Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses excuses pour les événements du 7 octobre, tout en exprimant fermement son intention de continuer à diriger le pays. Dans une interview accordée au magazine Time, Netanyahu a évoqué ces événements tragiques en déclarant : « Je suis profondément désolé qu’une telle chose se soit produite. Et on regarde toujours en arrière et on se dit : aurions-nous pu faire des choses qui auraient pu empêcher cela ? »

Les commentaires de Netanyahou ont été formulés en réponse à des questions sur sa responsabilité dans le déroulement des événements. Sa réponse a été claire mais complexe, car il a également pointé du doigt des problèmes intérieurs, en particulier les manifestants qui ont refusé de servir dans l’armée israélienne en raison de débats politiques internes. « Je pense que le refus de servir en raison d’un débat politique interne a eu un effet », a-t-il déclaré, soulignant l’impact de ces divisions sur la sécurité nationale.

Au cours de l’entretien, Netanyahu a également abordé la question de l’État palestinien, affirmant sa position contre la création d’un État palestinien à part entière, mais suggérant une approche alternative qui impliquerait une autonomie limitée pour les zones palestiniennes, semblable à la situation actuelle en Cisjordanie. « Je suis d’accord que nous devrions maintenir une majorité juive, mais je pense que nous devrions le faire de manière démocratique », a-t-il déclaré. Il a souligné que si les Palestiniens doivent gérer leur propre vie, ils ne doivent pas être en position de menacer Israël. « Ils doivent gérer leur propre vie. Ils doivent voter pour leurs propres institutions. Ils doivent avoir leur propre gouvernement. Mais ils ne doivent pas avoir le pouvoir de nous menacer », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne son avenir en tant que Premier ministre, Netanyahou a déclaré qu’il était déterminé à rester au pouvoir, affirmant son rôle dans la garantie de la sécurité et de la prospérité d’Israël. Interrogé sur la pertinence de rester au pouvoir après un échec sécuritaire majeur, il a contesté cette idée en se demandant si les dirigeants de l’opposition pouvaient efficacement diriger le pays à travers la guerre et vers un avenir pacifique. « Sont-ils capables de diriger le pays en temps de guerre ? Peuvent-ils le mener à la victoire ? Peuvent-ils garantir que la situation d’après-guerre sera une situation de paix et de sécurité ? Si la réponse est oui, ils doivent rester au pouvoir », a-t-il répondu.

En fin de compte, Netanyahu a souligné que la décision appartient au peuple israélien, affirmant : « Dans tous les cas, c’est la décision du peuple. »

Alors qu’Israël traverse une période difficile, les réflexions et la vision stratégique de Netanyahou pour l’avenir jouent un rôle crucial dans la définition de la voie à suivre par le pays. Son engagement en faveur de la sécurité, associé à son approche nuancée des questions géopolitiques complexes, souligne son leadership dans un contexte de défis permanents.


« Les Premiers ministres israéliens ont souvent fait la une du magazine Time, témoignant de leur influence considérable sur la politique mondiale. David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, en est un exemple notable. Il est apparu sur la couverture en 1948, peu après la fondation de l’État. Menahem Begin en est un autre, mis en avant en 1978 après les accords de Camp David, une étape importante dans les efforts de paix au Moyen-Orient. Yitzhak Rabin, honoré à titre posthume en 1995, symbolise la quête profonde de la paix et les enjeux considérables du leadership politique en Israël. Ces couvertures mettent en lumière le rôle essentiel que ces dirigeants ont joué sur la scène mondiale, marquant des moments d’une importance historique profonde. »

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