Le taux de chômage en février 2023 était de 3.70 % de la population active, contre 4.10 % en janvier 2023 et 4.30 % en décembre 2022.
Baisse également observée en y incluant les chômeurs de longue date non-considérés comme en recherche d’emploi avec un taux à 4.70 % d’inactifs.
Selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – publiés le 21/03/2023, les chiffres du chômage sont en baisse, avec une accélération en février 2023.
Tandis que la part des chômeurs était de 4.30 % en décembre 2022, elle est passée à 4.10 % en janvier 2023, avant de tomber à 3.70 % en février avec 167,000 chômeurs.
En mettant de côté des facteurs exceptionnels et saisonniers, ce chiffre grimpe très légèrement, à savoir 3.90 %, mais reste toutefois très bas que ce soit en Israël, ou au sein du reste du monde.
Parallèlement au faible taux de chômage, le taux d’emploi continue d’augmenter pour atteindre les 61.70 % en février, contre 61.40 % en janvier et 61 % en novembre.
Cette statistique révèle qu’à mesure que les hausses de prix et de taux Directeur se poursuivent au détriment d’une frange non-négligeable de la population, davantage d’entre eux rejoignent le marché du Travail.
L’on estime qu’au regard de la crise économique et de la crainte de son aggravation, nombre de chômeurs acceptent des emplois qu’ils refusaient jusqu’à récemment.
En mettant de côté les facteurs saisonniers, le taux d’emploi est passé de 61.20 % en janvier 2023 à 61.4 % en février.
Les données montrent également que la part des actifs temporairement absents de leur travail pour des raisons économiques, ainsi que les chômeurs, a également diminué en février pour atteindre les 4 %.
Lorsque l’on y ajoute ceux qui ont cessé de travailler en raison de licenciements ou de la fermeture de leur lieu de travail, depuis le début de la crise du Coronavirus en mars 2020, là encore les chiffres sont en baisse et atteignent les 4.30 %.
Enfin, lorsque l’on regroupe toutes les catégories précédentes ainsi que les chômeurs de longue date, le nombre total est tombé à 4.70 % en janvier 2023.
Sont considérés comme chômeurs de longue-date, les personnes âgées de 15 ans, recherchant un emploi depuis au moins 12 mois, mais n’en ayant pas trouvé correspondant à leurs qualifications, ou bien trop éloigné de leur zone de résidence, ou encore trop faiblement rémunéré.
D’autres raisons sont également possibles : manque d’intérêt pour le poste proposé, ou manque d’expérience ou de formation appropriée, des difficultés linguistiques ou encore l’âge, trop vieux ou trop jeune pour le poste proposé.
Au total, en février en Israël, il y avait près de 7 millions de personnes âgées de 15 ans et plus et aptes à pouvoir travailler – 6,986,400 plus exactement -, dont 4,475,200 femmes et hommes faisant partie de la population active, soit 64.10 %.
En d’autres termes 2,511,200 Israéliens – soit 35.90 % – en âge de travailler ne sont pas en recherche d’emploi et ne sont pas comptabilisés dans la population active.
Les chiffres publiés le 21/03/2023 par le BCS, mettent en lumière le fait que le nombre d’emplois vacants avait diminué en février pour atteindre environ 136,272, contre environ 138,444 en janvier.
À titre de comparaison, fin 2019 peu avant le raz-de-marée de Covid-19, le nombre d’emplois vacants était d’environ 100,000 avant de grimper à 150,000 au sortir de la crise.
Pour ce qui est du secteur de la Hi-Tech, la tendance à la baisse de la demande de travailleurs se poursuit également, alors que le nombre moyen de postes vacants pour les ingénieurs – ingénieurs Informatique, Électricité, Industriels et gestionnaires en Mécanique, etc. – en décembre-février n’était que de 10,112 postes vacants, soit une baisse de 5 % par rapport à la moyenne de novembre-janvier. Dans le détail, le nombre de postes vacants pour les développeurs de logiciels est tombé à 6,267 au cours des trois derniers mois, soit une baisse de 10 % par rapport aux trois mois précédents.
Il convient de rappeler qu’il y a un an, les effectifs s’élevaient à 18,428 ingénieurs, dont 14,149 développeurs de logiciels.
Ces chiffres sont antérieurs à la faillite de la banque Silicon Valley Bank, faillite qui pourrait entraîner une réduction supplémentaire des effectifs de ce secteur.
Arnaud Sayegh
Avec l’aimable autorisation de KNE
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