Le Monde éclairé a dénoncé le Hamas nazi pour avoir fait défiler quatre otages israéliennes sur une scène devant des milliers de Palestiniens, assoiffés de chair et de sang, samedi. Il les a ensuite remises à l’indigne et infâme Croix-Rouge dans le cadre d’un « cessez-le-feu« .
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël dimanche dernier, le Hamas a travaillé dur pour montrer qu’il reste le parti palestinien dominant à Gaza. Il a fait défiler des militants dans les centres-villes et a déployé des policiers aux carrefours. On ne sait pas exactement combien de combattants, de policiers, de bureaucrates et de dirigeants politiques ont survécu à la guerre. Mais, en mettant en avant les transferts de pouvoir de manière aussi publique, le Hamas a clairement montré qu’il est toujours debout dans les zones de Gaza que certains des bombardements les plus destructeurs de la guerre ont soumises.

Le Hamas utilise les médias comme une arme pour tenter de transformer la guerre psychologique en son meilleur atout. On pouvait facilement prédire que, tout comme lors de la libération des trois premiers otages samedi soir dernier, les libérations futures seront également empreintes de stratagèmes de propagande.

Les quatre otages israéliennes libérées par le Hamas samedi travaillaient comme guetteuses pour l’armée israélienne. Elles signalaient des activités suspectes de l’autre côté de la frontière quand le Hamas les a capturés. Elles étaient vêtues de vêtements de style militaire. Lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, les égorgeurs ont pris d’assaut la base militaire de Nahal Oz en Israël. Ils massacrèrent plus de 50 soldats et enlevèrent les quatre jeunes filles et trois autres soldates. Durant le spectacle de leur libération, elles devaient porter des vêtements vert olive ressemblant à des uniformes de l’armée. Elles se sont retrouvées sur une scène dans la ville de Gaza où étaient affichés des panneaux portant des slogans tels que « Palestine : la victoire du peuple opprimé contre le sionisme nazi ». La cérémonie, qui semblait destinée à montrer la force et le contrôle du Hamas à Gaza, comprenait quelques juxtapositions discordantes. Les otages étaient flanqués d’hommes masqués vêtus d’uniformes du Hamas, tous armés. Le Hamas a diffusé une vidéo dans laquelle les quatre otages parlaient en arabe, exprimant leur gratitude à leurs ravisseurs pour « l’excellent traitement » qu’elles avaient reçu. Celles-ci ont reçu des « sacs cadeaux » comme si elles quittaient une bat mitzvah, mais au lieu de crier « mazal tov ! », elles n’ont entendu que des chants à glacer le sang « d’Allah hu Akbar ». La Croix-Rouge a littéralement cautionné cette farce en cosignant des « certificats de libération » rédigés par le Hamas que les otages ont été forcées de signer avant de poser pour des photos avec leurs ravisseurs. À ce stade, la Croix-Rouge pourrait au moins veiller à ne pas participer à une nouvelle opération photo terroriste pour promouvoir le discours du Hamas. Cette organisation, nulle et non avenue, soutenue par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, doit veiller à ce que les futurs transferts s’effectuent dans des lieux neutres et sûrs, sans personnel armé ni spectateurs civils. La Croix-Rouge, de par son insuffisance malveillante, a dévoilé son vrai visage, perverse et misérable. Elle est devenue complice des abus honteux infligés à des Israéliennes innocentes qui ont miraculeusement survécu à des mois de torture et d’abus sans son aide médicale ou autre.
La cérémonie s’est déroulée dans une zone dévastée par la campagne de bombardements et l’incursion terrestre d’Israël, avec des centaines de combattants en uniforme et de civils rassemblés à proximité. Des confettis ont aspergé les combattants du Hamas. Les otages ont souri de manière incongrue et ont salué les spectateurs qui les acclamaient et sifflaient. Certes le Hamas avait forcé les otages à paraître joyeux pour suggérer « un séjour nullement désagréable ».

