À la veille du Nouvel An, la population d’Israël s’élève à un peu plus de 10 millions d’habitants, la majorité juive continuant de diminuer, alimentée en partie par une baisse du taux de natalité ultra-orthodoxe.
La population d’Israël à la fin de 2024 s’élevait à un peu plus de 10 millions d’habitants, selon un rapport publié mardi par le Bureau central des statistiques du pays.
À la veille du Nouvel An, Israël comptait quelque 10 027 000 habitants, selon le rapport, contre environ 9 915 000 fin 2023.
Dans l’ensemble, la population n’a augmenté que de 1,12 % au cours des 365 derniers jours, contre un taux de croissance annuel de 1,6 % un an plus tôt et de 2,2 % l’année précédente.
La majorité juive du pays continue de diminuer, la catégorie « Juifs et autres » passant de 77,0 % il y a un an à 76,9 %, soit 7,707 millions sur 10,027 millions d’habitants au total.
La population arabe d’Israël a augmenté, passant de 20,8 % fin 2023 à 21,0 % à la veille de 2025, avec 2,104 millions d’Arabes-Israéliens.
Il y a également 216 000 ressortissants étrangers vivant en Israël.
Sur les 181 000 naissances vivantes survenues en Israël en 2024, 76 % sont le fait de mères appartenant à la catégorie « juives et autres », qui comprend des immigrées non juives arrivées en Israël en vertu de la loi du retour. La quasi-totalité des 24 % de naissances restantes sont le fait de mères arabes.
Le nombre de naissances a légèrement augmenté en 2024, contre 178 724 l’année précédente.
Environ 51 400 personnes sont mortes en Israël au cours de l’année écoulée.
La forte baisse du taux de croissance total d’Israël, de 2,2 % en 2022 et 1,6 % en 2023 à 1,1 %, résulte principalement d’un taux de migration nette négatif au cours de l’année dernière.
En 2024, 82 700 citoyens israéliens ont déménagé à l’étranger, tandis que seulement 23 800 sont revenus vivre en Israël.
La même année, un total de 32 800 nouveaux immigrants sont arrivés en Israël, soit 15 000 de moins qu’en 2023.
Le déclin du taux de croissance d’Israël a également été alimenté en partie par le déclin continu du taux de natalité des ultra-orthodoxes.
Alors que le taux de fécondité total (TFR), représentant le nombre moyen d’enfants nés de femmes ultra-orthodoxes ou haredi au cours de leur vie, a atteint un pic au milieu des années 2000 à 7,5, ce chiffre est tombé à 6,5 en 2021.
Selon un rapport publié récemment par l’Institut Haredi pour les Affaires Publiques, le TFR Haredi est tombé à seulement 6,1, le niveau le plus bas enregistré depuis le début des années 1980.
Ce chiffre reste toutefois nettement supérieur au TFR global des femmes juives non- haredim en Israël, estimé à 2,5.
Par David Rosenberg, World Israel News
Ashdodcafe.com
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