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PARASHAT TAZRIA 5784  – Vendredi 12 Avril 2024, 4 Nissan 5784 – Samedi 13 avril 2024, 5 nissan 5784

HORAIRES DE CHABAT

NETANYA – 18h48 – 19h47
JERUSALEM – 18h26 – 19h45
HAIFA – 18h48 – 19h47
EILAT – 18h45 – 19h43
ASHDOD – 18h48 – 19h47
BEER SHEVA – 18h47 – 19h46
PARIS – 20h20 – 21h30
MARSEILLE – 20h00 – 21h04
LOS ANGELES – 19h04 – 20h02
MIAMI – 19h25 – 20h19
NEW YORK – 19h14 – 20h17


PARASHAT TAZRIA 5784 

La première des réflexions de très nombreux exégètes est de savoir pourquoi la  Torah passe de l’annonce de la mort de deux des fils d’Aharon le Grand-Prêtre à  la façon de se purifier d’une accouchée puis, à tout ce qui concerne la Tsaraâth  ou lèpre et les trois autres affections qui lui ressemblent. 

En effet, lors de la lecture de la péricope de la semaine passée, nous avons  ressenti une grande tristesse et une mauvaise surprise, par la mort brutale de ces  deux futurs prêtres et par la mention du fait qu’ils aient apporté un « feu étranger »  au moment de présenter l’encens et de le brûler sur l’autel d’or pur destiné au  balancement de ces aromates. 

Pour quelle raison y a-t-il donc une interruption de deux parashoth entre  « shemini » et « aharé-moth » ? 

L’une des pensées secrètes des deux jeunes-gens était de savoir quand ces deux  vieillards qu’étaient leur père et leur oncle disparaîtraient afin de pouvoir leur  succéder et l’un pourrait ainsi diriger le peuple et l’autre deviendrait enfin Cohen  Gadol ou Grand-Prêtre et pourrait donc sacrifier les animaux, présenter l’encens  et allumer la menorah…. 

Cette pensée était une sorte de médisance. Or, justement, la finalité de l’encens  était d’expier le lashon hara. Mais, les sages nous apprennent l’existence de deux  sortes de lashon hara : celui qui est fait à grande échelle et, celui qui n’est pas fait  pour que tout le monde l’entende…(« behashay »= en secret), alors que le  manteau du Cohen est fait pour expier la faute de médisance sur une grande  échelle…  

D’où provenait cet encens disposé dans les cassolettes de Nadav et Avihou ?, Il  provenait de l’offrande présentée par Nahshon fils d’Aminadav1l’encens était donc  pur et agréé ! Pourquoi le « feu » était-il « étranger » ? Et, pour comprendre ce  terme, il faut aller chercher du côté du traité talmudique Zevahim 18 qui donne  l’explication suivante en nous ramenant au temps où Adam et Eve commirent la  faute de la consommation du fruit de l’arbre de la connaissance…. En effet, lors  de la parashat beréshith nous avons vu les commentaires des Sages qui  s’interrogèrent sur la nature de l’arbre de la connaissance, certains étayant leurs  opinions sur la vigne, sur l’étrog (cédrat) et d’autres sur la figue…. 

Dans Zevahim, les tanayim éclairent cette discussion en soulignant que les  aromates de l’encens brûlaient sur l’autel, lorsqu’on les déposait sur des braises  provenant de branches de figuier car, lorsque le serpent voulut encourager Eve à  fauter, il commit la faute de médisance vis-à-vis d’HaShem puisqu’il détrompa Eve  dans ce qu’elle avançait. En réponse de quoi, le serpent qui avait des pattes se  retrouva à l’état de reptiles et à la peau entièrement marquée de tâches comme la  lèpre qui marque la peau des lépreux de desquamations diverses. 

Le Cohen Gadol faisait donc fumer les onze aromates sur des braises de figuier  MAIS, Nadav et Avihou, pleins de zèle, ne s’appliquèrent point et n’accordèrent  pas d’attention à ce point pourtant d’une importance capitale et se saisirent d’un  combustible qui ne convenait pas… c’est ce qui est désigné par « esh zara » (un  feu étranger)….et c’est là l’opinion du Hatam Sofer. 

Le texte de la péricope traite des simanim (signes) de la lèpre de l’époque qui  n’était en fait pas du tout une affection microbienne d’aucune sorte comme l’est la  lèpre connue aujourd’hui et l’isolement décrété alors par le pontife ne venait  sanctionner qu’une faute morale comme le signale le Hafets Hayim : c’est-à-dire  que l’affection se déclare dès que la faute est commise de manière à attirer  l’attention du contrevenant suffisamment tôt pour permettre au fauteur de se  ressaisir et de se corriger. Si la faute n’était pas arrêtée ou corrigée la lèpre pouvait  s’étendre à tout le corps, et/ou s’étendre aux vêtements et/ou aux murs de la  maison. L’isolement au dehors du camp pouvant privilégier une période de  réflexion. 

