L’État accorde des subventions dans divers domaines – économie, éducation, santé, et désormais aussi pour les animaux à quatre pattes.

Alors que les habitants de la ville la plus bombardée d’Israël, Ashkelon, ne peuvent que prier pour attirer l’attention et peut-être obtenir un droit à des aides significatives, il s’avère que certains bénéficient d’un lobby puissant et actif.

Une proposition de loi vient d’être déposée pour reconnaître les chiens ayant servi dans les forces de sécurité

Une nouvelle proposition de loi visant à accorder une reconnaissance officielle aux chiens ayant servi dans les forces de sécurité a été approuvée en lecture préliminaire à la Knesset. Il s’agit d’une initiative révolutionnaire destinée à soutenir les propriétaires qui adoptent des chiens retraités du service sécuritaire et à leur permettre de répondre à leurs besoins de manière adéquate.

La proposition de loi : une pension de retraite pour les chiens utilisés dans la sécurité

Le mercredi 12 février 2025, l’assemblée plénière de la Knesset a approuvé en lecture préliminaire la proposition de loi reconnaissant la contribution des chiens dans les services de sécurité (5784-2024). Initiée par le député Moshe Pesel et un groupe de parlementaires, la loi a été adoptée avec le soutien de 9 députés, sans opposition ni abstention. Elle sera désormais soumise à la commission des affaires étrangères et de la sécurité pour la suite du processus législatif.

La loi propose pour la première fois une reconnaissance officielle de l’apport des chiens de sécurité, en accordant une pension mensuelle de 1 000 shekels à leurs propriétaires dès la fin du service de l’animal.

Pourquoi cette loi est-elle nécessaire ?

En Israël, environ 90 chiens quittent chaque année le service de sécurité après des années d’activité cruciale au sein des forces de sécurité – que ce soit pour la surveillance, la détection d’explosifs ou l’assistance aux opérations antiterroristes.

Ces chiens sont généralement adoptés par leurs anciens maîtres ou par des associations, mais sans aucun soutien gouvernemental. Cela signifie que la charge financière des soins, de la nourriture et des traitements médicaux repose entièrement sur les propriétaires, qui sont souvent d’anciens soldats ou des citoyens ordinaires.

« L’État d’Israël a une dette immense envers ces chiens, qui ont risqué leur vie pour la sécurité nationale », est-il écrit dans l’exposé des motifs de la proposition de loi. « Cette mesure permettra d’alléger la charge économique qui pèse actuellement uniquement sur leurs propriétaires. »

Quelle est la prochaine étape ?

Après son adoption en lecture préliminaire, la loi est transmise à la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset, où elle fera l’objet d’un examen approfondi en vue de sa première lecture. Si elle est approuvée lors des trois lectures suivantes, elle entrera en vigueur et les propriétaires de chiens retraités pourront bénéficier du soutien financier promis.

Keif.co.il

Ashdodcafe.com
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