Tsahal toujours à la pointe de la technologie. Des officiers de Tsahal chargés de la recherche et du développement d’armes prendront part à une conférence sur la l’utilisation de la robotique dans le domaine militaire. “Nos robots aident les soldats dans le but d’améliorer les capacités opérationnelles de nos forces, de leur obtenir une supériorité militaire”, a notamment expliqué le colonel Gabi, responsable du développement des robots.
Le Colonel Gabi a présenté plusieurs scénarios militaires dans lesquelles les drones peuvent être efficaces. “Un des meilleurs exemples est l’ouverture de corridors qui sont potentiellement minés. Il est presque ‘naturel’ que ce soit des robots qui fassent ce travail au lieu des soldats. Ces drones peuvent également guetter des points avancés et attirer une grande partie de l’attention des ennemis”.
Au cours des combats urbains, les drones jouent un rôle capital. “Les robots peuvent avancer devant nos forces, ouvrir le terrain et permettent également d’aider les soldats d’un point de vue logistique. Ils aident les soldats à accomplir leur mission et à réagir en temps de combat de la meilleure des manières.”
Aujourd’hui, ces drones terrestres sont utilisés principalement dans le Commandement de la Région Sud. Ils sont utilisés comme guetteurs le long des frontières sud depuis près de 4 ans. Le nom donné au robot au sein de l’armée israélienne est le “fidèle partenaire”.
Repousser les limites
Mais les projets des commandants ne s’arrêtent pas là. “Nous voulons arriver au point où nos robots seront capables de suivre un parcours dessiné sur une carte par l’utilisateur sans que celui-ci connaisse parfaitement le terrain. Le robot sera alors équipé de senseurs et de caméras pour qu’il puisse éviter les obstacles par lui même”. Le souhait de Tsahal est de concrétiser cette idée qui existe aujourd’hui seulement de manière théorique.
Tsahal détient également des robots capables de trouver et de désactiver des explosifs. Ces engins sont équipés de systèmes de mapping en trois dimensions en temps réel afin de recréer le relief perçu par le robot, identifier les obstacles et planifier de nouveaux parcours. Ces systèmes sont conçus afin que le soldat intervienne au minimum et lui permette ainsi de se concentrer seulement sur sa mission.
Des robots à apparence humaine
Tsahal est l’une des armées à la pointe de la technologie. “Nous avons un grand avantage par rapport aux sociétés civiles : nous pouvons rassembler facilement tous les éléments prenant part au projet et se concentrer uniquement sur le travail. Tsahal a un avenir intéressant et très prometteur dans le domaine de la robotique”.
Lors de cette conférence, le professeur Doron Havatselet a ajouté que “le milieu terrestre, contrairement au milieu aérien, est rempli d’obstacles”. Les drones terrestres sont donc plus complexes que les drones aériens. Il faut préparer les robots à faire face à différentes situations.
L’imagination des soldats de Tsahal ne s’arrête pourtant pas aux drones terrestres, comme le raconte Doron : “Nous parlons aujourd’hui de projets avec des grandes ambitions comme les drones sous-marins et des robots à apparence humaines“.
