Une étude du Conseil économique national révèle : Les véhicules électriques avantageux pour les consommateurs, mais pas encore rentables pour l’économie.
Le Conseil économique national a publié aujourd’hui (9 Tevet Tashfa, 9 janvier 2025) un rapport détaillé sur les effets économiques de l’adoption des véhicules électriques en Israël. Menée par l’économiste David Bedel, l’étude analyse les coûts et les avantages liés à la transition des voitures à essence vers les véhicules électriques au cours de la prochaine décennie, tout en soulignant les conséquences pour le consommateur et l’économie dans son ensemble.
Selon les données, l’achat d’un véhicule électrique familial en 2024 permettra au consommateur d’économiser environ 3 700 NIS par an grâce à la politique fiscale actuelle. Cependant, pour l’économie israélienne, le coût d’un véhicule électrique est supérieur de 740 NIS par an à celui d’un véhicule à essence.
Un avenir économique prometteur
Cette tendance devrait évoluer considérablement au cours de la prochaine décennie, car les prévisions indiquent qu’en 2034, un véhicule électrique familial permettra à l’économie d’économiser environ 1 600 NIS par an par rapport à un véhicule à essence. En tenant compte du plan fiscal actuel et sans taxe de déplacement, le consommateur privé devrait bénéficier d’économies d’environ 3 500 NIS par an.
L’étude met en évidence que l’avantage économique du passage aux véhicules électriques découle principalement de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. On estime que la réalisation des objectifs gouvernementaux concernant l’introduction des véhicules électriques sur le marché pourrait générer un bénéfice financier d’environ 2,1 milliards de shekels par rapport à un scénario de référence sans ces objectifs.
Sensibilité aux coûts
Les résultats du rapport sont très sensibles aux fluctuations des prix des véhicules électriques, des carburants et au rythme des avancées technologiques. Une baisse des prix des véhicules électriques et une amélioration continue de la technologie pourraient rendre cet investissement encore plus attrayant.
En outre, un investissement significatif dans l’infrastructure de recharge est nécessaire. Le coût de l’installation de bornes de recharge, y compris les bornes de recharge ultra-rapide, pourrait atteindre des dizaines de milliers de shekels par unité, et l’économie israélienne doit être pleinement préparée à soutenir cette transition.
Israël prévoit que 1,3 million de véhicules sur ses routes seront électriques d’ici 2030, soit une part de 30 % du marché automobile, alors que le pays cherche à réduire la pollution de l’air et les émissions de carbone, a déclaré mardi le ministère de l’Énergie.
Cette prévision s’inscrit dans le cadre du plan ambitieux du gouvernement visant à faire progresser le passage progressif des voitures alimentées par des combustibles fossiles polluants aux véhicules électriques (VE) et aux transports verts, y compris les camions, les bus et les trains.
D’ici 2050, le gouvernement souhaite que les six millions de véhicules privés en circulation soient électriques. Actuellement, 70 000 véhicules électriques circulent sur les routes israéliennes, ce qui représente moins de 2 % de l’ensemble des voitures.
Ashdodcafe.com
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