Ces instants d’intimité portent le nom de yi’houd et ni le rabbin, ni le traiteur, ni le photographe ne peuvent alors être présents. Selon la loi juive, c’est précisément ce moment qui définit le jeune couple comme étant mariés. Ils appartiennent désormais exclusivement l’un à l’autre, au sein d’une relation qu’il leur revient de forger. On pourrait même dire que leurs individualités respectives pré-mariage ne sont pas non plus admises dans la pièce de yi’houd.
Si l’on peut comparer le mois festif de Tichri à un mariage cosmique entre D.ieu et Son peuple, le jour de Kippour est la pièce du yi’houd. Les autres fêtes sont marquées par des rituels « extérieurs » : on sonne le chofar, on secoue le loulav. À Kippour, il y a seulement nous, jeûnant et parlant avec D.ieu. Pendant ces 25 heures, nous sommes seuls avec notre Conjoint. Notre relation ne sera pas définie par le traiteur (c’est peut-être pour cela qu’on jeûne…), le discours du rabbin ou le chant du cantor. Nous établissons une relation intime avec D.ieu, dans laquelle les voisins, les anges et même ceux que nous étions l’année dernière n’ont pas de place.
Puissiez-vous être scellés dans le Livre de la Vie pour une bonne et douce année !
Tout savoir pour Ashdod :
Allumage des bougies : 18 h 02
Havdalah : 19 h 00