La municipalité d’Ashdod et le ministère de l’Agriculture ont évacué de chez une résidente de la ville pas moins de 43 chiens, craignant pour leur santé en raison des conditions de vie inadéquates, et les ont transférés dans un refuge sécurisé. Après que le tribunal a rejeté son appel, la municipalité a déclaré que la décision du tribunal était le résultat de la collaboration entre nos vétérinaires et le ministère de l’Agriculture. Les chiens sont désormais en sécurité.
Dans une décision détaillée, la juge principale Rivka Schwartz a rejeté l’appel de la résidente devant le tribunal d’Ashdod, affirmant que la municipalité d’Ashdod, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, avait agi correctement en évacuant pas moins de 43 chiens détenus par la résidente dans des conditions inappropriées, en violation de la loi sur la cruauté envers les animaux.
Le début de l’affaire faisait état de plaintes contre la résidente qui détenait de nombreux chiens dans des conditions médiocres, perturbant les voisins et l’environnement. Selon les témoignages des vétérinaires sur place, « les conditions de vie des chiens étaient un acte de cruauté envers les animaux, contrairement à la loi sur la cruauté envers les animaux », ce qui a contraint l’autorité à demander une ordonnance d’entrée et le sauvetage des chiens dans un refuge sécurisé. Il a également été rapporté au tribunal que selon les preuves, il y avait des soupçons raisonnables que la résidente utilisait son appartement comme un établissement non autorisé pour l’élevage commercial de chiens de race Chihuahua.
La municipalité, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, a tenté de sauver les chiens (le 21/11/23), mais la résidente a refusé de coopérer, malgré une ordonnance du tribunal. Deuxième fois (le 12/12/23), l’ordonnance a été exécutée et pas moins de 43 chiens Chihuahua ont été trouvés dans l’appartement de la résidente. L’opinion de l’inspecteur qui accompagnait les agents de contrôle était que « l’appartement où les chiens étaient détenus constituait un danger pour la santé des occupants de l’immeuble en général et des occupants de l’appartement en particulier ».
La résidente a demandé au tribunal de lui rendre ses chiens, mais sa demande a été rejetée. En résumé, le tribunal a déclaré : « .. la demanderesse a gardé les chiens dans des conditions difficiles, ne leur a pas donné de nourriture en fonction de leur âge et de leurs besoins, ne leur a pas fourni les soins appropriés nécessaires en fonction de leur âge et de leur état de santé, a été indifférente aux besoins des chiens et aux conditions dans lesquelles ils se trouvaient, et leur état de santé au moment de leur saisie indique qu’ils ont subi de la cruauté, de la négligence et des mauvais traitements. Les chiens ont souffert sans justification lors de leur séjour dans l’appartement de la demanderesse ». Le tribunal a également cité la position de l’autorité selon laquelle : « Pendant tout ce temps, la résidente n’a pas coopéré et a élevé les animaux de manière dangereuse. Il est certain qu’il y a eu négligence et cruauté et en violation de la loi sur la cruauté envers les animaux, et dans les circonstances, l’autorité a demandé au procureur de donner une ordonnance interdisant à la requérante de détenir des animaux pour une période à déterminer ».
Après avoir conclu que les infractions étaient multiples, le tribunal a décidé qu’il ne fallait pas faire confiance à la résidente, ni maintenant ni à l’avenir, et « il semble que la résidente et ses enfants, s’ils sont vraiment les propriétaires de certains des chiens, ne comprennent pas les besoins spéciaux des chiens, qui sont devenus malheureux dans l’appartement de la requérante ». Le tribunal a ainsi rejeté la demande de la résidente de récupérer les chiens.
La municipalité d’Ashdod se félicite de la décision du tribunal et souligne la réussite de la coopération entre la clinique vétérinaire municipale et les services du Ministère de l’Agriculture.
Communiqué municipal
Ashdodcafe.com
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