Des salles de terreur aux salles de naissance – l’hôpital Assuta d’Ashdod immortalise les localités de la région entourant Gaza et accueille des milliers de nouvelles vies durant l’année de guerre. « Ce moment renforce et rapproche, et nous donne l’espoir que nous pourrons peut-être bientôt les revoir », a déclaré Eli Bibas, grand-père de Kfir et Ariel, enlevés à Gaza.
À l’occasion des un an de cette guerre Glaive de Fer, l’hôpital public Assuta Ashdod a initié un geste émouvant pour commémorer les localités touchées par l’attaque terroriste du Hamas. Les salles de naissance de l’hôpital porteront désormais les noms des localités gravement touchées, parmi lesquelles : Be’eri, Re’im, Sufa, Nir Yitzhak, Kerem Shalom, Holit, Kissufim, Nir Oz, Nirim, Ein HaShlosha, Nahal Oz, Kfar Aza et Netiv HaAsara.
Particulièrement émouvante est la salle d’accouchement numéro 3, la salle où sont nés Kfir et Ariel Bibas, qui porte désormais le nom de Nir Oz, la localité où vivaient Shiri et Yarden Bibas avec leurs enfants, enlevés à Gaza.
Eli Bibas, le père de Yarden, a participé à la cérémonie de dénomination et a exprimé sa douleur : « Yarden, Shiri, Ariel et Kfir sont captifs à Gaza depuis un an. Ce moment nous renforce et nous unit, nous donnant l’espoir que peut-être bientôt nous pourrons les revoir. Pendant la grossesse de Kfir, nous attendions de voir s’il serait roux comme son frère Ariel, et il ne nous a pas déçus – un enfant doux, souriant et rieur, tendant les bras à tout le monde. Maintenant, nous aspirons simplement au moment où nous pourrons les revoir, les étreindre et reprendre la vie qui a été brutalement interrompue. »
Le Dr Erez Birenbaum, directeur général de l’hôpital, a souligné la signification symbolique de cette initiative : « Alors que l’ennemi cherche à détruire et anéantir, nous choisissons la vie. Nommer les salles d’accouchement d’après les localités touchées symbolise l’esprit de persévérance, la résilience et le désir immense de vivre. Nous continuerons à reconstruire à partir des ruines, à apporter la vie là où l’on a tenté d’apporter la mort. Chaque bébé né ici porte en lui l’espoir d’un avenir meilleur, un avenir où toutes les familles brisées pourront à nouveau se réunir. »
Depuis le début de la guerre jusqu’à aujourd’hui, un an après, 6 415 bébés sont nés à l’hôpital Assuta d’Ashdod. Tal Ben Elid, sage-femme en charge des salles d’accouchement, a transmis un message émouvant : « Alors que les bruits de la guerre et de la destruction résonnent autour de nous, nous choisissons d’entendre le premier cri d’un bébé qui vient au monde – c’est le son de la continuité et de la vie. Tandis que nos ennemis cherchent à détruire et à nuire, nous continuons à grandir et à donner la vie – c’est notre véritable victoire. Chaque bébé né est un symbole d’espoir indomptable, d’un peuple qui continue de vivre envers et contre tout. Chaque bébé qui naît fait partie de la chaîne des générations et incarne notre persévérance face à ceux qui, depuis un an, tentent de nous anéantir. »
L’hôpital Assuta d’Ashdod souligne qu’il a joué un rôle essentiel dans le traitement des blessés de guerre dès le premier jour. Les premiers patients étaient de jeunes participants à la fête Nova, suivis par des civils, policiers et soldats. Jusqu’à présent, environ 500 blessés y ont été traités, la majorité étant des soldats de Tsahal. L’hôpital est aujourd’hui désigné comme un centre de soins d’urgence pour les blessés dont un transfert supplémentaire vers le centre du pays mettrait la vie en danger. Le personnel de l’hôpital à fait preuve d’un dévouement exceptionnel, avec de nombreux médecins qui sont revenus de l’étranger pour aider à soigner les blessés.
Communiqué de presse de l’hôpital Assuta Ashdod
Ashdodcafe.com
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