Les différentes sortes de tâches sont : שאת) se’eth), ספחת) sefahath), בהרת (bahéreth), צרעת) tsaraâth) et chacune d’elle correspond à l’un des quatre exils  soit, dans l’ordre : Babel, Maday (Mèdes), Yavan (Grèce), Edom. 

C’est donc parce qu’il est question de la médisance et de la lèpre que ces deux  sections de Tazriâ et metsorâ ont été insérées entre Shemini et Aharé moth…. 

Dans l’enseignement ésotérique où il est question des fautes capitales telles que  l’idolâtrie, le fait de verser trop da sang, les relations sexuelles interdites, il est écrit  que le « prince » de la Géhenne (guéhinam) siège et se trouve au-dessous des  pêcheurs car il agit par-dessous eux pour leur faire expier leurs fautes tandis que,  pour la médisance, les fauteurs sont avec le « prince » de la géhenne au-dessous  d’eux et HaShem se trouve au-dessus d’eux tant cette faute est grave. 

D’autres opinions s’expriment dans le fait que la destruction du deuxième temple  a eu lieu surtout à cause de la médisance en cela qu’elle est aussi une sorte de  haine gratuite et, pour affirmer ceci on retrouve le fait que shemini-tazria-metsora  sont des lectures faites aux environs de Pessah, au mois de nissan, en  conséquence, et la valeur numérique de nissan est 170 soit 2 fois 85 qui est la  valeur numérique du mot péh (bouche) ce qui illustre bien deux usages de la  bouche : manger et parler qui sont les sujets principaux de shemini et tazriâ metsorâ avec les aliments interdits et la médisance.

Seul le Cohen était habilité à examiner les plaies et à déterminer s’il s’agissait de  lèpre ou pas, de combien de jours devait être l’isolement et le processus de  purification. 

Lorsqu’une personne est seule elle n’a pas de force pour établir ou construire  même s’il y a deux personnes, il ne peut y avoir de construction. Celle-ci ne peut  avoir lieu qu’à partir d’un groupe de 3, ainsi le triangle donnera aisément l’image  d’une relation solidement établie de même que c’est avec le troisième patriarche  que fut instaurée l’image du peuple d’Israël. Car nous enseigne la tradition un lien  triple ne peut jamais se défaire. 

L’exemple donné de Myriam faisant de la médisance sur son frère Moïse et sa  belle-sœur Tsipora : Myriam fut atteinte de lèpre et fut isolée et le peuple entier attendit qu’elle revînt au camp après s’être purifiée. La lèpre pouvait atteindre la  personne et certaines fois, les vêtements et contaminer même les murs d’une  demeure. C’est à ce propos que l’on apprend que Moïse pria pour la guérison de  sa sœur en s’écriant d’un cœur sincère : « Ana E-L Na refa-na la ». 

Pour faire guérir la lèpre il fallait que le cohen saisisse un bouquet fait de cèdre, d’hysope et d’un fil écarlate parce que le cèdre arbre magnifique et haut symbolise  l’orgueil (de la personne médisante) l’hysope qui pousse partout symbolise  l’humilité (et le fait de rabaisser et d’être humilié). Car, en faisant de la médisance,  on se prend pour quelqu’un de mieux et de plus haut placé que les autres et on  humilie celui sur lequel on a médit. 

Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו
Etudes Juives

1- Rappelons que Nahshon était le mari de Myriam et donc beau-frère d’Aharon et de Moïse et c’est lui qui  avait une foi inébranlable en HaKadosh baroukh Hou et s’était jeté à la mer pour que les flots se séparent  en 12 couloirs, permettant ainsi de raccourcir le temps de traversée pour tout ce peuple poursuivi par  Pharaon et son armée !!!


La haine gratuite et la médisance sont des manifestations toxiques de comportement humain, souvent motivées par des sentiments d’envie, de jalousie ou de ressentiment. Elle se caractérise par un mépris irrationnel envers autrui, souvent sans raison valable. La médisance consiste à répandre des rumeurs ou des critiques malveillantes sur quelqu’un, souvent dans le but de nuire à sa réputation. Ces comportements sont néfastes pour les relations interpersonnelles et contribuent à créer un climat de méfiance et de division. Il est important de promouvoir la compassion et la compréhension pour contrer ces attitudes destructrices.

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