Selon une étude
De manière sommaire, cette hausse peut s’expliquer par trois facteurs: la bonne tenue de l’immobilier en Amérique du Nord et en Europe, le rebond des marchés actions et la croissance des économies en développement.
La France tire bien son épingle du jeu
En moyenne, le patrimoine mondial a augmenté sur un an de 4,9 %. La hausse est concentrée en Amérique du Nord (+ 12 %) et en Europe (+ 8 %). La France tire très bien son épingle du jeu. D’après l’étude, le patrimoine détenu par l’ensemble des ménages français atteint 14.200 milliards de dollars, soit 296.000 dollars par personne, ce qui fait de l’Hexagone le septième pays où les particuliers sont les plus riches malgré «un chômage élevé et une croissance faible». Les Français, comme tous les Européens, ont en effet bénéficié, sur la période, de la hausse de l’euro. «Il y a plus de millionnaires en France que dans n’importe quel autre pays européen», insistent les auteurs.
Paris est toutefois dépassé par Londres, Berlin ou Berne sur le créneau des grandes fortunes dépassant les 50 millions de dollars. La Suisse affiche d’ailleurs le patrimoine moyen par ménage le plus élevé du monde, à 513.000 dollars par adulte, juste devant l’Australie. Les Asiatiques se sont en revanche légèrement appauvris depuis 2012. La moyenne du continent est plombée par la chute de 20 %, creusée par la faiblesse du yen, du patrimoine des Japonais.
D’ici à 2018, la fortune des ménages dans le monde devrait encore augmenter de 39 % pour atteindre le chiffre astronomique de 334.000 milliards de dollars, anticipe Crédit Suisse.
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