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Toute l’équipe d’AshdodCafé vous souhaite «Shabbat Shalom», date, horaires, paracha

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PARACHA TETSAVE 5785 – VENDREDI 7 MARS 2025, 7 ADAR 5785,

Horaires de Shabbat
NETANYA – 17h22 – 18h20
JÉRUSALEM – 17h01 – 18h19
HAÏFA – 17h22 – 18h20
EILAT – 17h23 – 18h20
ASHDOD – TEL AVIV – 17h23 – 18h21
BEER SHEVA – 17h23 – 18h21
PARIS – 18h25 – 19h32
MARSEILLE – 18h17 – 19h19
LOS ANGELES – 17h36 – 18h33
MIAMI – 18h07 – 19h01
NEW YORK – 17h36 – 19h36

Ce shabbat nous lirons la paracha tetsavé et ce sera shabbat zakhor précédant comme toujours la fête de Pourim, cette année ce vendredi 14 mars prochain.
Résumé de la paracha TETSAVÉ, , la 20ème de la Torah et la 8ème du livre CHEMOT :
Toujours sur le Sinaï, D.ieu prescrit à Moché, avec la même minutie que dans la paracha précédente, d’ordonner aux enfants d’Israël de préparer de l’huile d’olive pure afin que la menorah soit perpétuellement allumée. Il lui détaille ensuite la confection des habits sacerdotaux, ceux du Cohen Gadol, Aaron, et ceux de ses fils, les Cohanim. Il lui prescrit aussi la liturgie pour l’initiation des cohanim, l’inauguration du sanctuaire et l’offrande perpétuelle de deux moutons quotidiens. Il lui décrit enfin l’autel d’or, sur lequel sera offert l’encens.


Lors de cette sidra, nous allons nous entretenir du Temple d’un point de  vue fonctionnel et du point de vue des Cohanim. Dans Tetsavé nous  allons apprendre de manière on ne peut plus détaillée la façon qu’aura la  menora, comment elle éclairera et illuminera et la façon que le Cohen aura  de balancer l’encens et il sera encore question des vêtements des  cohanim qui seront décrits dans leurs moindres détails.

Cependant, plusieurs thèmes vont se dégager des versets de cette  portion de Torah : la menora, avec sa lumière, sa signification  symbolique, le rôle de Moïse dont le nom n’apparaîtra pas tout au long de  ce texte, l’odeur qui va s’échapper du Temple grâce à l’encens (ketoret)  et surtout les rôles bien définis de Moïse et d’Aharon, la prise de fonction  des Cohanim.

MENORAH : Dans le mot menora on décèle le mot ner bougie, flambeau  comme dans le verset : אור ותורה מצוה נר כי car la mitsva est une lumière  et la Torah est un flambeau. La symbolique de la lumière est l’esprit, c’est de la force de l’esprit et de la réflexion que la lumière de la Torah va se  déverser depuis les canaux du candélabre sur le monde plongé dans  l’obscurité. Ainsi lors de la création du monde, D a opéré une séparation  entre les ténèbres et la lumière jaillit. La lumière fut. Le candélabre  comporte trois branches doubles et une centrale vers laquelle toutes les  flammes vont s’orienter comme le peuple juif qui, peu importe où il se  trouve se tournera toujours vers D le centre de ses prières. Ces quatre  branches (trois doubles et une simple) vont symboliser le quatrième jour  où l’Eternel créa les astres et aussi les sept jours de la semaine la branche  centrale et unique vers laquelle toute l’activité humaine va se tourner pour  honorer le septième jour, le shabbat. Dans la menora nous pourrons  déceler bien d’autres secrets et symboles. La lumière étant ce qu’il y a de  précieux dans la vie de l’homme car le monde sans lumière ne peut se  développer puisque la lumière est nécessaire à tout. L’exigence de  l’utilisation d’huile d’olives est, d’après le midrash, une allusion : en effet,  l’olive est l’un des fruits que D a donné comme parure à Eretz Israël : la  vigne (raisin), la figue, la grenade, la datte et l’olive. Pour donner de  l’huile, l’olive doit être écrasée, foulée, sans ménagement aucun et malgré  cela elle va produire un liquide excellent servant pour les luminaires et en  particulier le luminaire du Temple sur la ménora mais encore pour la  nourriture. Cette huile et l’olive peuvent être comparées au peuple juif,  frappé, foulé, déshonoré, rabaissé, écrasé sur sa terre et partout ailleurs mais, qui éclairera les nations lorsque D le décidera.

