Pour le Livret A, la collecte nette a été positive de 2,7 milliards d’euros en décembre et de 28,2 milliards sur l’ensemble de 2012. En ajoutant les intérêts capitalisés (5 milliards), l’encours total du produit d’épargne le plus répandu en France s’inscrivait à 250 milliards d’euros à fin 2012 contre 216,9 milliards un an plus tôt.
Pour le LDD, la collecte a été positive de 2,53 milliards d’euros en décembre et de 21 milliards sur l’ensemble de 2012, l’encours au 31 décembre atteignant 92,6 milliards d’euros (y compris 1,63 milliard d’intérêts capitalisés) contre 69,9 milliards fin 2011.
Le relèvement au 1er octobre de 25% du plafond du livret A (à 19.125 euros) et le doublement de celui du LDD (à 12.000 euros) ont dopé les placements sur ces deux livrets.
Ils ont bénéficié en outre de leur rémunération très attractive avec un taux (2,25%), qui s’est situé au-dessus de celui des obligations à 10 ans de l’Etat français pendant la majorité du deuxième semestre.
S’y ajoute leur caractère défiscalisé au moment où le gouvernement a décidé d’assujettir en 2013 dividendes, intérêts des obligations et livrets bancaires ordinaires au barème de l’impôt sur le revenu.
Le plafond du Livret A a été à nouveau relevé de 25% au 1er janvier 2013 mais sa rémunération sera ramenée à 1,75% le 1er février.
Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse (capital)