En nous faisant don de la Torah HaShem nous a fait un cadeau exceptionnel : celui de la Vérité !!
Dans nos synagogues, nous avons l’habitude de psalmodier des chants particuliers en rapport avec la personnalité de celui qui va avoir l’honneur de monter à la Torah le Shabbath ou bien lors d’une occasion particulière et toute l’assistance entonne avec joie et entrain ces versets pleins de promesses et de bénédictions. L’un d’eux est « Torath Emeth Natane lanou, baroukh HaShem bahar banou » soit : HaShem nous a donné une Loi de Vérité Loué soit Celui qui nous a choisis !!!
En effet, chaque mot de la Torah ne reflète guère que la Vérité pure et simple de chaque chose, de chaque évènement. Vérité et justice.
En nous présentant la Torah et en nous l’offrant, symboliquement, HaShem nous présente la Vérité, contre le mensonge : vérité en hébreu se dit Emeth alef-mem tav soit en guematriya 1 pour alef, 40 pour mem et 400 pour tav = 1+40+400= 441 ce qui amène ‘en supprimant les zéros à 4+4+1=9. Or, le contraire de vérité est le mensonge, soit sheker en hébreu soit en guematriya guedola 300+100+200= 600 et, en guematriya ketana (en supprimant les zéros : 3+1+2=6 et, en poussant un peu plus loin, le 6 est graphiquement parlant le contraire graphique du chiffre 9, et, de plus, regardons le 9 avec ce rond qui figure la tête d’un individu tête en haut bien assis alors que le mensonge est instable avec le chiffre 6 tête en bas et en position on ne peut plus instable !
Lorsque l’on se livre donc au calcul suivant : soustraire la valeur en guematriya ketana de la valeur en guematriya guedola on obtiendra 9 = vérité de tous les mots ou presque écrits dans la Torah/Tanakh. Exemples : roi = melekh = 90 (en g.guedola) – 9 (en g. ketana) = 81 soit 8+1=9 ou encore : cheval = souss= 126-
18=108 d’où 1+8=9 ; encore Abraham = 248)14=234 soit 2+3+4=9 etc….
Nous allons poursuivre notre réflexion avec d’autres considérations. Les trois premiers mots de la Torah se terminent par le sceau divin sur lequel est gravé le mot « EMETH » (vérité) soit 9 car il est écrit « bereshith bara Elokim » et chacun de ces 3 mots se terminent respectivement par les lettres tav-alef-mem soit le mot « emeth ».
De la même façon nous retrouverons le sceau divin dans le récit de la création avec les trois mots « bara Elokim laâssoth » la dernière lettre de chaque mot forme le mot « emeth » avec alef-mem et tav pour « emeth ».
Nombreux sont les Sages s’interrogeant sur la raison pour laquelle la Torah commence par la lettre beith et pourquoi pas avec un alef ?
Si certains ont avancé qu’il nous faut trouver là un remez (allusion) au fait que le jour de Shavouoth HaShem nous a donné 2 lois (la Torah écrite et la Torah orale). D’autres ont élaboré une autre explication bien plus complexe : en effet, pour écrire la Torah, ont été utilisées les 22 lettres de l’alphabet hébraïque.
Si la Torah est écrite en employant ces 22 lettres, celles-ci ont aussi utilisées pour les 7 jours de la Création et donc, les Sages se sont livrés aux réflexions suivantes 22 divisé par 7 cela donne 21 et un reste d’1 pour la lettre tav donc, la raison selon laquelle la Torah commence par un beth, deuxième lettre de l’alphabet semble évidente : la lettre alef est émeth d’où un insigne honneur et le reste de l’alphabet est divisé en 7 groupes de trois lettres ainsi, si l’on regroupe les lettres beith-guimel et daleth pour un total de 2+3+4 nous obtenons un total de 9 ! de même pour hé vav-zayine 5+6+7 =18 et 1+8=9… poursuivons encore : hethe, teth et youd = 27 et 7+2=9 etc… jusqu’à la fin resh+shine+tav = 200+300+400=900 soit 9 et même en guematriya ketana : 2+3+4=9 !!! La Torah est EMETH !!!
