PARACHA VAYEHI 5785VENDREDI 9 JANVIER 2025, 10 TEVET 5785

Les horaires du jeûne du 10 Tevet 5785

HORAIRES DE CHABAT 
NETANYA – 16h33 – 17h35
JERUSALEM – 16h13 – 17h34
HAIFA – 16h22 – 17h33
EILAT – 16h30 – 17h38
ASHDOD/TEL AVIV – 16h34 – 17h35
BEER SHEVA – 16h36 – 17h36
PARIS – 16h57 – 18h10
MARSEILLE – 17h04 – 18h11
LOS ANGELES – 16h44 – 17h44
MIAMI – 17h30 – 18h26
NEW YORK – 16h30 – 17h34


Chers Amis,

Pour ce mois de Téveth, les dates hébraïques et laïques correspondent et donc, le 10 janvier correspondra automatiquement au 10 teveth, date du jeûne du même nom. C’est un jeûne qui peut avoir lieu un vendredi, qui commence le matin avant le lever du soleil et se termine au coucher du soleil. Ce jeûne rappelle la destruction du temple puisque Nabuchodonosor en -588 a commencé le siège de Jérusalem pour se terminer dix-huit mois plus tard par la destruction du temple en -586…
Avec cette sidra de Vayéhi, nous terminerons la lecture et l’étude du livre de Bereshith dans lequel nous avons étudié la création du monde et de l’humanité puis, nous avons pu voir comment, dans ce monde antique, un homme, digne et sage a eu le mérite de découvrir l’existence de l’Unique divinité et de devenir le fondateur de nombreux peuples…dont, le peuple Juif.
En plus du commentaire habituel je vous propose une « fiche » généalogique des trois patriarches et des matriarches de manière à mieux les mémoriser et puis deux histoires tirées de la guemara.

LA GENEALOGIE HEBRAIQUE
Avec cette sidra, nous terminons le premier des cinq livres de la Torah et nous allons quitter l’atmosphère sécurisante des patriarches et de toutes les péripéties qui ont servi de décor aux débuts de l’humanité et aux prémices de notre Peuple : le peuple Juif.
A la fin de cette étude, je vous proposerais d’établir une synthèse généalogique pour nos 3 patriarches et nos 6 matriarches (1)…

Dans cette lecture hebdomadaire nous voyons Jacob descendre avec toute sa famille vers le pays de Goshen où ils vont s’établir. Cependant, plusieurs points éveillent nos questions : la première est celle-ci : Jacob se trouve à Hébron, pourquoi se rend-il à Beer Shéva ? Le Pharaon envoya ses chars pour transporter toutes les personnes de la famille, pourquoi Jacob ne se rendit-il pas à Beer Shéva depuis Hébron dans les chars de Pharaon au lieu d’utiliser ses propres chars ? D’autre part, pourquoi Juda va-t-il en reconnaissance vers Goshen ?

Pourquoi la Torah nous apprend-elle qu’après la mort de Jacob l’Egypte se retrouve-t-elle dans un très lourd deuil ? Que représentait donc le vieux patriarche pour ce peuple idolâtre et à un tel degré d’impureté ?
Nous allons tenter de répondre à toutes ces interrogations bien que leur lien soit commun.
Les Sages du Talmud nous enseignent que Jacob qui n’avait jamais cessé d’étudier depuis qu’il avait été conçu (2) et, il avait envoyé Juda à Goshen pour y aménager un beith midrash où il pourrait aller étudier car, rien ne peut être conçu ou construit solidement sans que la première pensée n’ait un but sacré à la clé.
Pourquoi Jacob s’est-il rendu à Beer Shéva avant d’aller en Egypte ?
Cette action vient rejoindre une partie du serment que Jacob demande à ses enfants de prêter : de ne pas l’enterrer en Egypte mais, à Hébron dans le caveau familial (3) et aussi, il leur fit promettre que lorsque les Bené Israël seraient sur le point de sortir d’Egypte pour retourner en Canaan, qu’ils n’oublient surtout pas de prendre avec leurs « bagages » les arbres de « shitim ». De quoi s’agit-il ? Pour comprendre ceci nous devrons nous
reporter au séjour d’Abraham à Beer Shéva : le patriarche, par prophétie sut que lors de la construction du Temple, il faudrait des arbres de « shitim » et il en avait planté en quantité. Avant de partir à Goshen, Jacob, se rendit sur le lieu qui servit de point d’attache à Abraham.
Arrivés à Goshen, il les y replanta et fit donc promettre que ces arbres seraient déterrés et transportés en Canaan où ils devraient être replantés pour servir aux employés de Salomon le moment venu, lors de la construction du Temple de Jérusalem.