Cette déformation délibérée des faits illustre les efforts du Hamas pour mettre en scène chaque aspect de ses opérations afin d’obtenir un impact psychologique maximal. La nature scénarisée de cette vidéo révèle l’intention du Hamas de contrôler le récit et de manipuler la perception du public, pas seulement à Gaza, mais sur la scène mondiale. Nous avons qualifié l’événement de production théâtrale conçue pour dominer le cycle de l’actualité mondiale. Le Hamas comprend le pouvoir de la communication. Ils créent ces spectacles cruels, mais créatifs pour s’assurer de faire la une des journaux, en compétition pour attirer l’attention au milieu de problèmes mondiaux, comme la guerre en Ukraine ou d’autres crises internationales. Leur objectif est de changer le récit, en détournant l’empathie mondiale des victimes du 7 octobre vers le sort des Palestiniens de Gaza. La liesse était également de mise en Judée Samarie, soi-disant « libérée », où des milliers de Palestiniens se sont rassemblés pour accueillir les criminels libérés. Ils ont fait pression pour que leurs proches les rejoignent à leur sortie des bus de la Croix-Rouge. La foule, qui scandait des slogans, porta en triomphe les assassins. Les 90 scélérats libérés près d’une semaine plus tôt par Israël étaient pour la plupart des femmes et des mineurs.
Ces démonstrations sont conçues pour infliger des dommages émotionnels. Nous recommandons de limiter l’exposition à de telles images et de se concentrer plutôt sur des moments d’espoir et de joie. Soyez conscients des effets psychologiques sur vous-mêmes et vos proches.

Nous avons soigneusement sélectionné les images pour représenter ces jeunes femmes comme des soldats, alors que nous savons qu’on les a kidnappées dans leur lit en vêtements civils. C’est plus que de la guerre psychologique, c’est aussi de réécrire l’histoire pour que le monde puisse la voir. Nous avons également souligné le symbolisme derrière la participation forcée des captifs à cette mascarade de « cérémonie de libération » organisée par le Hamas. On les a sortis de leur lit, on leur a enlevé leur dignité et on les a utilisés comme des pions dans une guerre de propagande. C’est un rappel douloureux de la cruauté à laquelle nous sommes confrontés. Alors que nous, en tant que société Hébraïque, valorisons la vie morale, la créativité éthique et le progrès social, eux, agissent dans un état d’esprit qui glorifie la haine et la sauvagerie. Ils nous étudient, apprennent de nous et utilisent nos valeurs contre nous. On doit reconnaître le mérite du Hamas : son talent en matière de manipulation médiatique n’a pas diminué avec sa perte de pouvoir. Les terroristes ont soigneusement mis en scène la passation de pouvoir avec leurs collaborateurs d’Al Jazeera pour montrer des images destinées à donner au monde l’impression d’un soutien généralisé et d’une résilience militaire. Pour ses partisans, le Hamas voulait faire croire que des milliers de combattants avaient survécu à la guerre pour poursuivre son objectif de commettre des massacres répétés. Des photos aériennes ont révélé plus tard que la foule n’était que quelques centaines de personnes entassées dans une rue étroite. Cette situation faisait partie d’une stratégie médiatique calculée pour présenter le Hamas comme victorieux malgré sa décimation.

Le massacre de centaines de civils et de soldats doit conduire à un changement des règles du jeu. Israël est désormais confronté à un choix : nous devons nous efforcer de mettre fin au règne du Hamas à Gaza et de détruire l’organisation jusque dans ses fondements. Attaquer des cibles et endommager des capacités militaires ne fournira pas la réponse. Cela ne fera qu’acheter le calme pendant un certain temps et permettre au Hamas de revenir à un autre cycle qui pourrait être encore plus violent que celui que nous vivons actuellement. Nous devons prendre des mesures radicales pour nettoyer et éradiquer la bande de Gaza et reconnaître que le Hamas est l’ennemi, même si le prix à payer est douloureux. Les citoyens israéliens soutiennent pleinement cette démarche, ce sera l’image de la victoire.

Rony Akrich pour Ashdodcafe.com

A 69 ans, il enseigne l’historiosophie biblique. Il est l’auteur de 7 ouvrages en français et 2 à venir sur la pensée et l’actualité hébraïque. « Les présents de l’imparfait » tome 3 et 4 seront ses 2 prochains ouvrages. Un premier livre en hébreu pensait et analysait l’actualité hebdomadaire: «מבט יהודי, עם עולם», il sera suivi par 2 autres ouvrages tres bientot. Il écrit nombre de chroniques et aphorismes en hébreu et français publiés sur les medias. Fondateur et directeur de l’Université Populaire Gratuite de Jérusalem et d’Ashdod. Il participe à plusieurs forums israéliens de réflexions et d’enseignements de droite comme de gauche. Réside depuis aout 2023 à Ashdod après 37 ans à Kiriat Arba – Hevron

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