Les commentateurs soulignent que dans Tetsaveh on évoque le mizbéah  et l’encens alors que dans Terouma il a été question de tous les autres ustensiles qu’il faudrait dans le Temple mais ce n’est que dans Tetsaveh  qu’il est question de ce mizbéah pour y faire fumer l’encens pourquoi ?  Parce que devant ce que Moïse a fait, le Saint béni soit-Il demanda aux  anges de faire un cadeau à Moïse et tous lui offrirent quelque chose et  l’Ange de la mort lui offrit l’encens auquel est attribuée la faculté de  repousser le péril de la mort comme cela a lieu dans le livre des Nombres  où éclata une épidémie et lorsque l’encens fuma la mortalité s’arrêta.

Les vêtements du Cohen Gadol sont détaillés et notamment le méîl ou  manteau qui comportait à sa base des clochettes ces petits ornements  avaient une double utilité : à avertir du déplacement du Cohen et,  inversement lorsque le Cohen Gadol pénétrait dans le Saint des Saints,  le jour de Kippour : si l’on n’entendait plus tinter les clochettes cela  signifiait que le Cohen était peut-être mort par la faute des pêchés d’Israël  et comme il était interdit à quiconque de pénétrer en ce lieu, on tirait le  Cohen par une corde attachée à sa cheville.

Les commentateurs se posent aussi la question de savoir qui instruisit  les cohanim à propos des sacrifices et de ce que le cohen devait faire en  fonction quotidiennement. Le Talmud nous apporte la réponse en disant  que Moïse endossa une tunique simple sans ourlet est-il précisé pour montrer aux cohanim ce qu’ils auraient à faire. Si le Talmud prend la peine  de souligner que la tunique était sans ourlet qui se dit « imra » en araméen  c’est pour y puiser une allusion en effet, ce terme vient de la racine omer,  dire, c’est pour nous rappeler que Moïse avait des difficultés d’élocution  – à ce propos il y a plusieurs versions. Nous citerons ici la plus connue  tirée du midrash rabba qui nous enseigne que les sorciers égyptiens  avaient averti Pharaon de se méfier de Moïse qui représentait un danger  pour la « couronne » égyptienne aussi, de manière à éprouver le jeune  enfant qu’était Moïse à l’époque, on lui présenta deux plateaux l’un empli  de pierres précieuses et un empli de braises incandescentes. Les sorciers  préconisèrent de présenter ces deux plateaux à Moïse : s’il prenait des  pierres précieuses il était donc un danger et s’il saisissait des braises il  aurait prouvé qu’il n’était qu’un enfant. Le Midrash raconte que Moïse  voulut se saisir de joyaux mais un ange détourna sa main et lui fit saisir  des braises qu’il porta à sa bouche et depuis lors, il bégayait. Il avait donc  la parole embarrassée. Mais il y a aussi un autre commentaire qui nous  enseigne qu’à l’instar de tous les bébés, Moïse apprit la Torah pendant  qu’il séjournait dans le ventre maternel comme tous les foetus mais  l’Ange de l’oubli qui frappe chaque bébé sur la lèvre supérieure pour lui  faire oublier tout ce qu’il avait appris ne frappa pas ce nourrisson qui, par  conséquent, lorsqu’il naquit était déjà un talmid hakham qui, par ailleurs,  naquit circoncis et de par le fait qu’il ne reçut pas le coup de l’ange de  l’oubli. Le fait qu’il ait des difficultés sur le plan de la parole nous rapproche du fait que la tunique qu’il porta était sans ourlet : « sans  parole » sans « imra ».

SHABBAT ZAKHOR :

Le shabbat avant Pourim on lit dans un deuxième sefer Torah quelques  versets rappelant l’attaque qu’Amalek fit contre Israël en saisissant le  peuple à revers. Nous devons donc nous souvenir « zakhor » et nous  rappeler aussi que nous devons nous renforcer dans nos croyances pour  éviter que ne surgisse un nouvel Amalek nous apprenons de nos Sages  qu’Amalek fut le premier « soné Israël » le premier à haïr d’une haine  farouche et coriace  Israël au point de surprendre Israël au sortir du  lit de la Mer Rouge/Mer des Joncs. Il fut prêt à donner sa vie pour en  terminer avec ce peuple. Il n’est pas le seul à l’avoir fait.

Au cours de notre longue histoire, nombreux ont été les haineux prêts à  donner leur vie pour que disparaisse ce peuple « infâme » comme l’a écrit  ce monstre maudit d’Hitler…

Cet Amalek existe toujours il change de nom à chaque tournant : Isabelle  la Catholique, Obama etc…

Mais, l’avenir, très proche, fera en sorte que la lumière d’HaShem apportera sur terre le Mashiah qui aveuglera et perdra ceux qui nous haissent.

Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו 

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