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L’islamisme conquérant, la chronique d’Arié Bensemhoun, directeur exécutif d’ELNET France

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Bonjour Arié Bensemhoun, cette semaine, après le pogrom survenu à Amsterdam, vous souhaitiez revenir sur le combat contre l’islamisme.

Bonjour Ilana,

Plus d’un an après le 7 octobre, la situation en Europe se cesse de se dégrader.

Les terroristes islamistes sont en train de voir leur rêve d’une Intifada mondiale se concrétiser.

Après des attentats contre des synagogues au nom de la Palestine, des viols au nom de la Palestine, voici maintenant qu’à Amsterdam, dans la ville d’Anne Frank, s’organise la chasse et le lynchage d’hommes et de femmes, où les cris de « Palestine libre » accompagnent ceux de « Mort aux Juifs ».

86 ans après la Nuit de Cristal, les pogroms font leur retour en Europe.

La violence des thuriféraires de la cause palestinienne ne cesse de croitre, toujours plus fréquente, toujours plus brutale. L’islamisme conquérant impose sa loi et sa barbarie partout où notre faiblesse et notre lâcheté lui laissent le champ libre.

Les semaines passent et nous nous enfonçons toujours un peu plus dans la guerre, dans l’horreur et le chaos.

Arié, comment expliquez-vous cette dégradation de la situation ?

Comment la situation pourrait-elle ne pas empirer alors que nous organisons notre propre impuissance, et notre inaction, en refusant de nommer clairement l’ennemi et de le combattre ?

Certains parlent d’antisémitisme, d’autres d’attaques contre la religion juive…

Non, ce ne sont pas les bons mots. Car, il ne s’agit pas d’une résurgence de quelques vieilles haines rances, mais bien d’un nouveau démon, profondément ancré dans la modernité du XXIe siècle : la haine de l’Occident et de ses valeurs universelles. Voilà ce que nous dit aujourd’hui, la haine des Juifs et d’Israël.

Ce qui ronge nos sociétés et cherche à les détruire porte un nom : l’islamisme radical, djihadiste et violent. Cette idéologie a son drapeau : celui de la Palestine, qui n’est pas celui d’un peuple en quête d’indépendance, mais celui du chaos, du séparatisme ; l’étendard de la haine viscérale de nos pays, de nos histoires, de nos valeurs ; le drapeau du djihad, brandi aux cris de « Globalize the Intifada ».

Face à ce mal, notre absence de réaction, de courage et de fermeté devient criminelle.

Il y a neuf ans, au Bataclan, 130 Français étaient massacrés au nom de cette même idéologie. Qu’avons-nous réellement fait pour éradiquer définitivement cette menace ? Pas assez, car elle est toujours là.

Qu’avons-nous fait depuis le 7 octobre 2023 ? La France est devenue un champ de bataille, non pas à cause d’une prétendue importation du conflit, mais bien par son extension sur notre territoire.

La diplomatie française, dans son insupportable naïveté, espère que la création au plus vite d’un État palestinien mettra fin à la spirale de haine et de violence en France, mais non. Les Juifs et Israël ne sont qu’une étape dans le projet destructeur des islamistes ; leur véritable objectif est le même que l’État Islamique : renverser notre civilisation pour établir un Califat mondial.

Pourtant, Arié, la France et les démocraties occidentales ont aussi une lourde responsabilité pourquoi cet aveuglement ?

Absolument et c’est profondément révoltant.

L’Occident s’indigne des conséquences des causes qu’il entretient.

La France a longtemps participé à la diabolisation d’Israël en permettant la diffusion d’un narratif mensonger sur le conflit, en laissant proliférer la désinformation tant sur les réseaux sociaux qu’au sein de l’Assemblée nationale.

Nous avons désormais atteint un stade de radicalisation extrême. La rhétorique du Hamas, qui a conduit aux massacres du 7 octobre, est désormais présente chez nous. Un an plus tard, Israël est devenu pour certains le mal absolu, contre qui les pires atrocités sont justifiables.

Sur la scène internationale, la responsabilité des démocraties dans cette faillite est encore plus accablante.

Depuis des décennies, les alliés d’Israël ont laissé se répandre les mensonges mortifères de la Nakbah, de la colonisation, de l’apartheid, et aujourd’hui du génocide imaginaire. Les pays occidentaux ont permis la diabolisation de leur allié israélien au sein d’instances internationales corrompues par leurs ennemis.

Accuser Israël du pire, c’est accuser l’Occident du pire, ce qui renforce les ressentiments du « Sud global » contre l’ordre mondial, tout en alimentant la haine d’une fraction radicalisée prête à mener des actions violentes dans nos démocraties.

Cet engrenage doit prendre fin, et vite.

La guerre nous a été déclarée. Ce sont les islamistes qui mènent les batailles dans nos rues.

Assez des mises en garde et des condamnations !

L’heure du sursaut ou de la résistance est déjà dépassée.

Aujourd’hui, nous n’avons plus d’autre choix que de nous battre.

Ce sera eux ou nous.

Soit nous triomphons, soit nous disparaîtrons.

Retrouvez la totalité de la chronique en cliquant ICI

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