PARACHA RÉÊH : De quoi parle notre Paracha? Les points principaux :
– Les 42 étapes de la traversée du désert
– Hachem ordonne de chasser les nations vivant dans la terre de Canaan, de détruire leurs idoles, puis définit les limites du pays.
– La Mitsva des villes de refuge, villes servant à l’habitation des lévites
– Hachem définit l’héritage de chaque tribu, et donne les lois de l’héritage
– Hachem ordonne de ne pas laisser la vie sauve à un meurtrier Délibéré
– Les bérakhot sur le mont Guérizim et les malédictions sur le mont Eval
– La mitsva de chéhita, et l’interdiction de consommer du sang
– Mise en garde contre l’idolâtrie et les faux prophètes
– Ne rien ajouter, ni retrancher aux mitsvot
– Moché met en garde contre les faux prophètes, et la mitsva de dénoncer celui qui incite les autres à l’idolâtrie
– Lois relatives à la ville juive corrompue qui est devenue idolâtre
– Ne pas s’endeuiller plus que nécessaire. Ne pas se taillader la peau ou s’arracher les cheveux par excès de douleur en raison de la mort de quelqu’un
– Rappel des lois de cachrout concernant les animaux, volailles et poissons
– Lois concernant les prélèvements de l’agriculteur
– La remise des dettes lors de l’année de chémita : chémitat késsafim
– La mitsva de tsédaka
– La mitsva de pourvoir son serviteur juif lors de sa libération
– Lois concernant les fêtes, comme se rendre au temple et se Réjouir
La parachat Réêh commence une nouvelle partie du livre de Devarim. Alors que les parachiot précédentes revenaient sur les événements du peuple dans le désert et sur la leçon à en tirer, la parachat Reèh traite de la venue en Eretz Israël et des lois qui s’appliqueront, en général et en ce qui concerne les idoles par opposition au Sanctuaire de Hachem au lieu qu’Il choisira. La paracha commence par l’ordre de donner la bénédiction et la malédiction sur l’accomplissement des mitsvot, en arrivant à Elonei Moré. Ensuite, on ordonne au peuple de servir Hachem à l’endroit choisi comme centre unique, après avoir extirpé les idoles, et de ne pas se laisser entraîner par les divers incitateurs qui risquent de faire fauter Israël en les détournant de Hachem. Le corps doit être sanctifié dans sa forme extérieure et dans la nourriture, «car tu es un peuple saint». On observera le ma’asser et la chemita dans la récolte de la terre et la vie de la société par la chemita de l’argent et la générosité envers les pauvres, et par la chemita de l’esclave qui redevient libre ou se fait percer l’oreille. A la fin de la paracha il est question d’un service plus facile qui a également lieu dans le Sanctuaire, à propos de l’aîné de la bête quand il n’a aucun défaut, et les sacrifices des fêtes au lieu choisi.
Les enfants d’Hachem n’ont rien à craindre
Le Ramban explique les raisons de ce commandement : La Mitsva «Tu es un peuple saint» est une promesse que les âmes subsisteront devant Lui. Comme tu es un peuple saint et consacré à Hachem, Il n’anéantira pas une âme. Il ne faut donc pas de vous taillader ou vous raser pour un mort. L’Ecriture n’interdit pas de pleurer, car c’est le mouvement de la nature de pleurer la séparation d’avec ceux qu’on aime, même lorsqu’ils sont vivants.
Le Ramban termine en disant : «c’est là-dessus que s’appuient les Sages pour dire qu’il est interdit de trop pleurer un mort. Tout juif croyant peut puiser dans ce verset un encouragement dans les heures difficiles où il se trouve en présence de son mort».
S’il sait que tout n’arrive que par la volonté de D.ieu et par Sa providence, il n’y a pas lieu de trop s’affliger et de trop regretter, comme l’écrit le Ibn Ezra : «Sachez que vous êtes des fils de Hachem, et Il vous aime plus qu’un père n’aime son fils, c’est pourquoi ne vous tailladez pas quoi qu’il arrive, car tout ce qu’Il fait est pour le bien, même si on ne le comprend pas, de la même façon que les petits enfants ne comprennent pas ce que font leurs parents, mais ils leur font malgré tout confiance.»
Israël est le peuple de D.ieu, il sait accepter tous les événements difficiles avec foi, même quand la justice les frappe, c’est pourquoi il n’y a pas de place pour une douleur exagérée, par exemple s’arracher les cheveux et se lacérer la peau comme le font d’autres peuples.
