Plus de 4.000 terroristes du Hezbollah ont été blessés et au moins onze ont été tués mardi au Liban lorsque leurs appareils de communication ont explosé, a confirmé le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.

Environ 200 terroristes du Hezbollah se trouvaient dans un état critique dans 100 hôpitaux différents, a annoncé le ministre de la Santé de Beyrouth, environ trois heures après que les explosions ont été signalées pour la première fois à 15h30 heure locale.

Un journaliste de Reuters a vu dix terroristes en sang suite à leurs blessures à Dahiya, dans le sud de Beyrouth, principal bastion du Hezbollah. Une source de sécurité a déclaré à la chaîne qatarie Al Jazeera que des explosions avaient eu lieu dans tout le Liban, non seulement à Beyrouth, mais aussi dans la vallée de la Bekaa et dans le sud.

Des responsables du Hezbollah auraient été blessés dans les explosions. L’ambassadeur d’Iran au Liban, Mojtaba Amani, a également été blessé dans l’une des explosions, a rapporté le média semi-officiel de Téhéran Mehr.

Des informations non confirmées dans les médias arabes ont également affirmé que des explosions avaient eu lieu à Damas, blessant au moins des dizaines de terroristes du Hezbollah.

Dans sa première déclaration officielle sur l’incident, le Hezbollah a annoncé que les explosions de téléavertisseurs, « dont les causes sont encore inconnues », ont tué au moins trois de ses membres, tout en en blessant un grand nombre d’autres.

Peu de temps après, l’organisation terroriste a publié une déclaration affirmant qu’elle tenait l’État juif « pleinement responsable de cette agression criminelle ».

Les médias libanais affiliés au Hezbollah ont attribué l’incident aux Forces de défense israéliennes, affirmant que les mystérieuses explosions avaient été causées par un piratage des réseaux de communication internes du groupe terroriste.

Le Wall Street Journal a indiqué que les téléavertisseurs faisaient partie d’une nouvelle livraison reçue par le groupe terroriste ces derniers jours. Un responsable du Hezbollah a suggéré qu’un « logiciel malveillant » aurait pu provoquer la surchauffe et l’explosion des téléavertisseurs.

Un autre responsable terroriste du Hezbollah au Liban cité par Reuters a qualifié le piratage informatique présumé par Israël de « plus grande faille de sécurité à ce jour ».

L’armée israélienne a refusé de commenter l’incident, qui s’est produit quelques heures seulement après que le gouvernement israélien a ajouté le retour des citoyens déplacés de leurs foyers dans le nord aux objectifs de guerre du pays, rapprochant ainsi de la réalité une éventuelle confrontation majeure avec le Hezbollah.

Par Akiva Van Koningsveld, JNS

Ashdodcafe.com
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