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« La pauvreté en Israël en 2023… Les vrais responsables. »

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Voici enfin arrivé le rapport annuel 2023 sur la pauvreté en Israël de l’association LATET, la plus importante association d’aide aux pauvres en Israël.

Ce rapport traite des sujets suivants :

  • Les effets de la guerre de gaza 2023
  • Les conditions de vies en Israël
  • La sécurité alimentaire
  • Le logement
  • L’éducation et la scolarité
  • La santé
  • L’emploi
  • La précarité énergétique
  • Les personnes âgées
  • Le coût de la vie
  • Notre responsabilité pour lutter contre la pauvreté.

« j’ai clairement détaillé et chiffré l’ensemble de ce sujet sur le site de NIKION KAPAIM, Voici le lien : https://www.nikion-kapaim.com/blog/2023/12/25/rapport-latet-2023-sur-la-pauvrete-en-israel

Nous constatons une augmentation de la pauvreté en Israël, malgré le plein emploi, malgré la Startup Nation, malgré une nette augmentation de la participation des religieux orthodoxes et des arabes sur le marché de l’emploi et ceci à des postes de plus en plus qualifiés, leur niveau de vie augmente d’année en année.  Une famille en Israël peut avoir une personne qui travaille et être en situation de « travailleur pauvre ». Ce qui est nouveau, c’est la famille qui a deux ou plus, de personnes qui travaillent et être en situation de « travailleur pauvre ».

Les effets de la guerre n’ont fait qu’accroître la situation, en fait, les chiffres sont en constante augmentation depuis des années, que les gouvernements soient de gauche ou de droite. L’israélien ne met pas au centre de ses préoccupations la pauvreté dans le pays, (voir le chapitre sur le lien ci-dessus, « La responsabilité de lutter contre la pauvreté ») les chiffres sont éloquents. Le cynisme de nos hommes politiques a mis nos pauvres dans une précarité énergétique scandaleuse (Voir également ce chapitre), pour un pays qui, non seulement est indépendant énergétiquement, mais en plus exporte du gaz.

Les associations qui luttent contre la pauvreté en Israël ne peuvent pas tout faire, il est de la responsabilité de l’État de prendre en charge ce problème. Nous sommes tous coupables. Les hommes politiques ayant compris depuis des années que la pauvreté n’est pas un sujet essentiel dans le choix des électeurs, ils ont donc évacué ce problème. Tout dépend de nous, nous devons montrer à l’ensemble des partis politiques de notre pays, que pour nous, la pauvreté est un problème essentiel, existentiel et primordial. Si le parti pour lequel je vote, n’a pas un programme clair sur ce sujet, je ne vote pas pour lui.

Les dépenses publiques consacrées aux questions sociales en Israël sont l’une des plus faibles du monde occidental. Malgré les exceptionnels résultats économiques du pays. Malheureusement, à l’heure actuelle, il semble que le gouvernement israélien ne dispose pas d’un plan à long terme, global et systématique pour lutter efficacement contre la pauvreté, et pour cause…

Nous avons une nouvelle pauvreté qui va apparaître dans le pays, qui n’est pas dans les statistiques. Celle des couples ou le mari est en Milouim depuis bientôt 3 mois. Ces femmes préoccupées la nuit par leurs maris au front et occupées le jour à faire tourner la maison, seules. Ces femmes ne sont pas aidées par l’État. La presse s’est même fait l’Écho de plusieurs cas où elles se font licenciées parce qu’elles ne sont pas à 100% sur le Job.

Alors on va ou comme ça ?

  1. On continue à voter pour l’économie ? Celle qui nous appauvrit de plus en plus, qui a fait de nous le pays le plus cher de L’OCDE, l’immobilier le plus cher, l’augmentation du coût de la vie sans limites, les écarts de revenus de plus en plus importants ?
  1. On continue à voter pour la sécurité ? On nous a fait croire qu’on était en sécurité pendant qu’on désarmait nos villes et nos villages. Cette sécurité qui nous a manqué le 7 octobre. Pendant que nos choix électoraux se faisaient sur la sécurité, on a découvert que dans les villages les plus exposés au monde, face à l’ennemi le plus féroce du monde, nous avions des familles désarmées, seules, isolées et abandonnées à elles mêmes.
  2. On continue à voter pour la paix ? Concernant la paix, vous voyez un résultat ?
  3. On continue à voter pour un pays juif ? Qu’ont fait nos hommes politiques pour ce qu’il s’est passé le Jour de Kippour 2023 à Tel-Aviv ? Qui s’est senti pleinement juif et libre dans sa terre ce jour-là ?

Nous sommes depuis le 7 octobre arrivé à une conclusion, une seule. Celle qui nous a fait traverser les siècles et celle qui nous a fait gagner toutes les guerres, celle qui nous a permis de résister à tous nos ennemis depuis toujours. Cette conclusion avec laquelle nous sommes tous d’accord depuis bientôt trois mois, nous la voyons sur nos voitures, dans nos rues, nos maisons, à Gaza, et partout où existe Israël : « Ensemble nous gagnerons, tous unis ».

Alors l’unité d’un peuple passe aussi par l’aide envers ses pauvres. Agissons aussi pour eux.

Rony Hayot

Journaliste – 66 ans, vit à Bet Shemesh en Israël.
Co Fondateur du mouvement citoyen Nikion Kapaim.
Chargé des dossiers sur la pauvreté pour NIKION KAPAIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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