On raconte que lorsque Rabbi Na’houm Zéev fut proche de la mort, alors qu’il était encore jeune et qu’il avait des filles à marier, il s’adressa à elles en disant : «Vous devez savoir que je ne me fais aucun souci sur ce qui se passera après ma mort, parce que vous sortez de l’autorité d’un homme pour rentrer sous l’autorité du Saint béni soit-Il, qui est le père des orphelins et le juge des veuves.»
« Ani Lédodi Védodi Li » – « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi » (Cantique des Cantiques 6,3).
ELOUL, le dernier mois de l’année juive est, non seulement le mois du bilan spirituel mais, prédestiné au pardon divin, il est aussi consacré à la Téchouva, c’est-à-dire, au retour vers Hachem.
La tradition nous enseigne que c’est à ROCH HODECH ELOUL (le 1er jour du mois) que Moïse notre Maître est remonté au Sinaï. C’était la troisième période de 40 jours que Moché passait dans la proximité d’Hachem :
* La première fois, c’était pour recevoir la Torah. Rabbi
Yéhochoua ben Korha dit :
» Moché est resté 40 jours sur le Mont Sinaï… il y étudia la loi écrite et la loi orale.
Au bout de quarante jours, il prit les Tables de la Loi et descendit vers le camp, c’était le 17 Tamouz. En voyant le veau d’or, il brisa les Tables « .
* Les quarante jours suivants, Moïse les passa en dehors du camp, dans une tente au pied du Mont Sinaï, priant D’ieu afin qu’il pardonne à Ses enfants. Mais ses prières ne furent pas agréées.
(le mois de la Téchouva)
ROCH HODECH ELOUL : Mardi 30 et Mercredi 31 Aout 2011
Devarim (14,1,2) : «Vous êtes des fils pour Hachem votre D.ieu, ne vous tailladez pas et ne vous rasez pas entre les yeux pour un mort, car tu es un peuple saint pour Hachem ton D.ieu»
Ani Lédodi Védodi Li » – « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi » (Cantique des Cantiques 6,3).
ELOUL, le dernier mois de l’année juive est, non seulement le mois du bilan spirituel mais, prédestiné au pardon divin, il est aussi consacré à la Téchouva, c’est-à-dire, au retour vers Hachem.
La tradition nous enseigne que c’est à ROCH HODECH ELOUL (le 1er jour du mois) que Moïse notre Maître est remonté au Sinaï. C’était la troisième période de 40 jours que Moché passait dans la proximité d’Hachem :
* La première fois, c’était pour recevoir la Torah. Rabbi
Yéhochoua ben Korha dit :
» Moché est resté 40 jours sur le Mont Sinaï… il y étudia la loi écrite et la loi orale.
Au bout de quarante jours, il prit les Tables de la Loi et descendit vers le camp, c’était le 17 Tamouz. En voyant le veau d’or, il brisa les Tables « .
* Les quarante jours suivants, Moïse les passa en dehors du camp, dans une tente au pied du Mont Sinaï, priant D’ieu afin qu’il pardonne à Ses enfants. Mais ses prières ne furent pas agréées.
* La troisième fois, ce fut à Roch Hodèch Eloul. Hachem dit à Moché, » Monte sur la montagne vers moi « .
Ce jour là, commença une période de grâce et de miséricorde qui prit fin quarante jours plus tard (à Yom Kipour), quand Moché redescendit avec les secondes Tables de la Loi, apportant avec lui la merveilleuse nouvelle du Pardon Divin. Nos Sages nous enseignent qu’à partir du 1er Eloul, on sonna du chofar chaque jour dans le camp, rappelant ainsi aux enfants d’Israël que Moïse était au Mont Sinaï, priant pour eux.
L’acrostiche des mots, » Ani Lédodi Védodi Li » que l’on trouve dans le Chapitre 6, verset 3 du Cantique des Cantiques, forme le mot ELOUL.
Ce verset fait allusion à la possibilité pour l’homme de se rapprocher davantage, pendant ce mois, d’Hachem, car c’est en cette période qu’Il est plus proche de l’homme. En relisant ce verset » Ani Lédodi Védodi Li » nous remarquons que ces quatre mots se terminent chacun par la lettre » Youd « .
La valeur numérique de cette lettre étant de 10, nous obtenons : 10 x 4 = quarante ! allusion à cette période unique de l’année juive.
