Cette fête joyeuse commémore la victoire militaire et spirituelle des Juifs de Judée sur les armées séleucides et l’hellénisation. Allumer la hanoukkia, jouer avec des toupies (sevivon) manger des latkes (galettes de pomme de terre) ou des soufganiyot (beignets frits) sont autant de plaisirs pour les petits que pour les grands.
L’heure de l’allumage
L’heure de l’allumage des Nérot ‘Hanouka est l’heure de la sortie des étoiles.
Certains Achkénazim ont l’usage d’allumer immédiatement au coucher du soleil.
Si l’on a tardé et que l’on n’a pas allumé, on doit allumer immédiatement.
Même si l’on a beaucoup tardé, on peut allumer jusqu’à l’aube.
L’obligation de l’allumage
Nous avons déjà mentionné que selon l’usage des Séfaradim, seul le maitre de maison allume les Nérot et ainsi, tous les membres du foyer sont acquittés de leur devoir. Mais selon l’usage des Achkénazim, chaque membre du foyer allume ses propres Nérot ‘Hanouka’.
Nous avons également mentionné le fait que les femmes sont soumises au devoir de l’allumage des Nérot ‘Hanouka, et de ce fait, une femme qui n’a pas d’époux, ou bien dont l’époux ne se trouve pas à la maison, est tenue d’allumer les Nérot ‘Hanouka elle-même.
De même, si le mari sait par avance qu’il rentrera tard dans la soirée, il peut nommer son épouse déléguée, afin qu’elle allume les Nérot ‘Hanouka. Ainsi, l’épouse allumera les Nérot avec les bénédictions, et son époux sera acquitté de son devoir.
Allumage par un enfant
Puisque l’obligation de l’allumage des Nérot ‘Hanouka n’incombe qu’à des hommes et des femmes au-delà de « l’âge des Mitsvot » (13 ans et plus pour un garçon; 12 ans et plus pour une fille), si un enfant allume les Nérot ‘Hanouka (pour le foyer), les autres adultes ne pourront pas s’acquitter de l’allumage de cet enfant.
Il ne faut donc pas permettre à un enfant d’allumer les Nérot ‘Hanouka.
Si l’on est le 2ème soir (et plus), il faut que le père ou le chef de famille allume le 1er Ner du soir, et les autres Nérot du soir pourront être allumés par un enfant qui n’est pas Bar/Bat Mitsva (même dans ce cas, il est bon que le père prenne la main de l’enfant pendant que celui-ci allume les autres Nérot du soir).
Le « Chamach » peut être allumé par n’importe qui.
Cependant, puisque le sujet de l’enfant – qui peut ou pas acquitter le foyer par son allumage – fait l’objet d’une divergence d’opinion Halachique parmi les décisionnaires, si à postériori un enfant non Bar/Bat Mitsva a allumé les Nérot ‘Hanouka pour le foyer, il n’est pas nécessaire de les éteindre et d’en rallumer d’autres, et certainement pas avec bénédictions.
Emettre une condition sur les Nérot ‘Hanouka
Les restes d’huile, de mèches ou de bougies de l’allumage des Nérot ‘Hanouka ont un statut de « Kédoucha » (sainteté) du fait qu’ils ont servis à la Mitsva de l’allumage des Nérot ‘Hanouka. De ce fait, il faut brûler ces restes après ‘Hanouka.
Or, afin d’éviter cette situation, il est juste et bon d’émettre une condition verbale avant ‘Hanouka, selon laquelle on n’a pas l’intention d’assigner l’huile ou les mèches pour la Mitsva (au-delà de la ½ heure obligatoire où les Nérot doivent brûler chaque soir), et ainsi, la Kédoucha ne reposera pas sur les restes d’huile et de mèches, et l’on pourra les utiliser comme on le désire.
Cette année la fête de Hanoucca tombe du jeudi 7 au soir au vendredi 15 décembre
Sources : halachayomit.co.il – ActuJ
Ashdodcafe.com