Parmi les commémorations organisées à l’occasion de la Journée du souvenir de la Shoah en Israël a eu lieu la cérémonie à Roglit, le mémorial de la déportation des Juifs de France situé dans la forêt de Bet Shemesh. Sur le mur du site, on peut lire les noms des 80 000 Juifs de France envoyés dans les camps.

Après la traditionnelle et poignante sirène, les discours des officiels ont commencé


Valérie Spira Shapira a une fois de plus prouvé son engagement indéfectible au service de la mémoire, en présence de Matthieu Clouvel Gervaiseau, Consul général à Tel Aviv, de René Troccaz, Consul général de France à Jérusalem, et d‘Arno Klarsfeld présent au nom de ses parents Serge et Beate. Shlomo Balsam, guide à Yad Vashem et à Auschwitz, est l’un des organisateurs de cette cérémonie

Nous avons pu entendre les élèves du lycée Maïmonide de Mikve Israël faire une touchante lecture de témoignages de déportés.

Michaël Blum, journaliste et rédacteur en chef de la revue de l’Association Alumim a évoqué en public lors de la cérémonie le parcours de son grand père Wolf Magnichewer, qui a été déporté à Auschwitz en 1942, en lisant des extraits des lettres qu’il a envoyé à sa grand mère depuis Drancy, dans le train vers l’Est puis d‘Auschwitz.

Après les discours et les témoignages, le kaddish a été récité par des descendants de déportés.

Arrêter le temps, pour prendre celui qu’il faut pour se souvenir et ne jamais oublier.
Ne jamais oublier les 6 millions de Juifs assassinés pendant la plus grande tragédie de l’Humanité.
Ne jamais oublier la peur, l’effroi, la souffrance et la peine.
Ne jamais oublier non plus d’où l’on vient et le peuple auquel on appartient.

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