Les palestiniens ont déclaré que le terroriste conduisait sa moto près d’un camp d’entraînement du Hamas quand il a été la cible d’un avion israélien. Un autre homme, apparemment l’aide du terroriste, a été blessé dans le raid.
Le « ministère de la santé » du Hamas a identifié le terroriste comme étant Hitham Mashal, 24 ans, résidant de la ville de Shati et qui travaillait à la sécurité de l’hôpital Shifa de Gaza. La 10e chaîne israélienne a précisé que Mashal était un expert en construction de roquettes et membre du groupe terroriste djihadiste Aknaf Bet Al-Maqdes.
L’attaque de mardi était la première frappe aérienne meurtrière menée par Israël depuis le cessez-le feu qui a mis fin à l’opération Pilier de Défense en novembre.
Peu de temps après le raid, le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré : « aujourd’hui, nous avons touché une des personnes impliquées dans les tirs de roquettes sur Eilat. J’ai dis que nous ne laisserions pas passer cet incident. Nous n’acceptons pas les tirs depuis la bande de Gaza ou depuis la péninsule du Sinaï. Nous travaillerons à protéger les citoyens d’Israël. »
Le porte-parole du groupe terroriste Hamas, Fawzi Barhoum, a qualifié l’élimination de « dangereuse et injustifiée », parce que oui, il est normal pour les palestiniens de tirer des roquettes sur Israël. Il a ajouté que cette élimination était destinée à créer une atmosphère tendue dans la bande de Gaza.
Israël cherche a « détourner l’attention de la judaïsation et l’entreprise de peuplement de Jérusalem, » a-t-il dit, ajoutant que le raid était une violation de l’accord qui avait mis fin à l’opération militaire de novembre.
L’armée israélienne a confirmé avoir effectué l’attaque, qui vient seulement deux jours après que Netanyahou ait averti d’une réponse militaire forte aux tirs de roquettes sporadiques sur Israël.
Suite à l’attaque contre Eilat, le premier ministre avait déclaré que les responsables « étaient probablement membres d’une cellule terroriste qui a quitté la bande de Gaza et utilisé le Sinaï pour attaquer une ville israélienne. »
« C’est inacceptable. Nous allons exiger un prix pour cela. Cela a été notre politique depuis les quatre dernières années, et cela sera la notre ici aussi, » a-t-il dit.
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