L’égérie du cinéma érotique des années 70 Sylvia Kristel n’est plus. L’actrice qui avait incarné Emmanuelle a disparu à l’âge de 60 ans, annonce l’Agence France Presse ce jeudi. La Néerlandaise était atteinte d’un cancer. «Elle est morte pendant la nuit, pendant son sommeil», a déclaré son agent Marieke Verharen, de l’agence Features Creative Management.
Son traitement contre la maladie avait dû être interrompu quelque temps cet été en raison de son état de faiblesse. Sylvia Kristel avait été hospitalisée le 1er juillet à Amsterdam dans un état grave, après avoir été retrouvée chez elle, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Succès international en 1974
Sylvia Kristel commence sa carrière d’actrice par des petits rôles dans des films néerlandais. Elle connaîtra du succès à l’international en incarnant le premier rôle dans le film Emmanuelle (1974), qui raconte les aventures sexuelles d’une jeune femme en Asie. Adapté du roman d’Emmanuelle Arsan par le réalisateur Just Jaeckin, il demeure l’un des films les plus vus en salles, avec 8 millions d’entrées en France, ainsi que l’un des plus grands succès du cinéma français à l’étranger. La Néerlandaise continue alors de jouer sur cette image. Elle reprend le personnage dans trois autres films.
Après ces suites d’Emmanuelle, qui ont connu un succès moindre, l’actrice apparaît dans l’adaptation de L’Amant de Lady Chatterley et obtient le rôle-titre dans une biographie érotique de l’espionne Mata Hari. En 1981, Sylvia Kristel joue même aux Etats-Unis. Elle incarne Regina Copoletta, une femme qui séduit un adolescent, dans la comédie érotique controversée Leçons très particulières. L’actrice n’a jamais vraiment quitté son image d’égérie du cinéma érotique.
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