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Rotem, guetteuse de la Marine : “Nous surveillons la frontière maritime sous tous les angles”

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Lorsque des terroristes du Liban ont attaqué la ville côtière israélienne de Nahariya, des membres de la famille du caporal Rotem Saidon étaient parmi les victimes. Ce chapitre sombre de l’histoire de sa famille a donné à Rotem, une soldate de la Marine israélienne, un point de vue incomparable sur ce que cela signifie de défendre Israël contre une attaque par voie maritime.

On dit souvent que chaque citoyen  israélien connaît quelqu’un qui a été tué ou blessé lors d’une bataille ou d’une attaque terroriste. C’est pourquoi, pour beaucoup d’Israéliens, défendre leur patrie n’est pas seulement un impératif national – c’est une obligation personnelle !

Près de 70% de la population d’Israël est installée sur la côte et la Marine israélienne a donc une immense responsabilité sur ses épaules afin que chaque citoyen puisse vivre en paix. D’ailleurs, à la frontière avec le Liban qui s’étend sur de nombreux kilomètres en mer, le travail des soldats de la Marine est vital pour la défense et la sécurité de la nation.

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Le caporal Saidon, 19 ans, et ses camarades gardent les yeux jour et nuit fixés sur les systèmes de surveillance qui filment la frontière maritime entre Israël et le Liban.

« Nous surveillons la frontière maritime sous tous les angles possibles et imaginables en utilisant des radars et des caméras », dit-elle. « Nous contrôlons toute tentative de violation du  territoire israélien. En effet, nous sécurisons toute la région – y compris Nahariya et Acre, de sorte qu’il n’y ai pas d’infiltration hostile via la voie maritime et pour protéger les citoyens. »

« Des choses se passent tout le temps et nous sommes là pour les empêcher », explique-t-elle. « S’il y a une tentative d’infiltration,  nous mobilisons les forces navales et les forces terrestres avec qui nous travaillons. »

La menace du Hezbollah

Avec son fief régional fermement campé de l’autre côté de la frontière, les terroristes du Hezbollah ne cessent de tenter de s’infiltrer en territoire israélien pour perpétrer des attaques contres des civils ainsi que faire passer en contrebande des armes à d’autres organisations terroristes qui se sont jurées de détruire l’État d’Israël.

Cependant, la menace ne vient pas seulement de la mer. En avril dernier, un drône ennemi a été envoyé au-delà  de la frontière nord d’Israël et a commencé à s’approcher de la ville portuaire de Haïfa. Toute la trajectoire du vol de l’engin a été suivie par les équipes de surveillance de Tsahal et par la suite, un avion de chasse de l’Armée de l’Air a été envoyé afin de l’abattre au dessus de la mer avant qu’il ne mette pas en danger les civils israéliens.

Impératif national, obligation personnelle

Rotem sait mieux que quiconque à quel point son devoir est important. Elle qui est liée à la famille Haran – déchirée par une attaque terroriste en 1979 dans leur ville natale de Nahariya. Lors de cette attaque terroriste, un escadron terroriste composé de quatre membres du Front de libération de la Palestine (FLP) a quitté le Liban dans un canot pneumatique et s’est infiltré sur la côte de Nahariya dans l’obscurité de la nuit. Leur raid sur la ville côtière a fait quatre morts israéliens dont Danny Haran et ses filles, Einat (4ans) et Yael (2ans).

« Ce genre d’attaque terroriste me fait comprendre que si nous ne sommes pas là pour surveiller nos frontières, des familles entières pourraient être détruites », explique Rotem. « Nous sommes ceux qui protègent les habitants de Nahariya. Parfois, j’imagine ce qui pourrait se produire si le Centre de commandement et de contrôle n’était pas utilisé correctement pour protéger toutes les personnes qui vivent ici. « 

Pas une tâche simple

Les défis de Rotem sont nombreux, mais elle sait que la vigilance incessante est le prix à payer pour défendre son pays et son peuple. Le petit groupe de soldats de sa base sont là 24h par jour afin de surveiller la frontière grâce à des systèmes de radars ultra sophistiqués.

Rotem a souligné avec un sourire que malgré le fait qu’elle ne soit pas combattante, elle rentre plus rarement à la maison que son petit ami qui est un soldat de combat dans la Brigade d’infanterie Golani.

« C’est un travail difficile et épuisant, mais nous savons que notre job est une tâche qui est importante et significative pour le bien être de notre pays – si nous ne le faisons pas, alors tous les citoyens qui vivent ici seraient en danger », a-t-elle ajouté !

http://tsahal.fr

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