La Torah nous enseigne encore que Jacob vécut en Egypte pendant dix-sept ans mais, qu’à sa mort, les Egyptiens « prirent le deuil » véritablement et on peut se poser la question de savoir pour quelle raison se sont-ils tant affligés ?
En prenant en considération le rêve de Pharaon par rapport aux 7 vaches grasses et maigres et aux sept épis gras et maigres, nous pouvons déduire des faits survenus que lorsque Jacob et tous les membres de sa famille arrivèrent en Egypte, les sept années de
richesse étaient passées et l’Egypte était dans la deuxième année de famine. Or, dès l’arrivée du patriarche, la famine cessa car, là où résidait Jacob devait régner l’abondance (4) , mais, dès lors où Jacob, Prince d’Israël, n’était plus, la famine sévit à nouveau, pour cinq années qui furent ressenties avec encore plus d’affliction et de gravité que précédem-ment. Ce qui motiva l’expression כבד אבל un deuil très lourd. L’Egypte s’affligea de ce deuil et nombreux furent ceux qui prirent part au voyage vers Hébron. Cependant, Pharaon ne donna l’autorisation de se rendre au caveau patriarcal qu’à Joseph et ses frères, ordonnant que tous les petits-enfants de Jacob et leurs familles restent sur place. Ceci donna aux Talmudistes l’indice du début de l’esclavage : en effet, l’atmosphère avait changé en Egypte, sinon, Joseph qui était considéré comme Roi d’Egypte aurait-il dû demander au Pharaon « l’autorisation » de se rendre à Hébron ?

La Torah désigne un lieu en chemin dont le nom laisse pensif : en traduction française il est appelé : « l’aire du buisson » car il s’agit d’un lieu que l’on veut rendre inaccessible à l’homme en y semant des broussailles épineuses. Le premier mot du terme hébraïque האטד גורן vient du mot grain5 dit le « Keli Yakar » (6) car, explique-t-il, lorsque sévit la famine, pour qu’une récolte ne soit pas volée on l’entoure de broussailles.
Si la période est à l’abondance, nul n’est à la recherche d’une graine perdue au contraire d’une période de famine où tout est bon à prendre. A la mort de Sara, les exégètes ont trouvé l’explication au fait que l’âge de la défunte est détaillé et ici, ils ont trouvé aussi comment commenter l’âge auquel était parvenu le patriarche. Il était âgé de 130 ans lorsqu’il est arrivé en Egypte où il a vécu 17 ans. Pendant ces 17 années, Jacob et Joseph ont étudié ensemble non seulement la Torah mais aussi 5 sur les 6 sidré Mishna. Cet enseignement nous parvient de Rabbi Yéhouda HaNassi à propos duquel il est dit qu’il était l’essence de l’âme de Yaakov Avinou.
Se pose la question de savoir sur quoi étaient écrits les textes à étudier ?
Rabbi Hiya a déclaré qu’au début (« beréshit ») des graines de lin furent plantées pour que soient récoltées les plantes et que puissent être tissées les fibres et en faire des filets avec l’aide desquels furent capturées des chèvres qui furent élevées puis, abattues et leur chair distribuée aux indigents et leurs peaux traitées en parchemin pour l’écriture de la Torah
puis de la Mishna et, l’on dit de ceux qui eurent le privilège d’étudier sur ces parchemins qu’ils n’oublièrent jamais un mot de ce qu’ils étudiaient.
Si, à présent, nous faisions un essai ? Celui de savoir quel est le point commun à toutes ces questions, nous verrions qu’en fait, tous ces sujets tournent autour de la même idée : celle de définir d’emblée l’intention initiale, ou, l’intention primaire de chaque acte que l’être humain envisage d’effectuer et de vouer chaque acte de sa vie à une motivation interne et
sacrée : si, par exemple, un quidam doit acheter un logement faire en sorte qu’il ait un endroit pour y construire chaque année sa soucca, ou bien que son futur logement soit proche d’une synagogue ou d’une maison d’études de manière à ce que la situation de l’appartement lui permette d’étudier ou de prier plus facilement etc…
C’est pour cela que Juda est allé en reconnaissance à Goshen, pour y établir un lieu d’études, c’est pour cela qu’Abraham a planté des cèdres :
pour que leurs planches puissent servir, le jour venu, à la construction du Temple de Salomon beaucoup plus tard, car chaque chose doit pouvoir se projeter dans l’avenir qu’il soit plus ou moins proche et il en est de même pour le jeûne du 10 Tévet car de tous les jeûnes du calendrier juif (en dehors de Kippour) il est le seul à ne jamais tomber un shabbat et même si cela était, il ne serait pas repoussé pour une simple raison : il s’agit d’un jeûne qui, s’il tombait un shabbat, n’annulerait pas le kidoush du vendredi soir ni le repas du vendredi soir, il serait permis de boire et manger avant le lever du jour et il ne durerait pas au-delà de 25 heures mais durerait bien moins. La raison donnée pour ce jeûne est qu’il vient avertir d’une catastrophe à venir pour laquelle il est encore
possible de faire teshouva et de revenir en arrière……
Autre sujet intéressant : c’est dans cette sidra, que nous retrouvons la source des versets que l’on récite après la lecture du shémâ avant de dormir ou après la prière récitée en entreprenant un voyage (chap. 48, verset 16), est la dernière du livre de Bereshit, et c’est aussi la dernière qui met Jacob en scène, le troisième des Patriarches.
Jacob est âgé de 147 ans lorsqu’il tombe malade et il sait qu’il est arrivé au terme de sa vie. Lorsque Pharaon demande son âge à Jacob, c’est parce que des faits troublants se sont produits : la ressemblance tout d’abord : Isaac ressemblait parfaitement à son père Abraham, et Jacob ressemblait parfaitement à son père Isaac.

