Pour l’élève francophone qui s’installe en Israël, passer le baccalauréat de France ou le bac d’Israel, la question se pose. Le fameux Bagrout, comporte un nombre conséquent d’avantages pour le lycéen qui souhaite réussir ses études et lancer sa carrière en Israël et… à l’international. Panorama.
1. Accès direct aux études supérieures (Universités, Grandes écoles) en Israël
Nul besoin de traduire son baccalauréat de France, de transposer ses notes en appliquant des coefficients flous qui ne tiennent pas toujours compte des spécificités des filières françaises (Scientifiques, Économiques, Littéraires, Technologiques…) ou du niveau de prestige des établissements. Pas la peine non plus de passer des équivalences pour intégrer les meilleures institutions d’enseignement supérieur en Israël. Avec un bac d’Israel en poche, les portes des universités et hautes écoles israéliennes s’ouvrent directement.
2. Atténuation du choc (voire évitement) de l’épreuve redoutée des psychométriques
Lorsque les élèves français se présentent à l’entrée des universités israéliennes avec un bac de France, les autorités de ces institutions de renommée mondiale, suspicieuses quant à la valeur de l’examen obtenu et du niveau de l’élève au regard des critères exigés dans ces pôles d’excellence, exigent systématiquement le passage d’un examen psychométrique. La moyenne pondérée de la note obtenue aux psychométriques et de la moyenne générale au bac déterminera l’acceptation – ou non – de l’élève dans la faculté de son choix. En Israël, point de parcours sup, de place laissée à l’aléatoire ; seul le mérite compte pour entamer la carrière de ses rêves !
Le bac d’Israel, mieux estimé par le système éducatif israélien que les bacs étrangers, peut permettre de diminuer les notes requises voire de complètement éviter le passage de cet examen piégeux, ardu et coûteux
Ce constat est d’autant plus vrai dans les filières scientifiques. Il est excessivement difficile pour un étudiant de France d’être accepté au prestigieux Technion de Haïfa, avec un simple baccalauréat de France, sans psychométriques. Un bachelier israélien fort de ses 5 unités de Valeurs en maths aura plus de chances d’y être accepté, même si sa note finale est moins élevée
3. Bac reconnu – et réputé – dans les pays de l’OCDE – Notamment en France
Si l’État hébreu est surnommé avec envie « Start Up Nation » et suscite l’admiration planétaire d’une cohorte de pays qui rêvent d’atteindre un tel niveau d’innovation scientifique, de dépôts de brevets, de leadership mondial dans les secteurs militaires, agroalimentaires, informatiques… il le doit, en premier lieu, à la qualité de son système éducatif.
Dans cette logique, le bac d’Israel, socle solide à la poursuite d’études supérieures de haut niveau, est parfaitement reconnu au sein des 38 pays membres de l’OCDE – dont la France. Cette réputation ouvre la porte à la poursuite d’études supérieures aux Etats Unis, en Allemagne, au Portugal ou en Australie.
Pour les bacheliers israéliens qui aspirent à continuer un cursus au pays des Lumières – en France – rien de plus simple, surtout s’ils maîtrisent la langue de Molière au niveau langue maternelle ! Ils n’auront qu’à présenter leur bagrout traduit, ainsi qu’une attestation de maîtrise du français à l’université – ou à la grande école – de leur choix et le tour sera joué. Si leur note moyenne est suffisante, ils seront acceptés !
4. Bac d’Israel : Accélérateur d’intégration et d’épanouissement en Israël
A tous les aspirants sionistes qui rêvent de vivre une existence épanouie en Israël, quoi de mieux que démarrer tôt leur découverte de la terre promise et de ses rouages culturels ? Tenter l’aventure israélienne dès le lycée en préparant le bac d’Israel, à l’âge où le cerveau est élastique et la mémoire perméable, favorise un apprentissage accéléré de l’hébreu, de la culture et de la mentalité israélienne. Un triple facteur d’intégration dans le pays et d’épanouissement au sein d’une société polymorphe qui ne demande qu’à être apprivoisée.
5. Catalyseur de réussite universitaire et de carrière en Israël…Et dans le monde, grâce à un niveau scientifique au Top
A la faveur d’une excellente maîtrise de l’hébreu et du niveau de l’enseignement israélien (méthodes, matières…), le détenteur du bac d’Israel se sentira familier du système éducatif lorsqu’il se plongera dans l’univers complexe de l’université Israélienne. Un vrai poisson dans l’eau ! A l’inverse du bachelier français, imprégné des méthodes éducatives françaises, ignare des pratiques du système israélien – principalement de la langue de l’enseignement – le titulaire du Bagrout mettra toutes les chances de son côté pour performer à l’université Israélienne et lancer sa carrière au sein des meilleures entreprises.
Notamment dans le domaine scientifique ; Fort de l’acquisition des programmes du bac d’Israel, mieux valorisés par les universités israéliennes que les programmes scientifiques français, son acceptation puis son cursus au sein de ces références mondiales s’en trouvera accéléré. La qualité de l’enseignement israélien étant reconnu au niveau mondial, il n’aura pas de mal à faire décoller sa carrière au niveau international.
Source : www.alyah.fr