Si la repentance, est en tout temps agréable à Hachem, elle l’est encore plus pendant le mois d’Eloul « L’Eternel Hachem circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance » (Deutéronome 30,6), le ciel lui-même nous soutiendra dans notre effort de retour vers Hachem.
Les initiales des quatre mots » Et Levavè’ha Ve-et Levav… » est encore… ELOUL !
LE MOIS D’ELOUL
1. Nous avons l’obligation de nous préparer pendant un mois, le mois d’Eloul, au grand jour du Jugement divin, Roch Hachana, par un examen journalier de conscience en vue de corriger nos fautes et d’adapter notre conduite aux exigences de la Torah. L’étude nous enseigne la voie à suivre en ce qui concerne l’acquisition des vertus et la pratique des commandements positifs et négatifs. Nous multiplions les prières pour notre purification ainsi que les actions de bienfaisance, Tsédaka, qui attirent en parallèle une providence de bonté à notre égard. D’ailleurs Eloul est un mois de miséricorde et si nous témoignons d’une sincère disposition à nous engager pleinement dans la voie de la Torah, nous jouissons d’une grande assistance divine en vue de notre amendement.
2. Matin et soir, durant tout le mois d’Eloul et jusqu’au jour de Hoshana Rabba, on ajoute à la prière le Psaume 27 de circonstance: Ledavid A. Ori Véyichi… que le Midrash explique ainsi: A. Ori (« D. est ma lumière »): à Rosh Hachana, Véyichi: (« et mon salut ») au jour de Kipour, Ki Yitspénéni Bessouko (Il m’abritera sous sa Soucca).
3. Le mois d’Eloul, les hommes de mérite font vérifier leurs Téfilines et leurs Mézouzot pour s’assurer qu’ils sont toujours Kéchérim, valables pour la Mitsva.
LES SELI’HOT
1. C’est à Roch ‘Hodech Eloul que Moïse, Moché Rabénou, monta au Mont Sinaï afin e recevoir les deuxièmes Tables de la Loi. Il y demeura quarante jours jusqu’au 10 Tichri, jour de Kipour, date à laquelle le peuple fut pardonné pour le péché du Veau d’or. Ces quarante jours conservent depuis lors une grande valeur spirituelle (Kédoucha) et sont consacrés à la purification par des prières spéciales, appelées Séli’hot, signifiant invocation du pardon.
2. Chez les sépharadim, à partir de Roch ‘Hodech Eloul, chez les aschkenazim à partir du 25 Eloul, jusqu’à Kipour, on se lève de très bonne heure pour réciter les Séli’hot avant l’aube, heure à laquelle la disposition divine est la plus favorable à notre égard (Chaat Ratsone). On dit les Séli’hot avec beaucoup de concentration et tout particulièrement Vâyaavor (invocation des treize attributs divins de Miséricorde).
3. On ne doit pas réciter les Séli’hot et en particulier Vayaavor avant minuit, la seule exception est la nuit de Kipour.
4. Si on récite les Séli’hot sans qu’il y ait Minyane, on ne peut pas dire Vayaavor ni Bédil Vayaavor de Ra’hamana ni les prières en Araméen, comme Ma’hé Oumassé, mais on peut dire le reste des Séli’hots.
5. Avant de réciter les Séli’hot, il faut dire la série des Bérakhot préliminaires à la prière: Birkhot Hacha’har et les Bérakhot de la Torah, car celles-ci doivent forcément précéder la récitation de tout verset (ou autre étude de Torah).
6. On dit le demi Kadich après la récitation de Achré Yochévé Bétékha, mais faute de Minyane on continue les Séli’hot et lorsqu’il s’en forme un, on dit le Kadich en le précédant comme il se doit de trois versets bibliques (de Téhilim par exemple).
7. Les Séli’hot se disent debout, si possible, autrement on peut se contenter de se lever seulement chaque fois qu’on dit E-I Mélekh et Vayaavor. On a l’habitude de sonner le Chofar pendant les Séli’hot.
8. Le Avel , l’affligé, ne doit pas sortir de chez lui pour dire les Séli’hot pendant les sept premiers jours du deuil, à l’exception de la veille de Roch Hachana et de Kipour.
9. Le ‘Hazane, pour les Séli’hot ainsi que pour Roch Hachana et Kipour, doit être une personne sincèrement pieuse, craignant le ciel et jouissant d’une bonne réputation; celui qui ne se sent pas à la hauteur de cette fonction sacrée doit s’en abstenir. »