Campus de l’Université de Tel Aviv
Crédits : Anatoli Axelrod
L’Université de Tel Aviv pour l’exploitation des données
Le professeur Shay Zucker, du Department of Geophysics, Athmospheric and Planetary Sciences de l’Université de Tel Aviv, va analyser les données collectées par le satellite. Il explique que les informations obtenues par Gaia seront d’une précision encore jamais obtenue jusqu’à présent. La quantité colossale de données engendrée doit permettre de nouvelles découvertes sur la création et le développement de la Voie Lactée, c’est-à-dire sur plusieurs milliards d’années.
Gaia devrait découvrir des centaines de milliers de planètes ainsi que leurs différentes trajectoires, répertorier les astéroïdes dans le système solaire et donner d’autres informations utiles et fascinantes sur la nature de l’espace. Le satellite a été construit sur une décennie et a été mis en orbite grâce à une fusée russe Soyouz depuis le pas de tir de l’European Space Agency en Guyane française. La mission de Gaia va durer 5 ans, pendant lesquels il enregistrera l’emplacement, la luminosité et la température de chaque corps céleste passant dans son champ visuel. Ses caméras contiennent plus d’un million de pixels, permettant une précision de 10 microsecondes. Une fois le travail terminé, une carte 3D très précise va aider les scientifiques à déterminer les origines de la Voie Lactée.
Une expérience riche en enseignements
Comme la Terre, Gaia va effectuer une rotation du Soleil chaque année. Le satellite pourra ainsi prendre des mesures de chaque étoile à partir de différents endroits et évaluer ainsi leur profondeur (distance par rapport à la Terre). Cette précision sans précédent va également permettre d’examiner une nouvelle fois la fiabilité de la théorie de la relativité générale d’Einstein. Enfin, en mesurant le mouvement des étoiles dans la galaxie, Gaia devrait donner de précieuses informations sur la nature de la matière sombre.
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