La ville d’Ashdod est en deuil et baisse la tête en signe de respect avec la disparition du doyen des rabbins de la famille Abouhatzeira, l’Admor Rabbi Eliyahou Abouhatzeira, de mémoire bénie, arrière-petit-fils du « Abir Yaakov », Rabbi Yaakov Abouhatzeira.

La vie du Rabbi Eliyahou, paix à son âme, a été marquée par un dévouement sans faille à la Torah, aux mitsvot, et par de nombreuses années de service public. Dès son enfance, Rabbi Eliyahou a été imprégné de la tradition de ses ancêtres de la famille Abouhatzeira, de l’amour d’Israël et de l’amour de la Torah. Il a transmis ces valeurs avec un engagement rare dans chaque fonction spirituelle qu’il a assumée, que ce soit en tant qu’enseignant des jeunes enfants, en tant qu’abatteur rituel certifié par Baba Salé, en tant que rabbin de la ville de Nazareth Illit, ou en tant que conseiller et bénisseur pour chaque Juif qui venait le consulter.

Après sa retraite, notre ville d’Ashdod a eu l’honneur que Rabbi Eliyahou choisisse de s’y installer, en tant que l’un des plus grands saints ayant résidé ici depuis sa fondation. À son arrivée, Rabbi Eliyahou a pris la tête de la communauté « Eliyahou Hanavi » et a ensuite construit, pour la gloire de la ville, la synagogue « Mishkenot Shmuel » dans le quartier 12. J’ai eu le privilège personnel, avec mes enfants et ma famille, de faire partie des fidèles de cette synagogue sous la présidence de Rabbi Eliyahou, et dans la mission publique de son gendre, Rabbi Avraham Afanjer. Je me souviens, avec grande nostalgie, des shabbats passés en sa compagnie, de ses sermons profonds que nous attendions avec impatience chaque semaine, et des bénédictions qu’il nous prodiguait, toujours exaucées.

La maison de Rabbi Eliyahou était un lieu de pèlerinage pour des milliers de résidents, venus recevoir des bénédictions, des conseils, et des réponses à leurs questions halakhiques. Il écoutait attentivement et conseillait avec un cœur ouvert, que ce soit aux proches ou aux plus éloignés.

Pour moi, et pour ses fidèles, Rabbi Eliyahou était un symbole de sagesse pure et droite, incapable de tolérer la falsification de la vérité, même lorsque cela était inconfortable. De cette manière, il représentait fidèlement la génération des sages séfarades d’autrefois, tout comme son père vénéré, son grand-père honoré et le fondateur de sa lignée, « l’Abir Yaakov ».

Mes condoléances à la rabbanit bien-aimée, qu’elle vive de longs jours, à sa fille, à son gendre, à ses petits-enfants, à ses arrière-petits-enfants, à sa famille et à tous ceux qui chérissent sa mémoire. Que le mérite de la Torah de Rabbi Eliyahou protège le peuple d’Israël, apporte le succès et la protection en cette période difficile, pour le retour rapide des otages, pour la guérison des blessés, et pour la réussite des soldats de Tsahal.

Que sa mémoire soit bénie et que son âme soit liée au faisceau de la vie. Amen.

Communiqué de presse municipale

Ashdodcafe.com
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