Pour la première fois, la Palme d’or récompense un film qui parle ouvertement d’homosexualité, en l’occurrence féminine.
La France remporte de nouveau le titre suprême cinq ans après Entre les murs de Laurent Cantet. « Je voudrais dédier ce prix, ce film à cette belle jeunesse de France qui m’a beaucoup appris sur l’esprit de liberté », « le vivre-ensemble », ainsi qu’à « une autre jeunesse, de la révolution tunisienne, pour leur aspiration à vivre eux aussi librement, et aimer librement », a déclaré le cinéaste visiblement ému et heureux.
Une adolescente qui s’éveille au désir avec une fille aux cheveux bleus: « La vie d’Adèle » traite avec délicatesse une passion amoureuse entre deux femmes comme rarement abordée au cinéma, portée par un duo d’actrices resplendissant.
Adapté librement de la bande dessinée « Le bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh, La vie d’Adèle – chapitre 1 et 2 avait conquis le coeur des critiques dès la fin de sa projection.