De plus, dès l’arrivée de Jacob, se reproduisit le même phénomène que lors de l’arrivée d’Abraham : les ouvertures du palais de Pharaon étaient basses de manière à ce que quiconque pénétrait dans la salle du trône était contraint de se courber, tout comme s’il devait se prosterner devant le roi d’Egypte.
Cependant, à l’approche d’Abraham, les ouvertures du palais égyptiens s’adaptèrent à la stature du patriarche et, le même phénomène se produisit, nous confie le midrash, à l’approche de Jacob. L’étonnement du vieux roi d’Egypte fut donc très grand et expliqua la question du monarque à l’intention du vieux père de Joseph ; car, il n’est pas correct
dit le Midrash de questionner une personne que l’on voit pour la première fois au sujet de son âge s’il ne s’était agi ici de savoir si, en quelque sorte, Jacob était bien Jacob ou peut-être était-il ce même Abraham qui lui avait causé tant de désagréments auparavant !

La Tradition enseigne que la faute commise par Adam fut « rattrapée » en partie par les trois Patriarches à raison de 130 ans chacun et, tout se passe comme si au-delà de ce rattrapage (tikoun en hébreu, ou réparation), le personnage dont il est question vit vraiment sa propre vie au service divin. Ainsi donc, Jacob, à son arrivée en Egypte, répondit au souverain égyptien que sa vie fut de 130 dures années, terminant alors le
tikoun de la faute du premier homme de la Création. Les dix-sept années supplémentaires qu’il vécut furent consacrées intrinsèquement à l’attachement au Saint béni soit-IL…. 130 années heureuses presque paradisiaques. A propos de ces 130 années, Rabbi Méïr dit qu’Adam était un homme pieux aussi, dès après avoir commis la faute du fruit défendu,
il sut, que de son côté, il aurait à se repentir de cette faute en 3 volets : il jeûna pendant 130 années puisque la faute fut commise en mangeant, il se sépara de sa femme pendant 130 ans puisqu’il l’avait écoutée, et porta des feuilles de figuiers sur sa chair pendant 130 ans (Rabbi Méïr dans Yalkout Shimôni) et ce n’est qu’après qu’il recommença à procréer.

