Un nouveau rond point rejoint la liste de ceux en cours de conception à Ashdod. Il s’appellera désormais « Eshet Ha’il » – un chant de louange et de reconnaissance pour le travail et la contribution des femmes de la ville.
Ce rond point rejoint une longue liste de noms de rues de la ville portant des noms de femmes, dans le but d’élargir le répertoire de noms féminins qui seront donnés à de nouvelles rues. Une autre vision qui offre aux femmes une place d’honneur dans l’espace public.
Il y a environ 5 ans, Mme Ahuva Amram, conseillère du maire pour l’avancement du statut de la femme et l’égalité des sexes, s’est adressée au comité des noms et a demandé de créer un kikar en l’honneur du travail et de la contribution des femmes à Ashdod et à ses habitants.
Après avoir reçu l’approbation du comité des noms, une enquête a été menée à laquelle ont participé des centaines de femmes de la ville de tous les secteurs, et divers noms ont été proposés.
Avec la majorité des voix, le nom « Eshet Ha’il » a été choisi. Ce dernier a été immédiate-ment approuvé par le Comité des noms présidé par le maire adjoint Gabi Knafo.
Comme on le sait, le terme « Eshet Ha’il » est tiré des sources, du poème canonique du roi Salomon qui a miraculeusement relevé la personnalité et les vertus de la femme idéale, qu’il a couronné de ce titre. Ce terme a été inventé dans la culture juive et nous accompagne même à l’ère moderne comme étant une expression qui reflète la variété des qualités, des capacités et de la force d’une femme, en tant que personne qui s’implique, influence et dirige à la fois dans l’espace personnel et familial et dans l’espace communautaire-social. Depuis quelques années on voit des femmes qui arrivent à briser le plafond de verre et à se mettre sur le devant de la scène, tout en jouant des rôles au niveau national et international.
La statue »Eshet Ha’il » se trouve sur le rond point à côté de ‘La Mamounia’ et surplombe la mer, et à partir de maintenant il s’appellera kikar ‘Eshte Ha’il’.
La sculpture a été conçue par l’artiste Adam Katz et représente une femme dansant dans l’espace, en mouvement libre, exprimant son riche monde intérieur. La composition de la sculpture, ainsi que l’arc-en-ciel de couleurs choisies, est comme un miroir montrant la puissance de la femme moderne, sa force, son courage et sa beauté.
Mme Ahuva Amram, souligne que la statue a été choisie par un comité, parmi de nombreuses propositions qui ont été faites lors d’un appel d’offres, et en regardant la statue sous différents angles, on peut voir un éventail ou un arc large qui exprime les possibilités infinies qu’a le visage des femmes à l’époque moderne.
« Les couleurs chaudes reflètent le désir qu’ont les femmes en général, et chaque femme en particulier, de s’épanouir et de réaliser sa créativité et son courage », dit-elle et ajoute que « c’est aussi le message que les femmes devraient emporter partout avec elles, l’épanouis-sement et la réalisation de leurs compétences et capacités ! »
communique de presse municipal
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