Vendredi 18 avril 2025 / 20 Nissan 5785 – 5ᵉ jour du Omer
Ce soir, nous compterons le 6ᵉ jour de l’Omer
Shabbat et 7ᵉ jour de Pessa’h
Ce soir et demain, nous célébrons un double moment sacré : Shabbat Kodesh et le 7ᵉ jour de Pessa’h – Shevi’i shel Pessa’h, un jour de fête profondément chargé de sens dans la tradition juive.
HORAIRES DE Shabbat – 7EME JOUR DE PESSAH
NETANYA – 18h52 – 19h52
JÉRUSALEM – 18h30 – 19h49
HAÏFA – 18h52 – 19h52
EILAT – 18h48 – 19h47
ASHDOD – TEL AVIV – 18h52 – 19h51
BEER SHEVA – 18h51 – 19h50
PARIS – 20h29 – 21h40
MARSEILLE – 20h07- 21h12
LOS ANGELES – 19h09 – 20h07
MIAMI – 19h27 – 20h22
NEW YORK – 19h20 – 20h23
Un jour de fête biblique
Le 7ᵉ jour de Pessa’h, tout comme le premier, est désigné dans la Torah comme un « mikra kodesh » – une convocation sacrée. Ce jour est sanctifié : il est interdit d’y accomplir un travail (melakha), à l’exception de ce qui est directement nécessaire à la préparation des repas.
Ce jour ne doit pas être confondu avec Pessa’h Sheni, qui a lieu un mois plus tard. Shevi’i shel Pessa’h est une fête biblique qui marque la clôture de la fête de Pessa’h en diaspora (et l’avant-dernier jour en Israël).
Une journée sans mitsvot spécifiques, mais riche en symbolique
Contrairement au premier soir de Pessa’h avec le Séder, ou à d’autres fêtes dotées de mitsvot pratiques (souccah, chofar, etc.), le 7ᵉ jour de Pessa’h ne comporte pas de rites particuliers prescrits par la Torah. Pourtant, son esprit est unique et profond, nourri par la tradition rabbinique.
C’est en effet ce jour-là, selon la tradition, que s’est produit le passage de la mer des Joncs (Yam Souf). Après avoir quitté l’Égypte, les Bné Israël ont marché pendant six jours, jusqu’à se retrouver piégés face à la mer, poursuivis par l’armée égyptienne. Dans un acte de foi absolue, ils sont entrés dans les eaux… qui se sont fendues devant eux.
Ce miracle retentissant – symbole de la délivrance la plus complète – est un moment fondateur dans l’histoire du peuple juif. C’est ce qui confère à ce jour une dimension spirituelle exceptionnelle, bien que silencieuse et discrète dans la liturgie.
La ségoula du 7ᵉ jour de Pessa’h : traverser sa mer personnelle avec foi !!!
Un peuple face à l’impasse
Après avoir quitté l’Égypte, les Bné Israël marchent sept jours dans le désert, guidés par Moïse. Mais voilà qu’au septième jour, Pharaon revient à la charge, regrettant d’avoir laissé partir ses esclaves. Piégés entre l’armée égyptienne et la mer, les Hébreux sont pris de panique. L’heure est grave : aucun échappatoire ne semble possible.
Dans leur angoisse, ils se tournent vers D.ieu. Pourtant, le Maître du monde ne leur répond pas par des miracles immédiats, mais par un ordre surprenant : « Dis aux enfants d’Israël d’avancer. »
Le saut dans la mer : acte de foi
Mais avancer où ? Dans la mer ?
Ce commandement divin exige une foi radicale. Moïse rassure le peuple : il ne leur est pas demandé de comprendre, mais de croire, avec une Emouna (foi) totale, jusqu’à être prêts à sacrifier leur logique et leur sécurité. Et alors que les eaux montent jusqu’à leur gorge, la mer se fend devant eux.
Ce miracle, selon nos Sages, n’est pas comparable aux dix plaies d’Égypte. Là-bas, les miracles venaient d’en haut, sans condition. Ici, le miracle est le fruit d’une initiative humaine : un acte de foi provoque l’intervention divine. Comme le dit le verset : « Et ils crurent en D.ieu et en Son serviteur Moïse. »
Une ségoula pour nos propres mers
Les Sages d’Israël ont établi un parallèle fort entre ce miracle fondateur et deux défis majeurs de la vie :
– trouver un conjoint,
– trouver une subsistance (parnassa).
Ils enseignent que :
« Trouver un conjoint est aussi difficile que l’ouverture de la mer des Joncs. »
« Trouver sa subsistance est aussi difficile que l’ouverture de la mer des Joncs. »
Pourquoi ? Car dans ces deux domaines, la raison ne suffit pas. Il faut oser avancer, même sans voir l’issue. Il faut de la Emouna.
Une opportunité spirituelle unique
Selon la tradition ‘hassidique, le septième jour de Pessa’h est un moment propice à la délivrance personnelle, une fenêtre spirituelle exceptionnelle. Ce jour-là, les mêmes énergies divines qui ont fendu la mer se réveillent dans les sphères supérieures, prêtes à agir de nouveau pour chacun d’entre nous.
C’est pourquoi il est recommandé de prier spécialement ce jour-là pour la parnassa, pour le zivoug (rencontre de son conjoint), et pour tout blocage personnel qui semble infranchissable.
Fendre sa mer personnelle
Nous avons tous une « mer intérieure » : une situation qui paraît impossible à résoudre, un mur devant lequel nous nous sentons impuissants. Le message du septième jour de Pessa’h est clair : avance. Aie confiance. Le miracle ne dépend que de ta foi.
Ségoula du 7ᵉ jour de Pessa’h :
Prenez un moment durant cette journée pour vous isoler, prier avec tout votre cœur, exprimer votre confiance absolue en D.ieu, et demander avec foi que votre mer se fende, que votre délivrance arrive. Comme les Bné Israël autrefois, votre propre miracle vous attend au bout de la Emouna.
Il y a deux façons de penser. L’une est de croire que les miracles n’existent pas. L’autre est de croire que chaque chose est un miracle. »
Ashdodcafe.com
Vous pouvez nous retrouver tous les jours sur notre groupe whatsapp et recevoir notre newsletter hebdomadaire en vous y inscrivant.