Après deux années passées dans le trio de tête, Tel Aviv a chuté à la huitième place du classement des villes les plus chères réalisé par The Economist, dans le cadre d’une enquête menée avant le début de la guerre.
Singapour est à nouveau à la première place, et la ville la moins chère demeure Damas.
Sans surprise, Moscou et Saint-Pétersbourg ont connu une baisse.
Tel Aviv continue de chuter dans le classement des villes les plus chères du monde publié par le magazine The Economist : après avoir occupé la tête du classement il y a deux ans, la ville a glissé à la troisième place l’année dernière, et à la 8ème en 2023, place qu’elle partage avec la danoise Copenhague.
À noter que le rapport a été établi avant la guerre à Gaza, « qui a affecté les taux de change en Israël et donc les prix ».
Les estimations du Marché indiquent que, de même que lors d’autres conflits militaires au cours de l’histoire, la guerre devrait entraîner une récession de la hausse des prix en raison des dommages causés à la consommation privée et à la consommation de services tels que l’Électricité, l’Eau et le Gaz.
D’autre part, les chercheurs soulignent qu’à l’échelle mondiale, « une nouvelle escalade de la guerre entre Israël et le Hamas entraînera une hausse des prix de l’Énergie et un effet plus important que prévu d’El Niño (augmentation de la température de l’océan Pacifique) sur l’Environnement. Le climat entraînera une hausse encore plus importante des prix des denrées alimentaires ».
De manière générale, les prix des produits alimentaires du monde entier sont ceux qui ont le plus augmenté parmi les indices, et il s’avère que les détaillants ne sont pas les seuls à avoir l’habitude de répercuter les coûts sur les consommateurs.
Selon les chercheurs, il s’agit d’un phénomène mondial.
Les prix ont augmenté en moyenne de 7.40 % cette année sur l’ensemble du globe, soit moins que la hausse de 8.10 % de l’année dernière, de sorte que les analystes sont optimistes quant à la poursuite du ralentissement de l’inflation en 2024.
L’enquête a été menée entre le 14 août et le 11 septembre 2023 et a comparé plus de 400 prix de produits et services dans 173 villes.
Pour rappel, ce type de classement comparatif vise principalement à aider les entreprises internationales à tarifer le transfert de leurs salariés d’un pays à un autre, oubliant cependant de prendre en compte les différences culturelles et les habitudes de consommation.
Pour autant, certaines villes figurent régulièrement dans la liste, notamment Singapour, qui occupe cette année le classement pour la neuvième fois au cours des 11 dernières années.
Le tigre asiatique partage la première place avec Zurich, qui occupait la sixième place en 2022, principalement grâce à la force du Franc suisse et aux prix astronomiques des produits d’Épicerie, des produits ménagers et de loisirs.
Dans le cas de Singapour, ce sont principalement les prix élevés des voitures, du Prêt-à-Porter et de l’Alcool.
New York, qui partageait la première place avec Singapour l’année dernière, a chuté à la troisième place, qu’elle partage cette fois avec une autre ville suisse de la liste : Genève.
Hong Kong arrive en cinquième position, suivi de Los Angeles et Paris en septième position.
Après Tel-Aviv et Copenhague, la troisième ville américaine du classement, San Francisco, clôture le top dix.
La ville la moins chère du classement reste Damas, même si son panier de prix a augmenté de 321 % en monnaie locale, sur fond de suppression des subventions gouvernementales et d’une dévaluation qui a augmenté les coûts des importations.
Juste avant elle, se trouvent Téhéran et Tripoli.
Caracas (Venezuela) occupe la 144ème place dans le classement des villes les plus chères après qu’elle ait connu une inflation de 450 % l’année dernière, ce qui est toujours mieux que les 25,000 % d’Inflation connu en 2019.
Sans surprise, Moscou et Saint-Pétersbourg sont les villes qui ont connu la plus forte baisse dans le classement de cette année, Moscou se positionnant à la 105ème place et Saint-Pétersbourg à la 74ème.
Les villes chinoises et japonaises ont également été considérablement pénalisées par l’affaiblissement du Yuan et du Yen.
Les villes chinoises de Nanjing, Wuxi, Dalian et Pékin ont toutes perdu plus de 25 places, tandis que Tokyo et Osaka au Japon ont perdu respectivement 23 et 27 places.
La plus forte progression du classement de cette année est celle de la ville de Carretero au Mexique, qui, en raison d’une forte hausse des prix, a progressé de 48 places.
Arnaud Sayegh
Avec l’aimable autorisation de KNE
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