Lorsque Yaakov avinou sentit donc ses forces diminuer il tint fortement à réunir tous ses enfants autour de son lit pour que tous ensemble ils puissent sanctifier le nom du Saint béni soit-IL et prononcer le célèbre verset qui est prononcé, en général en murmurant : baroukh shem kevod malkhouto léôlam vaêd :ועד לעולם מלכותו כבוד שם ברוך: Que soit béni le
Nom de Sa Gloire pour toujours et à jamais.
Ces 6 mots contiennent des secrets que nous allons tenter d’exposer ici : En général, 3 fois par jour (matin, soir et nuit avant le coucher), après avoir proclamé cette profession de foi qu’est le « Shémâ Israël », cette phrase est prononcée à voix basse, alors que pour Yom Kippour, elle est proclamée à voix haute. Quelles en sont les raisons ?

Lors de son séjour sur le Mont Sinaï, Moshé Rabbénou entendit les Anges psalmodier à voix haute ce verset, aussi voulut-il que le peuple dans son ensemble prononçât ces mots afin de proclamer la Gloire divine mais, à voix basse et ne pas éveiller la jalousie des Anges. En ce cas pourquoi cela est-il permis à Kippour ?
Car, à Kippour, l’homme est éprouvé par les interdictions qui contraignent l’homme : ne pas ni boire ni manger, ne pas avoir de plaisirs charnels, ni même chausser des chaussures en cuir, sensées donner du confort….. L’homme s’habille entièrement en blanc et abandonne ses instincts de jalousie, colère et autres : il ressemble donc à un ange et en tant que tel, il peut absolument dire à très haute voix cette louange.
Quelles sont les points communs qui existent entre les Anges et les hommes ? L’homme ressemble aux Anges de 3 façons : il possède la connaissance, il se tient debout, et, il s’exprime en hébreu. L’homme ressemble aux bêtes par 3 côtés : il boit et mange, il se multiplie et il rejette des excrétions.
Le Maharal de Prague conclue que l’homme ressemble aux Anges pour Yom Kippour puisqu’il ne mange pas, ne boit pas etc….
Pourtant, il y a deux autres comportements qui différencient l’homme de l’Ange : la jalousie et la haine. Les Anges ne ressentent ni jalousie ni haine entre eux, mais seulement envers les hommes. A Yom Kippour, l’homme essaie de se parfaire et de bannir de son cœur des sentiments aussi bas que ceux-là. En ressemblant aux Anges, il n’y a, en conséquence, aucun inconvénient à ce que pour Yom Kippour la phrase Baroukh shem kevod…. soit récitée à voix haute.
Une autre opinion se fait jour sur le fait qu’en temps ordinaire ces mots soient récités à voix basse : c’est que disent certains maîtres du Talmud : ceci n’est pas une halakha que Moshé Rabbénou a ordonnée en redescendant du Mont Sinaï telle serait donc la raison pour laquelle ces mots ne sont pas prononcés à voix haute. Dans le Yalkouth Shimôni est
rapporté le fait que lorsqu’HaShem a dit « Shémâ Israël », Moïse a répondu : Baroukh Shem kevod malkhouto léôlam vaêd.
Les exégètes écrivent que lorsque tous les enfants de Jacob furent réunis à son chevet, l’union étant absolue, l’instant était parfait pour réaliser la proclamation de la foi d’Israël et c’est à cet instant précis que Yaakov récita ces six mots précieux dont la portée est insoupçonnable ainsi qu’il sera possible de le remarquer plus loin. Parmi les différentes paroles du père adressées à ses enfants, le vieux patriarche fait remarquer à ses 12
fils et ses deux petits-enfants que, dans les noms des douze/treize tribus la « faute » n’est pas présente (les lettres heth et teth ne sont pas incluses dans les prénoms) mais, fit il remarquer les lettres tsadik et kouf non plus (pour indiquer « tsadik »).

Quelle est l’origine de cette phrase qui ne figure pas dans la Bible ? Dans le traité talmudique de Haguiga, sont rapportés les évènements suivants : un Prophète eut une vision des Anges et il narra qu’il avait vu les Anges parés de 6 ailes chacun : avec les deux ailes supérieures ils masquaient leur visage, leurs pieds étaient cachés par les deux ailes inférieures et, au moyen des deux ailes du milieu, ils voletaient.

