.
Courageux et imaginatifs, deux jeunes olim tels Jérôme et Gary qui n’hésitent pas à cumuler les jobs et a créer leur société easy.com.
Montés a Ashdod en juillet 2013, ils se sont rencontrés a l’oulpan et ne se sont plus quittés.
Un plan d’intégration pour les Juifs venus de France
Au cœur de l’été, plus de 2000 Juifs de France sont ainsi arrivés en Israël. Durant la seule journée du 16 juillet, ils furent 460 dont 195 enfants à emprunter deux vols Paris-Tel Aviv spécialement affrétés par l’État hébreu. «Votre alya est la meilleurs réponse aux roquettes de l’ennemi», leur a lancé Natan Sharansky, le président de l’Agence juive.
Cette institution, qui multiplie les programmes d’incitation et d’aide aux nouveaux arrivants, mise sur l’alya de France pour re-dynamiser l’immigration vers Israël qui, ces dernières années, connaît un relatif tassement. Plus encore que dans d’autres pays, la maîtrise des équilibres démographiques constitue en Israël un secteur crucial. Un plan visant à faciliter l’intégration des Juifs venus de France a d’ailleurs été présenté en début d’année par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Il s’agit notamment de favoriser l’apprentissage de l’Hébreu ainsi que de développer les équivalences, encore rares, entre les diplômes français et ceux délivrés en Israël. L’Agence juive a aussi annoncé le renforcement de ses effectifs à Paris où, depuis un an, quelque 30.000 personnes ont assisté à des réunions d’information sur l’alya.