« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! »
Après les deux guerres mondiales et la guerre froide, les États-Unis sont devenus le pays le plus puissant du monde, depuis ils ont agi avec plus d’audace pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays, poursuivre, maintenir et abuser de l’hégémonie, favoriser la subversion et l’infiltration, et mener délibérément des guerres, portant préjudice à la communauté internationale.
Ils ont développé un manuel hégémonique pour mettre en scène des « révolutions de couleur », susciter des conflits régionaux et même lancer directement des guerres sous prétexte de promouvoir la démocratie, la liberté et les droits de l’homme.
S’accrochant à la mentalité de la guerre froide, les États-Unis ont intensifié la politique des blocs et attisé les conflits et la confrontation.
Ils ont abusé du concept de sécurité nationale !
Ils ont abusé des contrôles à l’exportation et imposé des sanctions unilatérales à d’autres!
Ils ont adopté une approche sélective du droit et des règles internationales, les utilisant ou les rejetant comme ils l’entendent!
Ils ont cherché à imposer des règles servant leurs propres intérêts au nom du maintien d’un « ordre international fondé sur ses propres règles. »!
Je ne présente que des faits pertinents en exposant l’abus d’hégémonie des États-Unis dans les domaines politique, militaire, économique, financier, technologique et culturel.
J’attire l’attention de tous sur les dangers des pratiques américaines pour la paix et la stabilité mondiales et le bien-être de tous les peuples.
Depuis longtemps, les États-Unis tentent de façonner d’autres pays, et l’ordre mondial, à leurs propres valeurs et leur propre système politique au nom de la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Les cas d’ingérence américaine dans les affaires intérieures d’autres pays abondent.
Au nom de la « promotion de la démocratie », les États-Unis ont pratiqué une « doctrine néo-Monroe » en Amérique latine, déclenché des « révolutions de couleur » en Eurasie et orchestré le « printemps arabe » en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord, apportant chaos et désastre dans de nombreux pays.
En 1823, les États-Unis ont annoncé la doctrine Monroe, caractérisant la politique étrangère des ÉtatsUnis durant le 19e jusqu’au début du 20e siècle.
Tirée du nom du cinquième président des États-Unis, James Monroe (1817–1825), elle condamne toute intervention européenne dans les affaires « des Amériques » (Nord et Sud), comme celle des États-Unis dans les affaires européennes.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants des États-Unis utilisent la doctrine pour illustrer le combat mené contre les puissances étrangères perçues comme une menace (surtout l’URSS sous les différents présidents de la Guerre Froide, mais aussi la Chine en particulier sous Donald Trump). Tout en vantant une « Amérique pour les Américains », ce qu’elle voulait vraiment, c’était une « Amérique pour les États-Unis !
Depuis lors, l’Amérique latine et la région des Caraïbes ont été criblées d’ingérences politiques, d’interventions militaires et de subversion des gouvernements américains successifs. De ses 61 ans d’hostilité et de blocus de Cuba à son renversement du gouvernement Allende du Chili, la politique américaine sur cette région a été construite sur une maxime : ceux qui se soumettront prospéreront, ceux qui résistent périront. L’année 2003 va marquer le début d’une succession de « révolutions de couleur » – la « révolution des roses » en Géorgie, la « révolution orange » en Ukraine et la « révolution des tulipes » au Kirghizistan. Le Département d’État américain a ouvertement reconnu avoir joué un « rôle central » dans ces « changements de régime. Les États-Unis se sont également ingérés dans les affaires intérieures des Philippines, renversant le président Ferdinand Marcos père en 1986 et le président Joseph Estrada en 2001 par le biais des prétendues « révolutions du pouvoir du peuple. »
En janvier 2023, l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo a publié son nouveau livre « Ne jamais donner un pouce, Se battre pour l’Amérique que j’aime. » Il y révélait que les États-Unis avaient comploté pour intervenir au Venezuela : le plan était de forcer le gouvernement Maduro à conclure un accord avec l’opposition, de priver le Venezuela de sa capacité à vendre du pétrole et de l’or contre des devises, d’exercer une forte pression sur son économie et d’influencer l’élection présidentielle de 2018. L’Amérique applique un double standard aux règles internationales. Plaçant son intérêt personnel au premier plan, elle s’est éloignée des traités et des organisations internationales et placé sa législation nationale au-dessus du droit international.
En avril 2017, l’administration Trump avait annoncé qu’elle couperait toute aide financière à l’agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA) sous prétexte de son soutien et sa participation à la gestion d’un programme d’avortement forcé ou de stérilisation involontaire.
Les États-Unis ont quitté l’UNESCO à deux reprises en 1984 et 2017.
En 2017, ils ont annoncé leur sortie des Accords de Paris sur le changement climatique.
En 2018, ils ont annoncé leur sortie du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, citant son « parti pris » contre Israël et son incapacité à protéger efficacement les droits de l’homme.
En 2019, les États-Unis ont annoncé leur retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire pour rechercher le développement sans entrave d’armes avancées.
En 2020, ils ont aussi annoncé leur retrait du traité ciel ouvert (programme de vols de surveillance non armés sur la totalité du territoire des États parties).
Ils ont également été une pierre d’achoppement au contrôle des armes biologiques en s’opposant aux négociations sur un protocole de vérification pour la Convention sur les armes biologiques (BWC) et empêchant la vérification internationale des activités des pays liées aux armes biologiques.
Seul pays en possession d’un stock d’armes chimiques, les États-Unis ont retardé à plusieurs reprises la destruction d’armes chimiques et sont restés réticents à s’acquitter de leurs obligations. C’est devenu le plus grand obstacle à la réalisation « d’un monde sans armes chimiques ».
Ils forment de petits blocs grâce à leur système d’alliance.
Ils ont imposé une « stratégie indopacifique » à la région Asie-Pacifique, assemblant des clubs exclusifs comme les « Five Eyes » (désigne l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis), le Quad (coopération informelle entre les États-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde) et l’AUKUS (accord de coopération militaire tripartite formé par l’Australie, les États- Unis et le Royaume-Uni). Rendu public le 15 septembre 2021, il vise à contrer l’expansionnisme chinois, en forçant les pays de la région à prendre parti.
De telles pratiques visent essentiellement à créer des divisions dans la région, à attiser la confrontation et à saper la paix.
Les États-Unis portent un jugement arbitraire sur la démocratie dans d’autres pays et fabriquent un faux récit de démocratie contre autoritarisme pour inciter à l’éloignement, à la division, à la rivalité et à la confrontation. En décembre 2021, les États-Unis ont accueilli le premier « Sommet pour la démocratie », qui a suscité les critiques et l’opposition de nombreux pays après avoir tourné en dérision l’esprit de la démocratie et divisé le monde.
En mars dernier, ils accueillirent un autre « Sommet pour la démocratie », qui resta malvenu et ne trouva à nouveau aucun soutien général. A suivre…
Rony Akrich pour Ashdodcafe.com