Hier, Hani et Shimon Shoushan ont fait leur aliyah de Paris vers Israël et ont retrouvé leur fille Léa, qui vit en Israël depuis huit ans. « Je ressens une immense émotion », confie Hani, les larmes aux yeux, en serrant sa fille dans ses bras à l’aéroport Ben Gourion. « Grâce à Dieu, tout est en ordre maintenant. La guerre ne nous a pas arrêtés, nous sommes chez nous. »
Avec eux, environ 80 nouveaux immigrants de France sont arrivés, décidés à construire leur avenir en Israël, rejoignant près de 2 000 olim qui ont immigré cette année. Parmi eux se trouvent des jeunes familles, des enfants en bas âge, des retraités et de nombreux jeunes adultes.
Une aliyah en hausse malgré la guerre
Selon le ministère de l’Aliyah et de l’Intégration et l’Agence Juive, depuis le 7 octobre, environ 33 000 immigrants provenant de dizaines de pays ont fait leur aliyah. Un tiers d’entre eux sont des jeunes de moins de 35 ans, intégrés dans des programmes conçus pour renforcer la société et l’économie israéliennes.
De France, une augmentation de 300 % a été enregistrée dans les demandes d’immigration depuis le début de la guerre, avec environ 6 400 dossiers ouverts depuis cette date.
Une réception officielle
À l’aéroport, les nouveaux arrivants ont été accueillis par le ministre de l’Aliyah et de l’Intégration, Ofir Sofer, et des responsables tels qu’Emmanuel Sion, chef de la délégation de l’Agence Juive en France. Julie Sironi, représentante d’une organisation américaine ayant soutenu financièrement leur vol, a également salué les nouveaux immigrants.
« Israël est et restera la maison de tout Juif, » a rappelé le ministre, soulignant l’importance de l’alya dans le renforcement de la nation.
Davar1.co.il
Ashdodcafe.com
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