Les scientifiques sur l’existence de l’arc-en-ciel ne manquent pas de mettre en relief le fait que la lumière du soleil se trouvant à un niveau assez bas se décompose à travers les gouttes de pluie (l’humidité) en suspension et forme un prisme permettant d’observer les sept différentes couleurs.
Pourquoi la forme d’un arc ?
L’arc muni de flèches est un demi-cercle concave à partir duquel celui qui va tirer ses flèches se trouvera à l’intérieur de l’arc. Lorsque l’arc est convexe, il ne sert à rien… il est, dirons-nous, au repos…. Celui qui voudrait se servir de l’arc devrait en faire le tour pour pouvoir se trouver en position de tir. Le symbole de cet arc déployé sur le globe terrestre à l’envers est donc celui d’un arc qui ne sert à rien en tous les cas pas à tirer des flèches car elles ne seront pas tirées vers la terre et les humains qui l’habitent. Cet arc inversé serait peut être même un symbole de protection…
HaShem, après avoir constaté combien ce monde où le premier homme de l’humanité a commencé à évoluer fut dépravé et corrompu et après l’avoir détruit, fit un serment à Noé : de ne plus jamais atteindre à cette création, malgré la mauvaise conduite de certains comme nous serons obligés de le noter avec la génération de la « plaga » ou dor haplaga où le Créateur décida non pas de les faire mourir mais de les mélanger, les perdre, etc…..
C’est la raison pour laquelle, lorsque nous apercevons un arc-en-ciel, nous nous devons de réciter la bénédiction suivante : Baroukh Ata Ado-nay elo-heynou melekh haolam zokher habrith soit : béni sois Tu Ado-nay notre D Maître du Monde qui se souvient de l’alliance.
Depuis le déluge certains maîtres du Talmud inscrivirent dans leurs œuvres qu’une seule génération n’a pas vu l’arc-en-ciel déployé dans les cieux : celle de Rabbi Shimon bar Yohay et de Rabbi Yéhoshoua ben Lévy car ce fut une génération de tsadikim et certains autres ajoutent la génération des justes de la Grande Assemblée (Kenesseth HaGuedola).
Ce qui reviendrait à dire, somme toute, que l’apparition d’un arc-en-ciel devrait nous donner une impulsion supplémentaire et nécessaire pour faire teshouva car, il est plus que certain que nous faisons des erreurs et que nous devrions nous amender pour chacune de ces fautes que nous commettons.
On s’est posé la question de savoir si l’arc-en-ciel exista dès le début de la création du monde avec une première date d’apparition et quand il apparaîtrait plus tard sur le vecteur de l’histoire de l’humanité ou bien s’il n’en fut rien et que soudain HaShem décida de son apparition ponctuelle c’est-à-dire à un moment spécifique. D’après de grands exégètes tels qu’Abravanel, Ibn Ezra, le Kli Yakar, l’arc-en-ciel est un phénomène qui a toujours existé mais qui a servi de signe ou de symbole pour donner une sorte d’avertissement à l’humanité. De même qu’HaShem a créé toutes sortes de vents et d’autres phénomènes climatiques ainsi qu’il est écrit dans les Psaumes de David 135, 7 : « Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, produit des éclairs et la pluie, IL tire le vent de Ses trésors »
Certains autres comme le prophète Yehezkel et les Sages du Zohar voient dans l’apparition de l’arc-en-ciel une manifestation de la Shekhina qui se manifeste de manière on ne peut plus éclatante.
Certaines opinions dans le Zohar déclarent aussi que l’apparition de l’arc-en-ciel pourrait être une manifestation pré messianique.
Certains sages préconisaient de faire la berakha (bénédiction) de l’arc-en-ciel sans s’incliner/se prosterner et sans regarder directement de manière à ce que nul ne puisse dire que nous vénérons ce phénomène naturel.
Voici donc venue la saison des pluies et peut-être de l’apparition d’un arc-en-ciel…
Caroline Elishéva REBOUH.
Ashdodcafe.com
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