Sur fond de guerre, 6 000 coureurs ont parcouru le parcours panoramique du cinquième marathon de la Mer Morte le 2 février, alors que le soleil levant projetait une lueur d’espoir sur le point le plus bas de la Terre.
Le marathon proposait aux participants un voyage unique le long d’une digue séparant les rives israéliennes et jordaniennes de la mer Morte, un chemin fermé au public le reste de l’année.
Les coureurs avaient la possibilité de concourir dans diverses catégories, notamment le 5 km, le 10 km, le 21,1 km, le 42 km et même un ultra-marathon difficile de 50 km.
« De là, on ne peut que monter », a fait remarquer le ministre du Tourisme Haim Katz.
« Le Marathon de la Mer Morte, qui s’est déroulé cette année à l’ombre de la guerre, symbolise plus que jamais la victoire du corps, de l’âme et de l’esprit. J’espère qu’au niveau national également, l’immense crise du 7 octobre sera suivie d’une grande lumière, à commencer par le retour de tous les otages », a-t-il ajouté.
Parmi les participants et les spectateurs figuraient des familles et des amis des otages, des soldats se remettant de blessures de guerre, des familles endeuillées et de nombreuses familles du sud d’Israël évacuées vers les hôtels de la Mer Morte.
« Durant cette course, nous avons transféré une énergie folle aux otages », a déclaré Shaul Levy, 78 ans, dont la petite-fille Naama Levy a été retenue captive à Gaza. « Attendez encore un peu, ne perdez pas espoir. Nous vous ramènerons à la maison.
Les organisateurs ont déclaré que l’événement avait servi de phare d’espoir et d’unité pendant cette période tumultueuse, démontrant la résilience et la détermination des participants et des organisateurs.
Alors que la nation attend avec impatience des jours meilleurs, le prochain marathon de Jérusalem , prévu le 8 mars, promet d’incarner davantage l’esprit de solidarité et de persévérance.
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