«Les « réfugiés » n’ont pas choisi de se rapprocher de nous mais dans l’hypothèse d’une chute du régime, qui est possible (…), les forces israéliennes sont prêtes et en état d’ alerte et s’il faut arrêter des vagues de réfugiés, nous le ferons», a déclaré Barak lors d’une visite dans un avant-poste israélien sur le Golan, pris à la Syrie par l’Etat juif en 1967 puis annexé par Israël en 1981.
Une barrière de sécurité mise en place par les Israéliens sépare le territoire de la Syrie, au nord-est, le long d’une ligne de cessez-le-feu où aucun incident n’a été signalé depuis des années. Mais à deux kilomètres de là, on pouvait distinguer jeudi de la fumée dégagée par les tirs d’obus de mortier au-dessus du village syrien de Djoubata. Des coups de feu pouvaient également être entendus.
Un responsable du ministère de la Défense a noté que Ehud Barak, dans ses propos, avait seulement évoqué la possibilité de bloquer des «vagues» de réfugiés, mais qu’il n’avait pas complètement fermé la porte aux Syriens cherchant asile. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a estimé en juin que le nombre de réfugiés fuyant la Syrie pourrait s’élever cette année à 185.000.
Source : Reuters