A l’inverse, si nous considérons alef+beth+guimel nous arrivons à un total de 6 soit sheker (has veshalom) et lorsqu’on arrive au dernier assemblage kouf+resh+shine = 600 soit 6 !!!!
Il semble alors évident que le premier mot de la Torah commence par la lettre beith.
Pour ce qui concerne la loi orale, le premier traité du Talmud (Berakhoth) nous vérifierons immédiatement le premier mot du traité qui commence par « Méématay » (c’est-à-dire à partir de quelle heure commence-t-on à prier) ce premier vocable contient les trois lettres du mot « emeth » : vérité…. Le sceau divin donne l’aval d’HaShem pour ces deux lois écrite et orale selon lesquelles le Juif doit impérativement calquer sa conduite tout au long de son existence… Selon la vérité pure….
Le kiddoush du vendredi soir commence par ces 4 mots : « Yom Hashishi Vayekhoulou Hashamayim….. » ces 4 mots commencent par chacune des 4 lettres du Tétragramme indice pour le Juif qu’HaShem a institué le Shabbath pour nous sanctifier non pas seulement par la Torah et les mitsvoth mais aussi pour se sanctifier par un jour de prières et d’études pour se rapprocher encore plus des sefiroth élyonoth, ou sphères supérieures, de ce que l’on a coutume d’appeler le Ets HaHayim….
Shavouoth pour nous rappeler que 7 semaines nous séparent du moment où HaShem nous a transportés du lieu de perdition que fut l’Egypte vers le sommet de la spiritualité que fut l’approche du Mont Sinaï lieu de sanctification du don de la Torah. Si l’on considère le mot shavouoth et que l’on transforme uniquement la voyelle « a » en « e » on obtient le mot shevouoth qui signifie serments car en prononçant « naâssé venishmâ » (nous ferons et nous écouterons) lors du don de la Torah, nous avons fait un double serment : celui de mettre la Torah en pratique et de l’étudier.
Mais pas uniquement : le 6 heshvan fut en quelque sorte le point de départ de la destinée de Moïse qui, né clandestinement dans une Egypte où l’on guettait glaive à la main, la naissance de tout bébé hébreu «de sexe masculin » le 7 adar, il fut caché jusqu’à la veille de ses 3 mois, où il fut confié à son destin de sauveur d’Israël ayant lui-même la vie sauve par la main d’HaShem….
La Tradition juive enseigne qu’à chaque génération se lève un tyran qui persécute le peuple juif. Ce tyran peu importe son nom qui viendra toujours nous rappeler notre identité juive et ces serments que nous avons prononcés d’être non seulement fidèles à la Torah et à HaShem mais aussi de montrer la voie, le sentier de la Torah aux nations diverses qui peuplent cette Terre.
La fête de Shavouoth est rapprochée de la séphira du fondement (Yessod) parce que c’est au moment de la moisson que Ruth la Moabite a épousé Boaz en secondes noces et que de cette union naquit1la branche Davidique de laquelle viendra le Messie, ou Rédempteur du peuple et du monde. De même qu’à chaque génération se lève un persécuteur, un tyran qui s’abat sur le peuple juif, à chaque génération, naît un homme juste qui, pourrait devenir le Mashiah, tout dépend du peuple, du monde tel qu’il apparaît en cette époque précise, tout dépend des mérites ou des fautes de cette génération. Tout dépend de nos prières.
Or, le Yessod est une séphira dont le fondement de par lui-même est EMETH = Vérité. Et, il ne peut y avoir de Torah que dans la Vérité et il ne peut y avoir de fondement et donc de rédemption (guéoula) que dans la vérité.
C’est donc ainsi que Shavouot, fête de la Torah, est fête de La Vérité.
Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו
Etudes Juives
(1) Le Fondement correspond à la procréation.
Ashdodcafe.com
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