Agam Berger, Keith Siegel et Eli Sharabi ont parlé de la façon dont ils ont eu foi en Dieu, ont prié et ont essayé de respecter les jours saints juifs en captivité.
Les actes de foi juive ont aidé à maintenir en vie plusieurs otages, selon trois otages qui ont depuis été libérés de la captivité du Hamas au cours des dernières semaines.
L’observatrice de Tsahal Agam Berger , qui a été enlevée dans la base militaire de Nahal Oz à la frontière avec Gaza, a déclaré jeudi à Channel 12 qu’elle et ses collègues observateurs avaient réussi à respecter de nombreuses fêtes juives.
« Nous avions parfois accès à la radio, et parfois nous regardions des choses à la télévision qui nous aidaient à suivre la date. Nous avions aussi un calendrier étranger », a-t-elle déclaré.
« Nous avons manqué les deux fêtes de Hanoukka, mais nous avons célébré Pessah et je n’ai pas mangé de ‘hamets [aliments à base de levain, qui sont interdits] », a-t-elle expliqué. « J’ai demandé de la semoule de maïs et les ravisseurs m’en ont apporté. »
Bien que les captifs aient reçu très peu de nourriture (les femmes ayant révélé auparavant qu’elles comptaient les grains de riz qu’elles recevaient pour s’assurer que chacun reçoive la même quantité), Berger a réussi à observer plusieurs jours de jeûne.
Il s’agit notamment des deux principaux jours de jeûne, Yom Kippour et Tisha Be Av, ainsi que Taanit Esther, qui est un jour de jeûne mineur que beaucoup ne respectent pas même dans des conditions normales.
Berger respectait également le sabbat autant qu’elle le pouvait et, avec les autres femmes, utilisait constamment un livre de prières qu’un terroriste avait trouvé dans un champ.
« Ils nous ont demandé ce que c’était et nous l’ont donné. Nous l’avons utilisé tout au long de notre captivité », a-t-elle déclaré, soulignant que ses ravisseurs semblaient respecter le fait qu’ils voulaient accomplir les rites juifs, leur donnant même des bougies de sabbat à allumer à certains moments.
« Ils ont dit que tout le judaïsme était un mensonge, mais ils préféraient quelqu’un qui croyait en Dieu à quelqu’un qui n’y croyait pas », a-t-elle déclaré.
Dans une interview accordée mercredi à Channel 14 , la fille de l’otage américano-israélien Keith Siegel a déclaré que son père avait « cherché son identité juive pendant sa captivité, et il l’a trouvée dans de petites prières ».
« Il a commencé à dire des bénédictions sur la nourriture », a déclaré Shir Siegel, « ce qu’il n’avait jamais fait auparavant, et le Shema Israël , qu’il n’avait jamais récité de sa vie. »
Le Shema est l’une des prières juives emblématiques qui annonce la croyance dans le Dieu unique d’Israël.
« Il a dit qu’au milieu de tout cet enfer, il voulait se rappeler qu’il était juif, que son peuple et le lieu d’où il venait avaient un sens, et cela l’a grandement renforcé », a-t-elle déclaré.
Siegel a été affamé, déplacé 33 fois en 15 mois et souvent maintenu dans le noir, tout en étant sommé de se coucher et de garder le silence. Il a passé les deux derniers mois de sa captivité seul.
Le Shema a également occupé une place importante dans la vie d’ Eli Sharabi , libéré le 8 février.
Son frère Sharon a déclaré à Channel 12 la semaine dernière que chaque jour de captivité, Eli s’assurait de dire la prière.
Lui et ses autres compagnons otage surveillaient également les jours de la semaine et, chaque vendredi soir, en l’honneur du sabbat qui approchait, il récitait le Kiddouch, une bénédiction récitée sur du vin ou du jus de raisin avant le repas – bien qu’ils n’aient rien eu à boire ni à manger, car ils étaient cruellement affamés par leurs ravisseurs.
Ils ont également chanté le chant du shabbat « Femme de valeur », que les hommes chantent traditionnellement chaque semaine en louanges à leur épouse.
« Tous ces actes de foi sont ce qui les a fait avancer », a déclaré Sharabi.
Malheureusement, Eli a découvert à sa libération que sa femme, Lianne, ainsi que ses filles Noya (16) et Yahel (13), avaient été assassinées dans leur maison du kibboutz Be’eri par des terroristes lors du massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023.
Par Batya Jerenberg, World Israel News
Ashdodcafe.com
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