200 ans, plus tard, le Temple n’existait plus. Un autre Prophète eut une vision (Yéhezkel) et Israël était en exil ce qui laisserait supposer que, lors que le peuple ne se trouve pas sur sa terre, les Anges ne disposent que de 4 ailes fidèlement à la description qu’en donne ce prophète. La discussion est âpre entre les Maîtres du Talmud or, il n’y a aucun doute à
avoir étant donné que Ezéchiel confie avoir aperçu les pieds des Anges c’est donc qu’ils n’avaient pas d’ailes inférieures…. C’est alors que le Zohar tranche dans le vif du sujet pour confirmer la première description : sur les deux ailes supérieures étaient inscrits les mots : Baroukh Shem, sur les deux médianes : Kevod Malkhouto et sur les deux inférieures
Léôlam Vaêd !

Le Gaon de Vilna émet son opinion selon laquelle les deux prophètes ont raison : les ailes supérieures et inférieures sont restées sur les Anges seules ailes du milieu sont parties : celles où étaient inscrits les mots « kevodo malkhouto » pour le motif suivant : le Temple n’existant plus, et le peuple étant exilé, la Shekhina n’est plus ici et donc plus de kevodo
malkhouto. C’est pourquoi le peuple entier réclame qu’HaShem reconstruise le Temple.
Et, si déjà nous nous sommes étendus sur ce sujet, nous allons entamer un autre sujet qui lui aussi a trait aux Anges : le Kadish.( Ce paragraphe que seuls les hommes récitent soit après une étude, soit au sein de la prière et/ou lorsque quelqu’un est en deuil). Le Baâl HaTossefoth écrit à ce propos que ce texte met à la portée de ceux qui le disent une louange sans conteste d’HaShem et, si la langue dans laquelle elle est rédigée est
l’araméen c’est pour deux raisons : l’une d’elles est que le peuple en exil avait perdu l’usage de l’hébreu comme langue vernaculaire au profit de l’araméen, langue de la Babylonie et aussi parce que les Anges ne comprennent que l’hébreu. De cette façon ils ne pourront pas jalouser les hommes.
Or dans le texte même du Kadish se trouvent certains mots araméens que l’assemblée des fidèles toute entière répète à voix haute : yéhé shéméy raba mevarakh léâlam ouléâlmé âlmaya ….. la signification de ces mots est que l’on prie pour que le Nom d’HaShem soit sanctifié dans le monde entier et qu’IL nous donne le Mashiah et qu’IL construise donc le Temple (le troisième) très rapidement ………
Il faut, en conséquence, toujours considérer la projection d’un acte, d’un fait, d’un évènement pour pouvoir modifier les conséquences. Eventuellement.

Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו

 

1 – En effet, on ne parle généralement que de 4 matriarches en oubliant deux qui ont été les mères de 4 tribus c’est-à-dire Zilpah et Bilhah « servantes » de Rahel et Léa, qui ont eu les 4 chefs de tribus (par ordre alphabétique) Asher Gad Dan et Naphtali. En fait elles étaient les demi-sœurs de Rahel et Léa car elles étaient toutes quatre filles de Lavan mais pas de la même mère.

2 – La Tradition nous enseigne que tout le temps où le fœtus est en gestation, un ange lui enseigne la Torah et, nous savons, car la Torah nous l’a appris, qu’à chaque fois que Rebecca passait devant le Beith HaMidrash de Ever, Jacob s’agitait car il voulait étudier et savoir et certains exégètes affirment qu’Esaü s’est précipité le premier hors du ventre de sa mère pour ne pas avoir à entendre encore des paroles de Torah !!!

3 – C’est ici la seule allusion à la mort de Léa.

4 – Ainsi, lorsque Jacob arriva chez Lavan, il n’y avait pas d’eau. C’est pourquoi les habitants de Haran avaient bouché les puits et il aurait fallu dix hommes pour bouger cette pierre. Pourtant, à l’arrivée de Jacob à Haran, Au départ de Jacob de chez Lavan, la sécheresse et la famine sévirent à nouveau.

5 – Les mots grain/graine – bien que les étymologistes (qui ne sont pas hébraïsants) disent que la racine vient de granus en latin – viennent de l’hébreu guimel-resh-âyine-noun.

6 – Kli Yakar, ou Rabbi Shlomo Ephraïm de Lunschitz, qui vécut au XVIIème siècle (1550-1619) et qui, après une très longue maladie, prit la décision de rédiger son commentaire sur la Torah.

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