Bien qu’Israël ait à gérer lui-même tous ses problèmes, l’État juif n’a pas manqué d’intervenir pour aider les autres.
Ce sont des jours difficiles pour Israël.
Nous assistons à une profonde scission dans la nation qui rappelle les jours précédant l’assassinat d’Yitzhak Rabin ; un gouvernement sourd aux appels de la moitié du pays et du président Isaac Herzog à suspendre pendant deux semaines le sprint vers la réforme judiciaire et à engager le dialogue, manifestations de masse, menaces de grèves, les entreprises de haute technologie qui retirent leur argent du pays, les investisseurs menacent de faire de même – et tout cela se passe uniquement parmi les Juifs.
Sur le front palestinien, on craint une montée de la terreur et de la violence. Une voiture piégée – apparemment en cours d’assemblage – a explosé lundi soir à Jénine, alimentant la crainte que nous soyons à l’aube d’une explosion de violence comme Israël n’en a pas vu depuis la deuxième Intifada il y a environ 20 ans.
Et, en plus de tout le reste, Mère Nature fait des siennes.
Le sol a littéralement tremblé mardi soir alors qu’un tremblement de terre a frappé près d’Ariel et a été ressenti par des dizaines de milliers de personnes à travers le pays. À la lumière des horribles tremblements de terre qui ont dévasté des parties de la Syrie et de la Turquie lundi et de la prise de conscience qu’Israël n’est malheureusement pas préparé à faire face à un tremblement de terre de ces proportions, cela a ajouté à la nervosité de la nation et à un sentiment de morosité ambiante.
Au milieu de tout cela, les Israéliens envoyés en Turquie pour aider ce pays à faire face au tremblement de terre nous ont tous fourni un rayon de soleil, une doublure argentée et une raison d’être fiers.
La réponse immédiate d’Israël n’est pas passée inaperçue
Dès que les tremblements de terre ont frappé et que l’ampleur de la dévastation a été connue, Israël a annoncé qu’il enverrait des équipes de recherche et de sauvetage et des tonnes d’aide humanitaire à la Turquie.
Mardi, une équipe du Front de commandement de Tsahal composée de 150 membres du personnel de recherche et de sauvetage était déjà sur le terrain et fouillait les décombres à la recherche de survivants. En outre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’une demande d’aide humanitaire de la Syrie était venue – des fournitures, pas du personnel – et qu’Israël enverrait également de l’aide là-bas. Les Syriens, cependant, ont par la suite nié qu’une telle demande ait jamais été envoyée.
Mercredi, Israël a envoyé en Turquie quelque 230 médecins et spécialistes médicaux pour faire fonctionner un hôpital de campagne entièrement équipé de salles d’opération, d’appareils à rayons X, d’unités de traumatologie et de laboratoires. Plus de deux douzaines d’autres Israéliens de groupes comme Hatzalah et IsraAID sont arrivés sur les lieux dans le cadre d’initiatives privées et non gouvernementales pour aider les Turcs.
« L’opération Branche d’Olivier », comme la mission du gouvernement a été surnommée, est la 30e mission d’aide humanitaire qu’Israël a envoyée à l’étranger au cours des 41 dernières années pour aider les pays à la suite de tout, des tremblements de terre dévastateurs aux typhons, tsunamis et attaques terroristes. Les équipes d’aide israéliennes ont aidé en cas de besoin dans des endroits aussi divers que le Japon, la République démocratique du Congo, le Mexique, Haïti, le Sri Lanka, la Roumanie, le Brésil, l’Albanie et même les États-Unis.
Au cours de ce processus, Israël a acquis une réputation de chef de file en matière de recherche et de sauvetage. Bien que ces missions n’aient qu’un impact diplomatique à court terme sur l’amélioration des relations avec les pays concernés, elles ont déjà eu un impact à long terme sur la promotion de la réputation d’Israël.
Le chef du corps médical de Tsahal, le brigadier-général, Elon Glassberg, a parlé de la décision d’envoyer un hôpital de campagne en Turquie.
« La possibilité d’envoyer un hôpital dans un autre pays est une capacité unique », a-t-il déclaré dans une déclaration vidéo publiée par Tsahal. « Peu de pays dans le monde sont capables de faire une telle chose, et nous sommes fiers d’être ceux qui viennent aider. » Nous l’avons fait dans le passé, nous le ferons cette fois, et nous le ferons comme nous l’avons toujours fait : avec professionnalisme, avec un sens des responsabilités et avec une grande fierté. Glassberg a conclu : « Nous apporterons de la fierté à l’État d’Israël.
Ils l’ont déjà fait.
Ces délégations représentent le bel Israël. Ils ne représentent pas l’Israël qui se perd dans toute la rhétorique au vitriol entourant le débat sur la réforme judiciaire. C’est l’Israël dont nous devons tous être fiers et vers lequel nous devons retourner !!!!
source Jpost en anglais
Traduction Ashdodcafe.com
