Il est particulièrement important de manger dans la Souccah au moins un kazaït (environ 30 g) de pain, le premier soir de la fête, entre la tombée de la nuit et la mi-nuit. Préparez un repas et invitez famille et amis, afin qu’eux aussi puissent participer à cette grande mitsva.
Une bénédiction particulière est prononcée avant de manger sous la Souccah:
Translittération :
Baroukh ata A-do-naï Élo-heinou mélèkh haolam achère kidéchanou bémitsvotav vetsivanou léchèv bassouccah.
Traduction:
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné de nous asseoir dans la Souccah.
Nous devons regarder la toiture de sekhakh de la Souccah en récitant cettee bénédiction.
Les deux premiers soirs de la fête, celui qui récite le Kidouch (bénédiction sur le vin), prononce la bénédiction sur la Souccah à la fin du Kidouche. Les autres convives la récitent après la bénédiction sur la ‘halla (le pain de la fête).
Jusqu’à la fin de la fête, tous les repas devraient être pris dans la Souccah. De nombreuses personnes ont la coutume de s’abstenir de manger et de boire en dehors de la Souccah.
Tout au long de la fête de Souccot, la bénédiction de la Souccah est récitée à chaque fois que l’on y consomme du pain, du gâteau, ou tout autre aliment fait à base des 5 céréales (blé, orge, seigle, avoine, épeautre).
Il est de coutume dans la plupart des communautés juives de manger sous la Souccah le jour de Chemini Atséret – « le 8ème jour » suivant le septième jour de Souccot –, mais sans réciter la bénédiction sur la Souccah.
Une Souccah est une cabane temporaire dont le toit est couvert de branchages, appelés sekhakh.
Durant les quarante années au cours desquelles nos ancêtres ont traversé le désert du Sinaï, avant d’entrer en Terre Sainte, de miraculeuses « nuées de gloire » les entouraient et planaient au-dessus d’eux, les protégeant des dangers et des désagréments du désert. Depuis lors, nous nous remémorons les bontés de D.ieu et réaffirmons notre croyance en Sa providence en prenant tous nos repas ainsi qu’en « demeurant » dans la Souccah, durant toute la fête de Souccot (depuis le 15ème jour du mois hébraïque Tichri, jusqu’au 21ème et, en dehors d’Israël, jusqu’au 22ème inclus).
La mitsva de manger sous la Souccah embrasse toute notre existence, car c’est notre corps tout entier qui s’y trouve contenu et s’y investit dans l’accomplissement de ce commandement.
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