Alors qu’Israël commémorait son premier Jour de l’Indépendance en temps de guerre depuis les attentats du 7 octobre, la nation a fait preuve d’un esprit indomptable de résilience et d’unité. La cérémonie traditionnelle d’allumage des flambeaux, une transition poignante entre le Yom HaZikaron (Jour du Souvenir) solennel et le Yom Ha’Atzmaut (Jour de l’Indépendance) festif, a été adaptée pour répondre aux besoins de sécurité actuels, reflétant la force durable de la nation.
La ministre des Transports Miri Regev, chargée de superviser la cérémonie, a souligné les ajustements nécessaires. « L’État d’Israël doit marquer son indépendance ; le drapeau ne peut pas rester en berne. Nous avons de nombreuses raisons d’être fiers », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’adapter les traditions pour maintenir le moral national. Cette année, le nombre de porteurs du flambeau a été porté à 44, représentant divers groupes et communautés faisant preuve d’un héroïsme et de sacrifices exceptionnels lors des conflits en cours.
La cérémonie a été filmée à l’avance sans public, mesure de sécurité oblige, mais elle n’a rien perdu de sa puissance symbolique. Parmi les personnes honorées figuraient Irene Nurith Cohn et Basma Hino, dont les histoires de courage et de résilience captives l’essence de l’esprit d’Israël.
Irene Nurith Cohn : porteuse du flambeau de la résilience
Bénévole auprès de ZAKA, une organisation dédiée à l’identification des victimes de catastrophes, Irene Nurith Cohn a fait face à la tâche ardue de récupérer les corps et d’être témoin directe des conséquences des attentats du 7 octobre. Elle a souligné l’importance de la cérémonie en déclarant : « Il est important d’organiser la cérémonie cette année, afin que nos ennemis sachent qu’ils ne nous ont pas brisé le moral. Nous sommes un peuple fort, nous devons continuer à vivre et à aimer la vie. L’implication d’Irène va au-delà du rétablissement ; elle voyage à l’étranger pour partager ses expériences, favorisant ainsi la compréhension et le soutien à l’échelle mondiale.
Basma Hino : Nourrir les corps et les esprits
Dans le village druze de Julis, Basma Hino a transformé son restaurant en un centre de soutien crucial pour les soldats de Tsahal, offrant des repas casher et un sentiment d’appartenance. Après la mort de son mari, qui a été grièvement blessé alors qu’il servait dans l’armée israélienne, le dévouement de Basma au soutien du personnel militaire s’est approfondi. Son engagement reflète un lien puissant entre les communautés druze et juive, mettant en avant l’unité et la coopération. « Je veux nourrir tous les soldats israéliens ! Ils sont tous comme mes enfants, peu importe leur origine », a-t-elle partagé avec passion.
Les événements du Jour de l’Indépendance ont souligné un message crucial : la force d’Israël ne réside pas seulement dans ses capacités militaires mais aussi dans sa solidarité communautaire et la résilience collective de son peuple. Alors que la nation passait du souvenir de ses morts à la célébration de sa souveraineté, la journée a été marquée par une détermination collective à relever les défis avec espoir et unité.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres dirigeants ont salué l’esprit inébranlable du peuple israélien, affirmant qu’une telle résilience garantit la capacité de la nation à prospérer et à tenir ferme face à l’adversité. En ce jour de l’Indépendance, Israël a non seulement célébré les 76 ans de son statut d’État, mais a également réaffirmé son engagement en faveur d’un avenir fondé sur les principes de liberté, de démocratie et de respect mutuel entre ses diverses communautés.
À mesure qu’Israël avance, les histoires d’Irène et de Basma continueront d’inspirer et de rappeler à chacun la force profonde que l’on trouve dans l’unité et l’engagement commun à sauvegarder et célébrer la vie, même dans les moments les plus difficiles.
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