Israël pourrait être sur le point d’éliminer son plus gros billet de banque dans le cadre d’un plan ambitieux de lutte contre la criminalité.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a évoqué cette réforme économique massive lors d’une réunion jeudi du sous-comité chargé de faire progresser la lutte contre la criminalité dans le secteur arabe. 

Lors de la réunion, il aurait demandé au ministre des Finances et au gouverneur de la Banque d’Israël d’évaluer la faisabilité de l’annulation du billet de 200 shekels. 

Selon Arutz Sheva , un plan est en cours d’élaboration par une équipe de neuf économistes qui propose de supprimer progressivement le billet.

Cela commencerait dès le prochain cycle d’impression, suivi d’une brève période de transition permettant aux citoyens d’échanger leurs billets de 200 shekels actuels. D’ici quelques années, le billet sera entièrement éliminé. 

La décision d’Israël est en grande partie motivée par sa volonté de lutter contre les transactions d’argent noir dans le secteur arabe.

Comme la plupart des systèmes de blanchiment d’argent, ces transactions financières illicites s’appuient souvent sur des billets de banque de grande valeur pour leur commodité et leur anonymat.

Toutefois, certains experts financiers mettent en garde contre les répercussions massives de la suppression progressive du billet de 200 shekels.

Ils soutiennent que les réseaux criminels sophistiqués s’adapteront simplement en se tournant vers des devises étrangères ou des alternatives numériques plus opaques.

Pendant ce temps, les petites entreprises, les vendeurs de rue et les personnes âgées qui dépendent des transactions en espèces seront confrontés à l’exclusion financière. 

En outre, les coûts de la transition vers une société sans espèces, y compris les investissements dans de nouvelles infrastructures de paiement et dans l’éducation publique, pourraient être substantiels.

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