une nouvelle des plus tristes pour nous tous : la mort de l’écrivain de langue espagnole le plus connu et reconnu depuis l’auteur du don Quichotte le grand Cervantes, l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez
Avant de partir pour une mission de près de trois ans pour l’Amérique latine, un ami canadien professeur universitaire de littérature espagnole et plus spécialement d’Amérique latine m’avait conseillé comme introduction incontournable a la connaissance de ce monde passionnant de lire bien sur en espagnol si possible des ouvrages de Marquez.
Il me recommanda trois ouvrages que je m’empressais d’acquérir. Tout d’abord le monument littéraire, cent années de solitude puis celui dont j’avais vu le film, chronique d’une mort annoncée et un livre sur Bolivar ,le général dans son labyrinthe.
Aussitôt je me plongeais dans ce voyage imaginaire et édifiant que représente la lecture de cette oeuvre magistrale « cent années de solitude ».
Passionnant , éducatif et vous faisant découvrir ce monde tout particulier de l’Amérique latine , a tel point que très souvent durant mon séjour inoubliable dans ce monde riche en couleurs , émotions et passions d’Amérique latine, je répétais souvent : c’est exactement la réalité toute spéciale décrite par Marquez. Quand je lisais Marquez , entre la solitude de l’écrivain géant et celle du modeste et humble lecteur s’établissait une symbiose émouvante comme si nous étions engagés dans un dialogue tête a tête
Hier soir a l’annonce de sa mort, j’ai relu comme un hommage au défunt quelques pages de ses livres.
Ce sont des pages qui vous plongent dans une tristesse profonde , la perte d’une partie de votre univers, d’un ami cher connu seulement dans l’imaginatif, comme l’est l’imagination sans limites ni frontières de Garcia Marquez
L’Amérique latine que j’ai connue n’aurait jamais été pour moi la même si je n’avais pas eu le bonheur de me baigner dans les livres de Marquez
Daniel Gal